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Archive pour le mot-clef ‘Marie auxiliatrice’

Avocate, d’Auxiliatrice, d’Aide et de Médiatrice…

mardi 21 juillet 2015

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La bienheureuse Vierge, dont la prédestination à la maternité divine est allée de pair, de toute éternité, avec celle de l’incarnation du Verbe de Dieu, a été sur cette terre, par disposition de la divine Providence, la Mère du divin Rédempteur, l’associée du Seigneur la plus généreuse qui fut, et son humble servante. Elle qui a conçu le Christ, l’a enfanté, l’a nourri, l’a présenté au Père dans le Temple et qui a souffert avec son Fils mourant sur la croix, elle a coopéré d’une manière toute spéciale à l’œuvre du Sauveur par son obéissance, sa foi, son espérance et son ardente charité. Elle a vraiment collaboré à la restauration de la vie surnaturelle dans les âmes. Voilà pourquoi elle a été pour nous une mère dans l’ordre de la grâce.

Cette maternité de Marie dure sans cesse, selon le plan de la grâce… En effet, élevée au ciel, elle n’a pas déposé cette fonction salvifique, mais elle continue, par son intercession, à nous obtenir des grâces en vue de notre salut éternel. Dans son amour maternel, elle s’occupe des frères de son Fils qui sont encore des pèlerins et qui sont en butte aux dangers et aux difficultés, jusqu’à ce qu’ils soient parvenus au bonheur de la patrie. C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée sous les titres d’Avocate, d’Auxiliatrice, d’Aide et de Médiatrice…

Aucun être créé ne peut jamais figurer sur le même plan que le Verbe incarné, notre Rédempteur. Mais, de même que les ministres sacrés et le peuple fidèle participent de façon variée au sacerdoce du Christ et que la bonté unique de Dieu est réellement répandue dans tout ce qu’il a créé de bien des manières, de même également la médiation unique du Rédempteur n’exclut pas mais suscite plutôt chez les créatures une coopération variée, qui provient de la source unique.

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l’Eglise « Lumen gentium » §61-62

 

 

 

Fête de Marie Auxiliatrice

mardi 24 mai 2011
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Le 24 mai est un jour important dans la famille salésienne car c’est la fête de Marie auxiliatrice. En effet, Marie tenait une place privilégiée dans la vie de Don Bosco.
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Marie auxiliatrice, une présence active
« Il ne faut pas faire attention aux rêves » réplique la grand-mère à Jean qui vient de lui raconter son rêve de la nuit passée. Il a neuf ans. Dans ce rêve, Marie, bergère d’un troupeau, lui demande de conduire ses enfants égarés. Rêve d’un instant…
Et pourtant, l’épisode revient dans la vie de Jean Bosco, à la façon d’un feuilleton aux multiples facettes. Au fil du temps, ces songes apparaissent comme des rendez-vous fixés par la Dame. À trois reprises, elle lui indique le lieu de sa mission : un quartier mal famé où seront construites trois églises de tailles différentes. Un peu plus tard, elle lui transmet un ruban où est écrit le mot « obéissance ». Face aux départs de prêtres qui venaient l’aider, Marie lui conseille de créer une congrégation. Pour la fondation de l’Institut des Salésiennes, Marie doit insister, car Don Bosco rétorque aux jeunes filles aspirant à une telle création : « Je n’ai pas le temps, je ne peux rien pour vous. » Alors la Dame renouvelle sa requête. Jean Bosco se laisse finalement bousculer par la volonté de Marie.
Jean Bosco fera ainsi connaître la Dame à ses jeunes et les invitera à lui faire confiance. Marie n’est pas éloignée de leurs préoccupations. Une présence active sur la cour de récréation, dans leurs études, les moments de fête et les temps difficiles. Le souci de Jean Bosco est de leur montrer que la Vierge Marie n’est pas uniquement celle que l’on exalte en récitant le Magnificat. Elle accompagne les évolutions de chacun, permettant aux « petits », à ceux qui sont mis à l’écart, de prendre toute leur place. C’est de cette façon qu’est lancée la Compagnie de l’Immaculée dont fait partie Dominique Savio. Ce petit groupe se retrouve à la fois pour des temps de prière et pour suivre des jeunes en difficulté au sein du Valdocco.
Au terme de sa vie, Jean Bosco dira de la Dame : « C’est elle qui a tout fait.»

Marie dans nos vies…
À travers l’Histoire, Marie est invoquée sous le nom d’Avocate, d’Auxiliatrice, d’Aide et de Médiatrice, Secours des Chrétiens, Immaculée… Que de titres n’a-t-elle pas reçu ! Pourtant elle n’attendait qu’une seule chose : la venue du Messie, celui qui allait libérer le peuple d’Israël. Tout au long de sa vie, elle aura accompagné son fils durant son éducation puis sur le chemin de sa mission. Elle ne l’aura pas toujours compris et pourtant elle portait tous les événements passés dans la prière.
Nos vies sont marquées par des situations qui nous dépassent. La mort, la souffrance, la maladie… sont souvent vécues comme une non-action de Dieu : « Que fait donc le bon Dieu ? Pourquoi croire s’il ne fait rien ? »

À son époque, Jésus n’a pas éliminé les mille et une détresses auxquelles il était confronté. Il faisait un bout de chemin avec les gens. Il importait pour lui de se mettre à leur écoute, le temps d’une rencontre, courte mais essentielle, pour remettre les personnes en marche, redonner un sens à leur vie.
Au pied de la croix, Marie accueille les dernières paroles de Jésus : « Femme, voilà ton fils. » Puis il dit au disciple qu’il aimait : « Voilà ta mère. » Alors qu’elle vit le drame de la mort de son fils, celui-ci l’invite à dépasser cette épreuve en accueillant une nouvelle mission : devenir la mère de toute l’humanité.
Comme une mère attentive à tous ses enfants, Marie se fait éducatrice. Elle nous invite à accueillir les imprévus de la vie, à nous laisser bousculer, à avancer dans notre pèlerinage terrestre. Elle nous demande de faire fructifier nos talents et de les mettre au service de nos frères. Ainsi, serons-nous signes de la construction du Royaume de Dieu, présent au cœur de nos vies. Laissons résonner en nous ces paroles qu’elle adresse aux serviteurs des noces de Cana : « Faites tout ce qu’il vous dira ! » Sans cesse, Marie nous renvoie à Celui qu’elle a suivi tout au long de sa vie ; un Dieu qui nous libère du chacun-pour-soi pour être solidaire de ceux qui nous entourent.

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