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Archive pour le mot-clef ‘Mystères de Dieu’

« Invite les pauvres. »

lundi 5 novembre 2012

Dieu, ému par la grande détresse de l’homme, lui a donné la Loi et les prophètes, après lui avoir donné la loi non écrite de la nature (cf Rm 1,26)…; finalement, il s’est livré lui-même pour la vie du monde. Il nous a prodigué des apôtres, des évangélistes, des docteurs, des pasteurs, des guérisons, des prodiges. Il nous a ramenés à la vie, a détruit la mort, a triomphé de celui qui nous avait vaincus, nous a donné l’Alliance préfigurative, l’Alliance en vérité, les charismes de l’Esprit Saint, le mystère du salut nouveau…

Dieu nous comble de biens spirituels, si nous voulons les recevoir : n’hésite pas à venir en aide à ceux qui en ont besoin. Donne surtout à celui qui te demande, et même avant qu’il demande, faisant inlassablement aumône de la doctrine spirituelle… A défaut de ces dons, propose-lui au moins des services plus modestes : donne-lui à manger, offre-lui de vieux habits, fournis-lui des médicaments, bande ses plaies, interroge-le sur ses épreuves, enseigne-lui la patience. Approche-toi de lui sans crainte. Pas de danger que tu t’en trouves plus mal ou que tu contractes sa maladie… Appuie-toi sur la foi ; que la charité triomphe de tes réticences… Ne méprise pas tes frères, ne reste pas sourd à leurs appels, ne les fuis pas. Vous êtes membres d’un même corps (1Co 12,12s), même si lui est brisé par le malheur ; de même qu’à Dieu, « à toi le pauvre est confié » (Ps 9,35).

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque et docteur de l’Église
Sermon sur l’amour des pauvres ; PG 35, 858 (trad. coll. Icthus, t. 6, p. 124 rev.)

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Transfiguration de Marie

mercredi 3 mars 2010

« Tu arrives à propos, Simon. Je vous ai voulu ici pour vous faire connaître Marie. Beaucoup d’entre vous, vous connaissez Marie comme « mère », certains comme « épouse ». Mais personne ne connaît Marie comme « vierge ». Moi, je veux vous la faire connaître dans ce jardin en fleurs dans lequel votre cœur vient plein de désir dans les séparations forcées et comme pour se reposer des fatigues de l’apostolat.

Je vous ai écouté parler, vous, apôtres, disciples et parents, et j’ai perçu vos impressions, vos souvenirs, vos jugements sur ma Mère. Je vais vous transfigurer tout cela, très admirable mais encore très humain, en une connaissance surnaturelle. Car ma Mère, avant Moi, doit être transfigurée aux yeux de ceux qui le méritent le plus, pour la montrer telle qu’elle est. Vous, vous voyez une femme. Une femme, qui par sa sainteté, vous paraît différente des autres, mais que vous voyez en réalité comme une âme enveloppée par la chair, comme celle de toutes les femmes ses sœurs. Mais maintenant je veux dévoiler l’âme de ma Mère, sa véritable et éternelle beauté.

244> Viens ici, ma Mère. Ne rougis pas, ne te retire pas intimidée, suave colombe de Dieu. Ton Fils est la Parole de Dieu, et il peut parler de toi et de ton mystère, de tes mystères, ô sublime Mystère de Dieu. Assoyons-nous ici, à l’ombre légère des arbres en fleurs, près de la maison, près de ta sainte demeure. Ainsi ! Levons cette tenture ondoyante et qu’il sorte des flots de sainteté et de Paradis de cette demeure virginale, pour nous saturer tous de toi… Oui, Moi aussi. Que je me parfume de toi, Vierge parfaite, pour que je puisse supporter les puanteurs du monde, pour que je puisse voir la candeur avec ma pupille saturée de ta Candeur. Ici, Margziam, Jean, Etienne, et vous sœurs disciples, bien en face de la porte ouverte sur la demeure chaste de celle qui est la Chaste entre toutes les femmes. Et en arrière, vous, mes amis. Et ici, à mes côtés, toi, ma Mère bien-aimée.

Evangile selon Maria Valtorta (5-36)