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Archive pour le mot-clef ‘Pain de Vie’

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,51-58.

dimanche 16 août 2015

mariejesuseucharistJESUS disait à la foule : « Moi, JE suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie. »

JESUS avait dit: « Amen, amen JE vous le dis, celui qui croit en moi, a la vie éternelle »

Aujourd’hui JESUS dit : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en Moi, et moi en lui. »

La première condition pour « accepter d’écouter JESUS, est déjà d’avoir fait la démarche de le rencontrer et de mettre sa confiance en LUI. Il faut déjà être dans cette attitude d’humble écoute pour entendre avec les oreilles du cœur, ce que JESUS veut nous dire :

« MOI, JE SUIS le pain vivant qui est descendu du ciel.  »

Il faut d’abord rencontrer JESUS pour LE connaître ; puis croire en Lui, et reconnaître qu’il est la Vie, selon ce qu’IL a dit de lui-même : « JE suis le chemin, la Vérité et la Vie.  »
Ensuite il faut LE manger, LUI le pain vivant descendu du ciel, pour entrer dans le mystère où DIEU nous fait pénétrer par la foi . Les juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ?  » Pour accueillir un tel discours, ne faut-il pas déjà avoir répondu à cet appel.

« Venez mes fils écoutez-moi que je vous enseigne la crainte de DIEU qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur.  » (Psaume 33)

C’est seulement celui qui cherche le bonheur et la vie qui peut écouter et accepter d’entendre de telles paroles…cet homme-là n’a t-il pas un langage nouveau ? C’est une grâce de vouloir écouter sans comprendre avec son intelligence mais seulement avec son cœur. D’ailleurs JESUS le dira :
« Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi.  »

Les juifs qui n’avaient pas reconnu leur Messie en JESUS ne pouvaient pas croire dans les paroles de JESUS qui s’adressent non pas à l’intelligence rationnelle, non pas à l’intelligence des Ecritures, mais à l’œuvre extraordinaire de Vie où chaque homme est convié par le SEIGNEUR JESUS. La foi est une grâce à demander qui jaillit de la rencontre. Alors le Saint Esprit est à l’œuvre et l’inimaginable se produit : DIEU livre son Corps et son Sang pour la vie du monde. Et nous sommes  » sauvés par pure grâce « . Le pain vivant descendu du ciel, nous fera monter au ciel, car dès aujourd’hui par la foi, DIEU se donne à nous sous des apparences ordinaires du pain et du vin !…La vie éternelle est le cadeau de participation à la vie du Père et du Fils :

« De même que le Père qui est Vivant m’a envoyé, et que Moi JE vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel.  »

C’est dans l’adoration que nous pouvons contempler le SEIGNEUR de gloire qui se donne à nous par ce PAIN VIVANT. Oui c’est bien un Corps Vivant qui nous est donné dans la foi. C’est le corps de JESUS MORT ET RESUSCITE…livré pour notre Vie Eternelle. JESUS insiste dans son discours pour nous dire que son Corps est vraiment une nourriture, et son Sang, une vraie boisson, qui viennent intimement reconstituer notre corps mortel.

A quel mystère et à quelle grandeur l’homme est destiné ! Le SEIGNEUR veut nous faire partager Sa Gloire et Sa Vie dès ici-bas. Ainsi dès aujourd’hui le SEIGNEUR nous fait participer, en mangeant son Corps, à la Vie qu’IL nous a acquise par Sa Croix.
« Goûtez et voyez comme est bon le SEIGNEUR.  »

 

A LUI, LA GLOIRE ETERNELLEMENT !

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« Si on savait ce que c’est que communier, on mourrait de bonheur.  » Curé d’Ars

 

 

 

 

 

 

Solennité du Corps et du Sang du Christ

dimanche 7 juin 2015

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Chers frères et sœurs,

La veille de sa Passion, au cours de la Cène pascale, le Seigneur prit le pain entre ses mains, et, ayant prononcé la bénédiction, le rompit et le leur donna, en disant : « Prenez, ceci est mon corps ». Puis, prenant la coupe, il rendit grâces, la leur donna, et ils en burent tous. Et il dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude » (Mc 14, 22-24). Toute l’histoire de Dieu avec les hommes est résumée dans ces paroles. Ce n’est pas seulement le passé qui est réuni et interprété, mais l’avenir également qui est anticipé : la venue du Royaume de Dieu dans le monde. Ce que dit Jésus, ce ne sont pas simplement des paroles. Ce qu’Il dit est un événement, l’événement central de l’histoire du monde et de notre vie personnelle.

