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Archive pour le mot-clef ‘Sacrement’

« Tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

jeudi 7 août 2014

haarlem

Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de la communion avec lui. Il porte en même temps atteinte à la communion avec l’Église. C’est pourquoi la conversion apporte à la fois le pardon de Dieu et la réconciliation avec l’Église, ce qu’exprime et réalise liturgiquement le sacrement de la pénitence et de la réconciliation.

Dieu seul pardonne les péchés (Mc 2,7). Parce que Jésus est le Fils de Dieu, il dit de lui-même : « Le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre » (Mc 2,10), et il exerce ce pouvoir divin : « Tes péchés sont pardonnés » (v. 5; Lc 7,48). Plus encore : par son autorité divine, il donne ce pouvoir aux hommes pour qu’ils l’exercent en son nom (Jn 20,21s). Le Christ a voulu que son Église soit tout entière, dans sa prière, sa vie et son agir, le signe et l’instrument du pardon et de la réconciliation qu’il nous a acquis au prix de son sang. Il a cependant confié l’exercice du pouvoir d’absolution au ministère apostolique. Celui-ci est chargé du « ministère de la réconciliation » (2Co 5,18). L’apôtre est envoyé « au nom du Christ », et « c’est Dieu lui-même » qui, à travers lui, exhorte et supplie : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (v. 20).

Durant sa vie publique, Jésus n’a pas seulement pardonné les péchés, il a aussi manifesté l’effet de ce pardon : il a réintégré les pécheurs pardonnés dans la communauté du peuple de Dieu d’où le péché les avait éloignés ou même exclus. Un signe éclatant en est le fait que Jésus admet les pécheurs à sa table, plus encore, qu’il se met lui-même à leur table (Mc 2,16), geste qui exprime de façon bouleversante à la fois le pardon de Dieu et le retour au sein du peuple de Dieu (cf Lc 15; Lc 19,9).

Catéchisme de l’Église catholique
§ 1440-1443

 

 

 

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » (Mt 14,16)

vendredi 12 avril 2013

Dans le pain de l’eucharistie, nous recevons la multiplication inépuisable des pains de l’amour de Jésus Christ, assez riche pour rassasier la faim de tous les siècles, et qui cherche ainsi à nous mettre, nous aussi, au service de cette multiplication des pains. Les quelques pains de seigle de notre vie pourront sembler inutiles, mais le Seigneur en a besoin et les demande.

Les sacrements de l’Église sont, comme l’Église elle-même, le fruit du grain de blé mourant (Jn 12,24). Pour les recevoir, nous devons entrer dans le mouvement d’où ils proviennent eux-mêmes. Ce mouvement consiste à se perdre soi-même, sans quoi l’on ne peut pas se trouver : « Celui qui veut garder sa vie la perdra ; mais celui qui perd sa vie à cause de moi et de l’Évangile, celui-là la gardera » (Mc 8,35). Cette parole du Seigneur est la formule fondamentale d’une vie chrétienne…; la forme caractéristique de la vie chrétienne lui vient de la croix. L’ouverture chrétienne au monde, tant prônée aujourd’hui, ne peut trouver son vrai modèle que dans le côté ouvert du Seigneur (Jn 19,34), expression de cet amour radical, seul capable de sauver.

Du sang et de l’eau ont jailli du côté transpercé de Jésus crucifié. Ce qui, à première vue, est signe de sa mort, signe de son échec le plus complet, constitue en même temps un commencement nouveau : le Crucifié ressuscite et ne meurt plus. Des profondeurs de la mort surgit la promesse de la vie éternelle. Au-dessus de la croix de Jésus Christ, resplendit déjà la clarté victorieuse du matin de Pâques. C’est pourquoi, vivre avec lui sous le signe de la croix est synonyme de vivre sous la promesse de la joie pascale.

Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, pape de 2005 à 2013]
Meditationen zur Karwoche, 1969 (trad. Un seul Seigneur, Mame 1971, p. 118)

 

 

Le carême : « temps favorable » de la confession et du pardon avant d’approcher de l’autel du Seigneur

samedi 24 mars 2012

C’est actuellement le temps de la confession. Confesse tes fautes de parole et d’action, celles de la nuit et celles du jour. Confesse-les dans ce « temps favorable », et au « jour du salut » (Is 49,8; 2Co 6,2) ; reçois le trésor céleste… Quitte le présent et crois en l’avenir. Tu as parcouru tant d’années sans arrêter tes vains travaux d’ici-bas, et tu ne peux pas arrêter quarante jours pour t’occuper de ta propre fin ? « Arrêtez-vous et sachez que moi je suis Dieu », dit l’Écriture (Ps 45,11). Renonce aux flots de paroles inutiles, ne médis pas, n’écoute pas non plus le médisant, mais sois plutôt prêt à prier. Montre dans l’ascèse la ferveur de ton cœur ; purifie ce réceptacle pour recevoir une grâce plus abondante. Car la rémission des péchés est donnée également à tous, mais la participation à l’Esprit Saint est accordée selon la mesure de la foi de chacun. Si tu te donnes peu de mal, tu recueilles peu ; si tu travailles beaucoup, grande sera ta récompense. C’est toi-même qui es en jeu ; veille à ton intérêt

Si tu as un grief contre quelqu’un, pardonne-lui. Tu viens recevoir le pardon de tes fautes ; il s’impose que toi aussi tu pardonnes au pécheur, car comment diras-tu au Seigneur : « Enlève-moi mes nombreux péchés », si toi-même tu n’as même pas pardonné à ton compagnon de service ses quelques torts à ton égard ? (cf Mt 18,23s)

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l’Église
Catéchèse en vue du baptême, n°1, §5 (trad. Soleil levant, p. 46 rev.)

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Fête du Saint Sacrement

dimanche 26 juin 2011

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Mes enfants, venez plus nombreux dans la Demeure de mon Fils, venez recevoir Son Corps et Son Sang. N’oubliez jamais de vous réconcilier à Lui avant tout Sacrement. Il est là pour sauvegarder ce monde, Il a donné Sa vie pour que vous viviez dans la Paix, l’Unité et l’Amour. L’homme n’a pas entendu, l’homme vit selon le modèle du Malin, et en ce point il faudra qu’il cède sa place à Dieu le Père et ceux qui l’auront suivi, pourront toujours rejoindre Dieu par une simple demande, une simple prière. La perversion ne sera plus de ce monde, il n’y aura qu’Amour et Paix. Mais le temps passe, et tout le monde, tout le monde ignore le vrai chemin de la vie.

Il faut prier, il faut vous unir main dans la main, unissez-vous toujours dans la prière, unissez-vous toujours dans l’Amour et la Paix. Venez vous recueillir, venez adorer, venez remercier le Dieu votre Père afin qu’Il vous guide par son Esprit au travers du dédale de la vie, au travers de l’ignorance des hommes. Venez vous accomplir dans le tabernacle de mon Fils.

Marie Mère des hommes – juillet 1996

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Dimanche du St Sacrement

vendredi 4 juin 2010

« Venez au sein de la Maison Divine vous recueillir et écouter, venez, mes enfants, prendre le sacrement de la communion, faites-le en mémoire de mon Fils, faites-le pour la sauvegarde de ce monde, car mon Fils fut, est, et sera le sauveur des hommes.

Venez nombreux, mais dans l’union, ouvrez-vous à tous ceux qui ont besoin de votre chaleur et de votre prière interne ; venez et priez, venez et écoutez : vous sentirez, vous verrez et vous partirez heureux. »

septembre 1995

« Mes enfants, venez plus nombreux dans la Demeure de mon Fils, venez recevoir Son Corps et Son Sang. N’oubliez jamais de vous réconcilier à Lui avant tout Sacrement. Il est là pour sauvegarder ce monde, Il a donné Sa vie pour que vous viviez dans la Paix, l’Unité et l’Amour. »

Marie Mère des hommes – juillet 1996