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Archive pour le mot-clef ‘jugement’

Huitième jour de la neuvaine au Christ Roi

vendredi 22 novembre 2013

Tous seront là devant le Fils de l’homme. Une multitude infinie de corps rendus par la terre et la mer et recomposés après avoir été poussière pendant si longtemps, et les esprits dans les corps. À chaque chair revenue sur les squelettes correspondra son propre esprit qui l’animait autrefois. Et ils seront debout devant le Fils de l’homme, splendide dans sa divine Majesté, assis sur le trône de sa gloire soutenu par ses anges. Et Il séparera les hommes entre eux en mettant d’un côté les bons et de l’autre les mauvais, comme un berger sépare les brebis des boucs, et Il mettra ses brebis à droite et les boucs à gauche. Et de sa douce voix et avec son aspect bienveillant Il dira à ceux qui, paisibles et beaux d’une beauté glorieuse dans la splendeur d’un corps saint, le regarderont avec tout l’amour de leurs cœurs: « Venez, ô bénis de mon Père, prenez possession du Royaume préparé pour vous depuis l’origine du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’ai été pèlerin et vous m’avez logé, j’ai été nu et vous m’avez revêtu, malade et vous êtes venus me rendre visite, prisonnier et vous êtes venus me réconforter ». Et les justes Lui demanderont: « Quand donc, Seigneur, t’avons-nous vu affamé pour te donner à manger, assoiffé pour te donner à boire? Quand donc t’avons-nous vu pèlerin pour t’accueillir, nu pour te revêtir? Quand t’avons-nous vu malade et prisonnier, pour être venus te rendre visite? » Et le Roi des rois leur dira: « En vérité, je vous le dis: quand vous avez fait une de ces choses à un des plus humbles parmi mes frères, alors c’est à Moi que vous l’avez fait ».

De « L’Evangile tel qu’Il m’a été révélé » de Maria Valtorta

 

 

 

Sixième jour de la neuvaine du Christ Roi

mercredi 20 novembre 2013

En effet le Fils de l’homme, quand il viendra pour la seconde fois, sera semblable à l’éclair qui sort du levant et glisse jusqu’au couchant en moins de temps qu’il n’en faut pour le battement d’une paupière. Et il glissera sur le grand Corps, devenu soudainement Cadavre, suivi de ses anges resplendissants, et il jugera. Partout où sera le corps, se réuniront les aigles. Et tout de suite après la tribulation de ces derniers jours dont on vous a parlé – je parle maintenant de la fin du temps et du monde et de la résurrection des ossements dont ont parlé les prophètes -le soleil s’obscurcira, et la lune ne donnera plus de lumière, et les étoiles du ciel tomberont comme les grains d’une grappe trop mûre secouée par un vent de tempête, et les puissances des Cieux trembleront. Et alors, dans le firmament obscurci, apparaîtra fulgurant le signe du Fils de l’homme, et toutes les nations de la Terre pleureront, et les hommes verront le Fils de l’homme qui viendra sur les nuées du ciel avec une grande puissance et une grande gloire. Et Lui commandera à ses anges de moissonner et de vendanger, et de séparer l’ivraie du bon grain, et de jeter le raisin dans la cuve, car il sera venu le temps de la grande récolte des descendants d’Adam, et il n’y aura plus besoin de garder des grappillons ou de la semence, car l’espèce humaine ne se perpétuera plus jamais sur la Terre morte. Et il commandera à ses anges de réunir à grand son de trompe les élus des quatre vents, d’une extrémité à l’autre du ciel pour qu’ils soient à côté du Divin Juge pour juger avec Lui les derniers vivants et ceux qui seront ressuscités. Apprenez du figuier une ressemblance: quand vous voyez ses branches s’attendrir et mettre des feuilles, vous savez que l’été est proche. De même aussi, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Christ va venir. En vérité je vous dis: elle ne passera pas cette génération qui n’a pas voulu de Moi avant que tout cela se produise. Ma parole ne tombera pas. Ce que je dis sera. Le cœur et la pensée des hommes peuvent changer, mais ma parole ne change pas. Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront pas.