Ces paroles sont inépuisables. Je voudrais méditer avec vous uniquement un seul aspect. Jésus, comme signe de sa présence, a choisi le pain et le vin. À travers chacun de ces deux signes, il se donne entièrement, et non pas uniquement une partie de lui. Le Ressuscité n’est pas divisé. Il est une personne qui, à travers les signes, s’approche de nous et s’unit à nous. Mais les signes représentent, à leur façon, chacun un aspect particulier de Son mystère, et, à travers leur manifestation particulière, ils veulent nous parler, afin que nous apprenions à comprendre un peu plus le mystère de Jésus Christ. Au cours de la procession et dans l’adoration, nous regardons l’Hostie consacrée, – le type le plus simple de pain et de nourriture, composé uniquement d’un peu de farine et d’eau. Il apparaît ainsi comme la nourriture des pauvres, auxquels le Seigneur a accordé en premier lieu sa préférence. La prière à travers laquelle l’Église, au cours de la liturgie de la Messe, remet ce pain au Seigneur, le définit comme le fruit de la terre et du travail de l’homme. Celui-ci contient les peines de l’homme, le travail quotidien de ceux qui cultivent la terre, sèment et récoltent, et enfin, préparent le pain. Toutefois, le pain n’est pas seulement notre produit, quelque chose que nous fabriquons ; c’est le fruit de la terre et donc également un don. Car le fait que la terre porte des fruits n’est pas seulement l’un de nos mérites ; seul le Créateur pouvait lui conférer la fertilité. Et à présent, nous pouvons également étendre encore un peu cette prière de l’Église, en disant : le pain est fruit à la fois de la terre et du ciel. Il suppose la synergie des forces de la terre et des dons d’en haut, c’est-à-dire du soleil et de la pluie. Et l’eau aussi, dont nous avons besoin pour préparer le pain, nous ne pouvons pas la produire seuls. À une période où l’on parle de désertification et où nous entendons toujours plus de mises en garde contre le danger qu’hommes et bêtes meurent de soif dans les imagesrégions privées d’eau – en cette période, nous nous rendons à nouveau compte de la grandeur du don de l’eau également, et combien nous sommes incapables de nous la procurer seuls. Alors, en y regardant de plus près, ce petit morceau d’hostie blanche, ce pain des pauvres, nous apparaît comme une synthèse de la création. Ciel et terre, mais également activité et esprit de l’homme coopèrent. La synergie des forces qui rend possible, sur notre pauvre planète, le mystère de la vie et l’existence de l’homme, nous est présentée dans toute sa merveilleuse grandeur. Ainsi, nous commençons à comprendre pourquoi le Seigneur choisit ce morceau de pain comme son signe. […]

Le signe du vin nous parle également de façon très semblable. Mais tandis que le pain renvoie à l’aspect quotidien, à la simplicité et au pèlerinage, le vin exprime le caractère exquis de la création : la fête de joie que Dieu veut nous offrir à la fin des temps et que, déjà à présent, il anticipe toujours à nouveau en l’évoquant à travers ce signe. Mais le vin parle également de la Passion : la vigne doit être taillée continuellement pour être ainsi purifiée ; le raisin doit mûrir sous le soleil et la pluie et doit être pressé : ce n’est qu’à travers cette passion que mûrit un vin précieux.

En la fête du Corpus Domini, nous regardons surtout le signe du pain. Celui-ci nous rappelle également le pèlerinage d’Israël au cours des quarante années passées dans le désert. L’Hostie est notre manne à travers laquelle le Seigneur nous nourrit – c’est véritablement le pain du ciel à travers lequel Il se donne lui-même.

Au cours de la procession, nous suivons ce signe, et ainsi, nous le suivons Lui-même. Et nous le prions : Guide-nous sur les routes de notre histoire ! Montre toujours à nouveau le droit chemin à l’Église et à ses pasteurs ! Regarde l’humanité qui souffre, qui erre dans l’incertitude parmi tant d’interrogations ; vois la faim physique et psychologique qui la tourmente ! Donne aux hommes du pain pour le corps et pour l’âme ! Donne-leur du travail ! Donne-leur la lumière ! Donne-toi à eux ! Purifie-nous et sanctifie-nous tous ! Fais-nous comprendre que ce n’est qu’à travers la participation à ta Passion, à travers le « oui » à la croix, au renoncement, aux purifications que tu nous imposes, que notre vie peut mûrir et atteindre sa pleine réalisation. Rassemble-nous de toutes les extrémités de la terre. Unis ton Église, unis l’humanité déchirée ! Donne-nous ton salut ! Amen !

