ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘or’

L’or, l’encens et la myrrhe

dimanche 2 janvier 2022

Guidés par l’étoile, les mages venant d’Orient jusqu’à Bethléem sont entrés dans la maison où la bienheureuse Vierge Marie demeurait avec l’enfant ; ouvrant leurs trésors, ils ont offert trois dons au Seigneur : l’or, l’encens et la myrrhe, par lesquels ils l’ont confessé vrai Dieu, vrai homme et vrai roi.

Ce sont bien les dons que la sainte Église ne cesse d’offrir à Dieu son Sauveur. Elle offre l’encens lorsqu’elle le confesse et croit en lui comme étant le véritable Seigneur, créateur de l’univers ; elle offre la myrrhe lorsqu’elle affirme qu’il a pris la substance de notre chair, dans laquelle il a voulu souffrir et mourir pour notre salut ; elle offre l’or quand elle n’hésite pas à proclamer qu’il règne éternellement avec le Père et l’Esprit Saint. (…)

Cette offrande peut recevoir un autre sens mystique. Selon Salomon, l’or signifie la sagesse céleste : « Le trésor le plus désirable se trouve dans la bouche du sage » (cf Pr 21,20) (…) Selon le psalmiste, l’encens symbolise la prière pure : « Que ma prière, Seigneur, s’élève devant toi comme un encens » (Ps 140,2). Car, si notre prière est pure, elle exhale vers Dieu un parfum plus pur que la fumée de l’encens ; et de même que cette fumée monte vers le ciel, ainsi notre prière se dirige vers le Seigneur. La myrrhe symbolise la mortification de notre chair. Donc nous offrons l’or au Seigneur lorsque nous resplendissons devant lui par la lumière de la sagesse céleste. (…) Nous lui offrons de l’encens lorsque nous élevons vers lui une prière pure. Et de la myrrhe lorsque, par l’abstinence, « mortifiant notre chair avec ses vices et ses convoitises » (Ga 5,24), nous portons la croix à la suite de Jésus.

Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123)

 

 

Aïn

lundi 8 août 2011

J’ai pratiqué le droit et la justice ; Ne m’abandonne pas à mes oppresseurs !
Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur ; Que les orgueilleux ne m’oppriment pas !
Mes yeux languissent après ta délivrance, Après la parole de ta justice.
Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et m’enseigne tes statuts.
Je suis ton serviteur ; rends-moi intelligent, Pour que je connaisse tes témoignages.
Il est temps que l’Éternel agisse ; Ils ont renversé ta loi.
C’est pourquoi j’aime tes commandements Plus que l’or, même que l’or fin.
C’est pourquoi j’estime droits tous tes commandements, Et je hais toute voie de mensonge.

Psaume 119

.

Ayin, qui est un « oeil », apporte la vision et la perspicacité pour sortir du conditionnement du Samekh ; les idées fausses s’y brisent et les oeillères tombent. Le sens de Ayin est aussi la « source », ainsi il est la « vision de la source », l’aptitude à percevoir toutes choses. Ayin est le passage dans le domaine limité du visible, et montre des apparences, qui dans certains cas, sont trompeuses. C’est le symbole de : vision, perception, point de vue, révélation, théorie, réflexion de l’âme, passage de l’invisible au visible.

.

Épiphanie du Seigneur

dimanche 2 janvier 2011

L’or, l’encens et la myrrhe

Guidés par l’étoile, les mages venant d’Orient jusqu’à Bethléem sont entrés dans la maison où la bienheureuse Vierge Marie demeurait avec l’enfant ; ouvrant leurs trésors, ils ont offert trois dons au Seigneur : l’or, l’encens et la myrrhe, par lesquels ils l’ont confessé vrai Dieu, vrai homme et vrai roi.

Ce sont bien les dons que la sainte Eglise ne cesse d’offrir à Dieu son Sauveur. Elle offre l’encens lorsqu’elle le confesse et croit en lui comme étant le véritable Seigneur, créateur de l’univers ; elle offre la myrrhe lorsqu’elle affirme qu’il a pris la substance de notre chair, dans laquelle il a voulu souffrir et mourir pour notre salut ; elle offre l’or quand elle n’hésite pas à proclamer qu’il règne éternellement avec le Père et l’Esprit Saint…