De « L’Evangile tel qu’Il m’a été révélé » de Maria Valtorta

 

 

 

 

 

 

« Celui qui est bien formé sera comme son maître. »

vendredi 13 septembre 2013

oeil-zoe-meilleur-autoportrait_10707« Le disciple n’est pas au-dessus de son maître. » Pourquoi juges-tu, alors que le Maître ne juge pas encore ? Car il n’est pas venu juger le monde, mais lui faire grâce (Jn 12,47). Entendue dans ce sens, la parole du Christ devient : « Si je ne juge pas, ne juge pas non plus, toi qui es mon disciple. Il se peut que tu sois coupable de fautes plus graves que celui que tu juges. Quelle ne sera pas ta honte quand tu en prendras conscience ! »

Le Seigneur nous donne le même enseignement dans la parabole où il dit : « Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère ? » Il nous convainc par des arguments irréfutables de ne pas vouloir juger les autres, et de scruter plutôt nos cœurs. Ensuite il nous demande de chercher à nous libérer des désirs déréglés qui y sont installés, en demandant cette grâce à Dieu. C’est lui, en effet, qui guérit ceux qui ont le cœur brisé et nous délivre de nos maladies spirituelles. Car si les péchés qui t’accablent sont plus grands et plus graves que ceux des autres, pourquoi leur fais-tu des reproches sans te soucier des tiens ?

Tous ceux qui veulent vivre avec dévotion, et surtout ceux qui ont la charge d’instruire les autres, tireront nécessairement profit de ce précepte. S’ils sont vertueux et sobres, donnant par leurs actions l’exemple de la vie vécue selon l’Évangile, ils reprendront avec douceur ceux qui ne sont pas encore résolus à agir de même.

Saint Cyrille d’Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Luc, 6 ; PG 72, 601 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 402 rev.)

 

 

 

 

« Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. »

mardi 12 février 2013

Parfois, nous ne nous apercevons pas combien nous sommes aveugles. Nous agissons mal et nous donnons les pires excuses. Nous sommes fréquemment mus par la passion, et nous essayons de faire passer cela pour du zèle. Nous relevons de petites fautes chez les autres, et nous nous en permettons de plus grandes. Nous sommes prompts à déceler et à condamner les travers d’autrui, mais nous ne prenons pas garde à ce que nous leur faisons supporter. Celui qui se jugerait équitablement lui-même n’aurait plus le courage de juger sévèrement les autres.

Un chrétien prend soin de sa propre vie avant toute chose, et celui qui se surveille attentivement se garde bien ensuite de critiquer la conduite des autres. Tu ne seras jamais une personne vraiment intérieure si tu ne t’efforces pas de te taire au sujet de ton prochain pour t’occuper principalement de toi-même… Celui qui aime Dieu compte pour peu de chose tout ce qui est au-dessous de Dieu, car Dieu seul, éternel, immense, qui comble tout, est le réconfort de l’âme et la vraie joie du cœur…

Ton repos sera tranquille si ton cœur ne te reproche rien ; ne cherche d’autre joie que celle d’avoir fait le bien. Les méchants ne connaîtront jamais la véritable joie ; ils ne posséderont pas la paix intérieure, car « il n’y a pas de paix pour les impies » (Is 57,21)… Ceux qui ont la conscience pure seront facilement calmes et heureux. Tu ne deviendras pas plus saint parce qu’on te louera, ni plus ignoble parce qu’on te blâmera. Tu resteras ce que tu es ; tout ce qu’on pourra dire de toi ne te fera pas paraître plus grand aux yeux de Dieu. Si tu prêtes seulement attention à ce que tu es véritablement, tu t’inquiéteras peu de l’opinion des hommes à ton sujet. « L’homme voit le visage, mais Dieu voit le cœur » (1S 16,7).

Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre II, ch 5-6 (trad. Ravinaud, Médiaspaul 1989, p. 73)

 

 

2013

jeudi 10 janvier 2013

« Mes frères, nous n’avons encore rien fait jusqu’à maintenant : commençons donc dès aujourd’hui. »

C’est à lui-même que St François adressait cette exhortation, humblement : en ce début d’année, faisons-la nôtre. C’est vrai, nous n’avons encore rien fait, ou si peu ! Les années se sont succédé sans que nous ne nous soyons demandé ce que nous avons pu en faire ; n’y avait-il donc rien à modifier, à ajouter ou à retrancher dans notre conduite ?

Nous avons vécu avec insouciance, comme si le jour ne devait jamais venir où le Juge éternel nous rappellera à Lui, et où nous devrons rendre compte de nos actions et de ce que nous aurons fait de notre temps.

Et pourtant, c’est de chaque minute qu’il nous faudra très précisément rendre compte, de chaque grâce, de chaque inspiration de l’Esprit, de chaque occasion de faire le bien qui se sera présentée. La plus légère transgression de la Loi divine sera prise en considération !

Padre Pio da Pietrelcina, Tempo natalizio

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« Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. »

mercredi 28 novembre 2012

En quoi les jugements de Dieu sont-ils justes ? En ce sens que c’est par l’effort et les épreuves que l’on parvient à la récompense au ciel. De même que par le jugement des hommes la couronne d’un prix est attribuée aux athlètes qui combattent, de même la palme de la victoire est accordée par le jugement de Dieu aux chrétiens qui luttent (cf 1Co 9,25). « Je donnerai à celui qui est vainqueur de s’asseoir à ma droite », dit le Seigneur (Ap 3,21).