Pour lire l’homélie complète :

>>>Solennité du Corps et du Sang du Christ
[Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Portugais]

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SÉQUENCE

Sion, célèbre ton Sauveur,
Chante ton chef et ton pasteur
Par des hymnes et des chants.

Tant que tu peux, tu dois oser,
Car il dépasse tes louanges,
Tu ne peux trop le louer.

Le Pain vivant, le Pain de vie,
Il est aujourd’hui proposé
Comme objet de tes louanges.

Au repas sacré de la Cène,
Il est bien vrai qu’il fut donné
Au groupe des douze frères.

Louons-le à voix pleine et forte,
Que soit joyeuse et rayonnante
L’allégresse de nos coeurs !

C’est en effet la journée solennelle
Où nous fêtons de ce banquet divin
La première institution.

À ce banquet du nouveau Roi,
La Pâque de la Loi nouvelle
Met fin à la Pâque ancienne.

L’ordre ancien le cède au nouveau,
La réalité chasse l’ombre,
Et la lumière, la nuit.

Ce que fit le Christ à la Cène,
Il ordonna qu’en sa mémoire
Nous le fassions après lui.

Instruits par son précepte saint,
Nous consacrons le pain, le vin,
En victime de salut.

C’est un dogme pour les chrétiens
Que le pain se change en son corps,
Que le vin devient son sang.

Ce qu’on ne peut comprendre et voir,
Notre foi ose l’affirmer,
Hors des lois de la nature.

L’une et l’autre de ces espèces,
Qui ne sont que de purs signes,
Voilent un réel divin.

Sa chair nourrit, son sang abreuve,
Mais le Christ tout entier demeure
Sous chacune des espèces.

On le reçoit sans le briser,
Le rompre ni le diviser ;
Il est reçu tout entier.

Qu’un seul ou mille communient,
Il se donne à l’un comme aux autres,
Il nourrit sans disparaître.

Bons ou mauvais le consomment,
Mais pour un sort bien différent,
Pour la vie ou pour la mort.

Mort des pécheurs, vie pour les justes ;
Vois : ils prennent pareillement ;
Quel résultat différent !

Si l’on divise les espèces,
N’hésite pas, mais souviens-toi
Qu’il est présent dans un fragment
Aussi bien que dans le tout.

Le signe seul est partagé,
Le Christ n’est en rien divisé,
Ni sa taille ni son état
N’ont en rien diminué.

Le voici, le pain des anges,
Il est le pain de l’homme en route,
Le vrai pain des enfants de Dieu,
Qu’on ne peut jeter aux chiens.

D’avance il fut annoncé
Par Isaac en sacrifice,
Par l’agneau pascal immolé,
Par la manne de nos pères.

Ô bon Pasteur, notre vrai pain,
Ô Jésus, aie pitié de nous,
Nourris-nous et protège-nous,
Fais-nous voir les biens éternels
Dans la terre des vivants.

Toi qui sais tout et qui peux tout,
Toi qui sur terre nous nourris,
Conduis-nous au banquet du ciel
Et donne-nous ton héritage,
En compagnie de tes saints. Amen.

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

 

 

 

Devenir un seul pain, un seul corps

vendredi 24 avril 2015

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Ce pain que vous voyez sur l’autel, consacré par la parole de Dieu, c’est le corps du Christ. Ce calice consacré par la parole de Dieu, ou plutôt ce qu’il contient, c’est le sang du Christ. Dans ces éléments, le Seigneur a voulu transmettre à notre vénération, à notre amour, son corps et son sang qu’il a répandu pour la rémission de nos péchés. Si vous les avez reçus avec de bonnes dispositions, vous êtes ce que vous avez reçu. L’apôtre Paul déclare : « Tous, nous ne sommes qu’un seul pain, un seul corps » (1Co 10,17)…

