ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘Fils de Dieu’

Fête de saint Barthélémy, apôtre

lundi 24 août 2015

barthelemyL’évangéliste Jean nous rapporte que, lorsque Jésus voit Nathanaël s’approcher, il s’exclame : « Voici un véritable fils d’Israël, un homme qui ne sait pas mentir ». Il s’agit d’un éloge qui rappelle le texte d’un psaume : « Heureux l’homme…dont l’esprit est sans fraude » (Ps 31,2), mais qui suscite la curiosité de Nathanaël ; il réplique avec étonnement : « Comment me connais-tu ? » La réponse de Jésus n’est pas rapidement compréhensible.

Il dit : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu ». Nous ne savons pas ce qui s’est passé sous ce figuier. Il est évident qu’il s’agit d’un moment décisif dans la vie de Nathanaël. Il se sent touché au plus profond du cœur par ces paroles de Jésus, il se sent compris et il comprend : cet homme sait tout sur moi, il sait et connaît le chemin de la vie, je peux réellement faire confiance à cet homme. Et ainsi, il répond par une profession de foi limpide et belle en disant : « Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël ! »

Dans cette confession apparaît un premier pas important dans l’itinéraire d’adhésion à Jésus. Les paroles de Nathanaël mettent en lumière un double aspect complémentaire de l’identité de Jésus : il est reconnu aussi bien dans sa relation spéciale avec Dieu le Père, dont il est le Fils unique, que dans son rapport au peuple d’Israël, dont il est déclaré le roi, un qualificatif propre au Messie attendu. Nous ne devons jamais perdre de vue ni l’une ni l’autre de ces deux composantes, car si nous proclamons seulement la dimension céleste de Jésus, nous risquons d’en faire un être éthéré et évanescent, et si au contraire nous ne reconnaissons que sa situation concrète dans l’histoire, nous finissons par négliger la dimension divine qui précisément le qualifie.

Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Audience générale du 04/10/06 (© Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

« Personne ne connaît le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

mercredi 15 juillet 2015

10242495

Le Père est celui de qui vient tout ce qui existe. Lui-même, dans le Christ et par le Christ, est l’origine de tout. En plus, il est en lui-même son être, et il ne reçoit pas d’ailleurs ce qu’il est… Il est infini parce qu’il n’est pas en quelque endroit, mais que tout est en lui… Il est toujours avant le temps, le temps vient de lui. Si ta pensée lui court après et si tu crois atteindre les limites de son être, tu le trouveras toujours, car lorsque tu progresses sans cesse vers lui, le but où tu te diriges est toujours plus loin… Telle est la vérité du mystère de Dieu, telle est l’expression de la nature incompréhensible du Père… Pour l’exprimer, la parole ne peut que se taire ; pour le sonder, la pensée reste inerte ; et pour le saisir, l’intelligence se sent à l’étroit.

Et pourtant, ce nom de Père indique sa nature : il n’est que Père. Car il ne reçoit pas d’ailleurs, à la manière des hommes, le fait d’être Père. Il est l’Éternel Inengendré… Il est connu seulement du Fils, puisque « personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils a voulu le révéler », et « personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père. » Tous deux se connaissent l’un l’autre et cette connaissance mutuelle est parfaite. Donc, puisque « personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils », n’ayons du Père que la pensée conforme à ce que nous en a révélé le Fils, qui seul est « le témoin fidèle » (Ap 1,5).

Mieux vaut penser à ce qui concerne le Père que d’en parler. Car toute parole est impuissante à traduire ses perfections… Nous ne saurions que reconnaître sa gloire, en avoir une certaine idée et essayer de la préciser par notre imagination. Mais le langage de l’homme ressent son impuissance et les mots n’expliquent pas la réalité telle qu’elle est… Ainsi, on a beau reconnaître Dieu, il faut renoncer à le nommer : quels que soient les mots employés, ils ne pourraient pas exprimer Dieu tel qu’il est, ni traduire sa grandeur… Il nous faut croire en lui, essayer de le comprendre et l’adorer ; ce faisant, nous parlerons de lui.

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l’Église
La Trinité 2, 6-7 (trad. DDB 1981, p. 67s rev.)

 

 

 

 

« Jamais un homme n’a parlé comme cet homme. »

samedi 5 avril 2014

jesus110Dieu pourrait nous dire : « Mon Fils est toute ma parole, toute ma réponse ; il est toute vision et toute révélation. Je vous ai tout répondu, tout dit et tout manifesté, tout révélé en vous le donnant pour frère, compagnon, maître, héritage et récompense… : ‘ Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour, écoutez-le ’ (Mt 17,5)…

« Si donc tu désires entendre de ma bouche une parole de consolation, regarde mon Fils qui m’a obéi et qui, par amour, s’est livré à l’humiliation et à l’affliction, et tu verras tout ce qu’il te répondra. Si tu souhaites que je t’explique des choses cachées ou des événements mystérieux, fixe seulement les yeux sur lui et tu trouveras renfermés en lui les mystères les plus profonds, la sagesse et des merveilles de Dieu, comme le dit mon apôtre : ‘ En lui, qui est le Fils de Dieu, sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance de Dieu ’ (Col 2,3). Ces trésors de sagesse seront pour toi plus sublimes, plus doux et plus utiles que tout ce que tu pourrais apprendre par ailleurs. Voilà pourquoi le même apôtre se glorifiait ‘ de ne pas savoir autre chose que Jésus Christ et Jésus Christ crucifié ’ (1Co 2,2). Si tu cherches des visions ou des révélations, soit divines, soit corporelles, regarde-le aussi en tant qu’homme, et tu trouveras en cela plus que tu ne penses, car l’apôtre Paul dit encore : ‘ Dans le Christ habite corporellement toute la plénitude de la divinité ’ (Col 2,9). »

Il ne convient donc plus d’interroger Dieu comme autrefois, et il n’est plus nécessaire qu’il parle… : il n’y a plus de foi à révéler et il n’y en aura jamais.

Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l’Église
La Montée du Carmel, II, ch. 22 (trad. OC, Cerf 1990, p. 736 rev.)

 

 

 

Amour et Paix

mercredi 11 septembre 2013

paixMes enfants, restez dans l’Amour du Père Éternel. Soyez toujours dignes de Son Nom. Sachez que votre nom est associé au Nom de mon Fils. Soyez persévérants comme mon  Fils vous l’a prouvé sur la Croix. Il est entièrement attaché à votre devenir. Soyez attachés à Lui pour permettre au devenir de certaines personnes non croyantes de devenir croyantes surtout, et surtout humainement agréables à autrui, l’humanité manque. Le monde ne vit que de morceaux de papiers et de pièces c’est a dire aux yeux d’un monde superficiel de reconnaissance d’achat et de vente. N’importe qui peut faire un morceau de papier, la valeur ne se retrouve pas dedans, la valeur se retrouve dans le travail de chacun et pour autrui.

Voilà, je vous demande de rester dignes, de rester croyants en transmettant tout ce que vous désirez à mon Fils et à moi-même. Mais sachez que pour une chose, je suis en permanence à côté de vous afin d’être l’élément régulateur de votre chemin et si un jour vous tombez, appelez-moi, je serai à côté de vous. Mais surtout il ne sert à rien de jurer et de se mettre en colère, c’est là où il faut m’appeler et je vous apporterai le soutien pour vous relever et vous permette d’avancer.

Mes enfants, ainsi que le Père l’a voulu, ainsi que le Père me l’a demandé, je suis Marie Mère des hommes, sincèrement  votre Mère de cœur, sincèrement votre Mère affective, sincèrement votre Mère de sang, et en ce jour je ne puis que vous accorder ce que j’ai de plus cher en moi mon Fils et ce Fils est tellement pourvu de bonté, d’amour qu’Il est là pour sauver le monde. A chacun de trouver la vérité dans cette acte d’Amour et de Paix .

Mes enfants, je vous accorde tout mon amour de mère, je vous demande simplement de préserver l’unité des hommes  dans l’Amour et la Paix. Soyez dignes du partage qui vous est demandé par mon Fils.

Marie Mère des hommes – extrait du message du 15 août 2013

 

 

 

 

Première lettre de saint Jean 4,7-10.

mardi 8 janvier 2013

es bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu.
Celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.

.

.

« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête »

mercredi 28 septembre 2011

Ô Dame Pauvreté, le fils du Père souverain « est devenu amoureux de ta beauté » (Sg 8,2)…, sachant que tu serais sa plus fidèle compagne. Avant qu’il ne descende de sa patrie lumineuse, c’est toi qui lui a préparé un endroit convenable, un trône où s’asseoir, un lit où se reposer : la Vierge très pauvre, de qui il est né. Dès sa naissance tu as été à son chevet ; on l’a déposé « dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de place à l’hôtellerie » (Lc 2,7). Et tu l’as accompagné toujours, tant qu’il était sur terre : « Les renards avaient leurs tanières, les oiseaux leurs nids, mais lui n’a pas eu de lieu où reposer sa tête ». Quand il s’est mis à enseigner lui-même, après avoir laissé les prophètes parler en son nom, c’est de toi la première qu’il a fait la louange : « Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux ! » (Mt 5,3)

Puis, lorsqu’il s’est choisi quelques amis comme ses témoins pour le salut de l’humanité, il n’a pas appelé de riches commerçants, mais des pêcheurs modestes, afin de montrer à tous combien l’estime qu’il te portait à toi, Dame Pauvreté, devait engendrer de l’amour pour toi. Finalement, comme s’il fallait une preuve éclatante et définitive de ta valeur, de ta noblesse, de ton courage, de ta prééminence sur les autres vertus, tu as été la seule à rester attachée au Roi de gloire alors que les amis qu’il s’était choisis l’avaient abandonné.

Toi sa fidèle compagne, sa tendre amante, tu ne l’as pas quitté un instant ; tu t’es attachée même d’autant plus à lui que tu le voyais davantage et plus universellement méprisé… Toi seule, tu le consolais. Tu ne l’as pas quitté « jusqu’à la mort, à la mort sur une croix » (Ph 2,8), nu, les bras étendus, mains et pieds cloués…, si bien qu’il ne lui restait plus rien à montrer de sa gloire que toi.

Un compagnon de saint François d’Assise (13ème siècle)
Sacrum commercium, 22 (trad. Vorreux, Documents, p. 1289 rev. ; cf AELF)


Fils de Dieu

vendredi 24 décembre 2010

Mon enfant, écris ce que je te dicte pour tous mes fils au travers de ce monde. Le Pardon est arrivé à la naissance de mon Fils et Fils de Dieu. Mon fils, à Sa naissance, a offert à ce monde ce qu’il avait de plus cher, Sa Vie. Aujourd’hui vous allez réitérer Sa venue par une fête qui n’a plus le sens de son origine. Vous devez dans l’accueil de l’arrivée de mon Fils exhorter le monde à la conversion et à la prière. Une mère ne peut que protéger son fils de tous les dangers. Mon Fils est né pour vous préserver du danger de l’ignorance et de l’insouciance.

Marie Mère des hommes – décembre 1998