Comme l’argent est affiné par le feu, notre vie est éprouvée par le feu, afin que la force de notre vertu soit manifestée dans les combats… En effet, que faisons-nous de grand si nous louons Dieu dans le bien-être, quand rien de désagréable ne vient nous troubler ? Ce qui est admirable, c’est si tu loues le jugement de Dieu au milieu des difficultés et des vexations, si tu ne te révoltes pas dans la privation, si elle ne t’empêche pas de louer sa justice. Plus les épreuves sont grandes, plus la consolation qui t’est réservée sera riche. Cependant, pour ne pas tomber, plus tu te verras en butte à de rudes épreuves, plus tu dois prier le Verbe de Dieu de t’apporter des encouragements.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Sermon10 sur le psaume 118

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« Ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. »

mercredi 18 avril 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,16-21.

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Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ;
mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. »

Que nous dit la croix du Christ, qui est le dernier mot, pour ainsi dire, de son message et de sa mission messianiques ? Certes, elle n’est pas encore la parole ultime du Dieu de l’Alliance, qui ne sera prononcée qu’aux lueurs de cette aube où les femmes d’abord puis les apôtres, venus au tombeau du Christ crucifié, le trouveront vide et entendront pour la première fois cette annonce : « Il est ressuscité ». Ils la rediront à leur tour, et ils seront les témoins du Christ ressuscité.

Toutefois, même dans la glorification du Fils de Dieu, la croix ne cesse d’être présente, cette croix qui — à travers tout le témoignage messianique de l’Homme-Fils qui a subi la mort sur elle — parle et ne cesse jamais de parler de Dieu-Père, qui est toujours fidèle à son amour éternel envers l’homme. Car « Il a tellement aimé le monde — donc l’homme dans le monde — qu’il a donné son Fils unique, afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle ».

Croire dans le Fils crucifié signifie « voir le Père » (Jn 14,9), signifie croire que l’amour est présent dans le monde, et que cet amour est plus puissant que les maux de toutes sortes dans lesquels l’homme, l’humanité et le monde sont plongés. Croire en un tel amour signifie croire dans la miséricorde. Celle-ci en effet est la dimension indispensable de l’amour. Elle est comme son deuxième nom, et elle est en même temps la manière propre dont il se révèle et se réalise pour s’opposer au mal qui est dans le monde, qui tente et assiège l’homme, s’insinue jusque dans son cœur et peut « le faire périr dans la géhenne » (Mt 10,28).

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Dives in misericordia », § 7 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

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« Paraître debout devant le Fils de l’homme. »

samedi 26 novembre 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,34-36.

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Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste.
Comme un filet, il s’abattra sur tous les hommes de la terre.
Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme.

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,20-28.

jeudi 24 novembre 2011

Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche.
Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville,
car ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l’Écriture.
Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple.
Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu’à ce que le temps des païens soit achevé.
Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête.
Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche.

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Huitième jour de la neuvaine au Christ Roi

vendredi 18 novembre 2011

Tous seront là devant le Fils de l’homme. Une multitude infinie de corps rendus par la terre et la mer et recomposés après avoir été poussière pendant si longtemps, et les esprits dans les corps. À chaque chair revenue sur les squelettes correspondra son propre esprit qui l’animait autrefois. Et ils seront debout devant le Fils de l’homme, splendide dans sa divine Majesté, assis sur le trône de sa gloire soutenu par ses anges. Et Il séparera les hommes entre eux en mettant d’un côté les bons et de l’autre les mauvais, comme un berger sépare les brebis des boucs, et Il mettra ses brebis à droite et les boucs à gauche. Et de sa douce voix et avec son aspect bienveillant Il dira à ceux qui, paisibles et beaux d’une beauté glorieuse dans la splendeur d’un corps saint, le regarderont avec tout l’amour de leurs cœurs: « Venez, ô bénis de mon Père, prenez possession du Royaume préparé pour vous depuis l’origine du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’ai été pèlerin et vous m’avez logé, j’ai été nu et vous m’avez revêtu, malade et vous êtes venus me rendre visite, prisonnier et vous êtes venus me réconforter ». Et les justes Lui demanderont: « Quand donc, Seigneur, t’avons-nous vu affamé pour te donner à manger, assoiffé pour te donner à boire? Quand donc t’avons-nous vu pèlerin pour t’accueillir, nu pour te revêtir? Quand t’avons-nous vu malade et prisonnier, pour être venus te rendre visite? » Et le Roi des rois leur dira: « En vérité, je vous le dis: quand vous avez fait une de ces choses à un des plus humbles parmi mes frères, alors c’est à Moi que vous l’avez fait ».

De « L’Evangile tel qu’Il m’a été révélé » de Maria Valtorta

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