Ce pain vous rappelle combien vous devez aimer l’unité. Ce pain a-t-il été fait d’un seul grain ? N’y avait-il pas d’abord un grand nombre de grains de froment ? Avant de prendre la forme du pain, ils étaient séparés. C’est l’eau qui les a unis après qu’ils aient été broyés ; si le froment n’est pas d’abord moulu et s’il n’est pas imbibé d’eau, on ne peut pas lui donner la forme d’un pain. De même, vous avez été comme broyés par l’humiliation des jeûnes et l’exorcisme des scrutins, puis l’eau du baptême est venue vous imprégner pour que vous puissiez prendre la forme du pain. Mais on ne peut pas faire de pain sans feu. Par quoi le feu est-il représenté ici ? Par le saint chrême, car l’huile qui alimente notre feu, c’est le sacrement de l’Esprit Saint…; le jour de la Pentecôte, l’Esprit Saint s’est révélé sous la forme de langues de feu… L’Esprit Saint vient donc ici comme le feu après l’eau, et vous devenez ce pain qui est le corps du Christ. Ce sacrement est donc comme un symbole de l’unité.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 227, 4e pour le jour de Pâques ; aux nouveaux baptisés, sur le sacrement

 

 

Le pain de la vie éternelle

mercredi 3 décembre 2014

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« Je suis le pain de vie, dit Jésus ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jn 6,35)… Il exprime ainsi par deux fois le rassasiement éternel où rien ne manque plus.

La Sagesse dit pourtant : « Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif » (Si 24,21). Le Christ, qui est la Sagesse de Dieu, n’est pas mangé pour rassasier dès à présent notre désir, mais pour nous faire désirer ce rassasiement ; et plus nous goûtons sa douceur, plus notre désir en est stimulé. C’est pourquoi ceux qui le mangent auront encore faim, jusqu’à ce que vienne le rassasiement. Mais lorsque leur désir aura été comblé, ils n’auront plus faim ni soif.

« Ceux qui me mangent auront encore faim. » Cette parole peut aussi s’entendre du monde futur, car il y a dans le rassasiement éternel comme une sorte de faim qui ne vient pas du besoin mais du bonheur. Le rassasiement n’y connaît pas de satiété ; le désir n’y connaît pas de gémissements. Le Christ, toujours admirable dans sa beauté est aussi toujours désirable, « lui que les anges désirent contempler » (1P 1,12). Ainsi, alors même qu’on le possède, on le désire ; alors même qu’on le tient, on le cherche, selon qu’il est écrit : « Sans relâche cherchez sa face » (Ps 104,4). Il est en effet toujours cherché, celui qui est aimé pour être possédé à jamais.

Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Le Sacrement de l’autel, PL 204, 690 (trad. Orval)

 

 

 

« Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas. »

jeudi 18 avril 2013

« J’avais faim, j’étais nu, j’étais sans logis. C’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). Le Pain de vie et l’affamé, mais un seul amour : seulement Jésus. Son humilité est tellement merveilleuse. Je peux comprendre sa majesté, sa grandeur parce qu’il est Dieu — mais son humilité dépasse ma compréhension, parce qu’il se fait Pain de vie afin que même un enfant aussi petit que moi puisse le manger et vivre.

Il y a quelques jours alors que je donnais la sainte communion à nos sœurs dans la maison mère, soudain je me suis rendu compte que je tenais Dieu entre mes deux doigts. La grandeur de l’humilité de Dieu. Vraiment « pas de plus grand amour » — pas de plus grand amour que l’amour du Christ (Jn 15,13). Vous devez souvent, j’en suis sûre, éprouver cette impression qu’à votre parole, entre vos mains, le pain devient le corps de Jésus, le vin devient le sang de Jésus. Comme il doit être grand votre amour du Christ ! Pas de plus grand amour que l’amour du prêtre pour le Christ, « son Seigneur et son Dieu » (Jn 20,28).

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Lettre à un prêtre, 17/02/1978, in Come, Be My Lignt (trad. Viens, sois ma lumière, Lethielleux 2008, p. 322)

 

 

 

« Moi, je suis le pain de la vie. »

mercredi 17 avril 2013

Vous avez demandé à passer trois mois seul avec Jésus [en retraite] ; cela vous ressemble bien. Mais si pendant ce temps la faim de Jésus dans le cœur de quelques membres de son peuple est plus grande que la vôtre, vous ne devriez pas rester seul avec Jésus tout le temps. Vous devez permettre à Jésus de vous transformer en pain pour être mangé par ceux avec qui vous êtes en contact. Laissez les gens vous dévorer ; par la parole et la présence vous proclamez Jésus… Même Dieu ne pouvait pas offrir de plus grand amour qu’en se donnant lui-même comme Pain de vie — pour être rompu, pour être mangé afin que vous et moi puissions manger et vivre, que nous puissions manger et satisfaire ainsi notre faim d’amour.

