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Archive pour le mot-clef ‘miracle eucharistique’

mardi 17 janvier 2012

vendredi 21 août

vendredi 3 avril 2009

miracle-eucharistiqueLe miracle eucharistique de Lanciano est le plus ancien de tous ceux où les saintes Espèces furent changées en chair et en sang : il remonte, en effet, au VIIIe siècle. Mais par les analyses qui furent faites de ses « reliques » en 1970-71 et en 1973-74, ce prodige est redevenu étonnamment actuel et jamais on n’a vu une simple tradition, qui remonte à douze siècles, confirmée par la science avec une telle netteté.

Lanciano (Le nom ancien de Lanciano fut Anxa, Anxanum ou Ansanum. Ce dernier terme se transforma en Lanzanum, mot qui évoque celui de « lancia », la lance : cette arme figurait dans les armes angevines de la cité, par allusion à sa participation aux croisades et peut-être aussi parce que, selon la tradition, le soldat Longin était originaire de ce pays), petite cité des Abruzzes, est située à 4 km environ de l’autoroute Pescara-Bari qui longe l’Adriatique, un peu au sud de Chieti. Dans une petite église dédiée à saint Legonziano – (que l’on a voulu identifier à saint Longin, le soldat qui transperça le côté et le Coeur du Christ mort en croix) – un moine basilien, qui célébrait la messe en rite latin (Il utilisait en tout cas, comme les latins, une hostie de forme ronde et non point comme les grecs une hostie carrée de pain fermenté), après la consécration se mit à douter de la présence réelle du Christ sous les saintes Espèces. C’est alors que, sous les yeux de ce prêtre, l’hostie se changea en un morceau de chair et le vin consacré en du sang réel qui se coagula en cinq caillots irréguliers de formes et de grosseurs différentes.

Le miracle fut consigné sur un très ancien parchemin, mais celui-ci, dans la première moitié du XVe siècle, fut volé aux franciscains par deux moines basiliens. On ne possède aujourd’hui sur le miracle que des textes remontant aux XVIe et XVIIe siècles, c’est-à-dire au moins huit cents ans après l’événement. Mais une tradition constante garda le souvenir du prodige et surtout les reliques en furent conservées.