Et pourtant il ne semblait pas satisfait, car lui aussi avait faim d’amour. Il s’est donc fait l’affamé, l’assoiffé, le nu, le sans-logis et n’a cessé d’appeler : « J’avais faim, j’étais nu, j’étais sans logis. C’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). Le Pain de vie et l’affamé, mais un seul amour : seulement Jésus.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Lettre à un prêtre, 17/02/1978, in Come, Be My Light (trad. Viens, sois ma lumière, Lethielleux 2008, p. 322 rev.)

 

 

 

« Donne-nous de ce pain-là, toujours. »

mardi 16 avril 2013

Le premier signe de l’amour, c’est que Jésus nous a donné sa chair à manger, son sang à boire : voilà une chose inouïe, qui exige de nous admiration et stupeur. Le propre de l’amour est de toujours donner et de toujours recevoir. Or, l’amour de Jésus est à la fois prodigue et avide. Tout ce qu’il a, tout ce qu’il est, il le donne ; tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, il le prend.

Il a une faim immense… Plus notre amour le laisse agir, plus nous le goûtons amplement. Il a une faim immense, insatiable. Il sait bien que nous sommes pauvres, mais il n’en tient aucun compte. Il se fait lui-même pain en nous, faisant disparaître d’abord, dans son amour, nos penchants mauvais, fautes et péchés. Puis, quand il nous voit purs, il arrive avide pour prendre notre vie et la changer en la sienne, la nôtre pleine de péchés, la sienne pleine de grâce et de gloire, toute préparée pour nous, si seulement nous renonçons à nous-mêmes (Mt 16,24)… Tous ceux qui aiment me comprendront. Il nous fait le don d’une faim et d’une soif éternelles.

À cette faim et à cette soif, il donne en nourriture son corps et son sang. Quand nous les recevons avec dévouement intérieur, son sang plein de chaleur et de gloire coule de Dieu jusque dans nos veines. Le feu prend au fond de nous et le goût spirituel nous pénètre l’âme et le corps, le goût et le désir. Il nous donne de ressembler à ses vertus ; il vit en nous et nous vivons en lui.

Bienheureux Jan van Ruusbroec (1293-1381), chanoine régulier

 

 

Plus que du pain…

dimanche 19 août 2012

C’est pour bien davantage qu’un peu de pain, destiné à devenir ordure après la digestion, que l’on doit me suivre. Ce n’est pas pour la nourriture qui emplit le ventre, mais pour celle qui nourrit l’âme, car vous n’êtes pas seulement des animaux qui doivent brouter et ruminer, ou fouiller avec le groin et s’engraisser. Mais vous êtes des âmes! C’est cela que vous êtes! La chair c’est le vêtement, l’être c’est l’âme. C’est elle qui est immortelle. La chair, comme tout vêtement, s’use et finit, et ne mérite pas qu’on s’en occupe comme si c’était une perfection à laquelle il faut donner tous ses soins. Cherchez donc ce qu’il est juste de se procurer, non ce qui est injuste. Cherchez à vous procurer non la nourriture qui périt, mais celle qui dure pour la vie éternelle. Celle-là, le Fils de l’homme vous la donnera toujours, quand vous la voudrez. Car le Fils de l’homme a à sa disposition tout ce qui vient de Dieu et peut vous le donner; Lui est Maître, et Maître magnanime, des trésors de Dieu Père qui a imprimé sur Lui son sceau pour que les yeux honnêtes ne soient pas confondus.

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie
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« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim. »

dimanche 5 août 2012

Dans les Écritures, il est question de la tendresse de Dieu pour le monde, et nous lisons que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils » Jésus (Jn 3,16) pour qu’il soit comme nous, et qu’il nous apporte la bonne nouvelle que Dieu est amour, que Dieu vous aime et qu’il m’aime. Dieu veut que nous nous aimions les uns les autres comme il aime chacun d’entre nous (cf Jn 13,34).

Nous savons tous, en regardant la croix, à quel point Jésus nous a aimés. Lorsque nous regardons l’eucharistie nous savons combien il nous aime maintenant. C’est pourquoi il s’est fait lui-même « pain de vie » afin de satisfaire notre faim pour son amour, et puis, comme si ce n’était pas suffisant pour lui, il s’est fait lui-même l’affamé, l’indigent, le sans-abri, afin que vous et moi puissions satisfaire sa faim pour notre amour humain. Car c’est pour cela que nous avons été créés, pour aimer et être aimés.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
The Word To Be Spoken, ch. 6 (trad. Jésus, celui qu’on invoque, p. 85)

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lundi 18 juin 2012