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Archive pour le mot-clef ‘Fatima’

Notre-Dame de Fatima (fin des apparitions)

dimanche 13 octobre 2013

Beata_Vergine_Maria_di_FatimaLe pape Benoît XV organisait une croisade de prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale. Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.

Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. Lucie, âgée de dix ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de neuf et sept ans sont les heureux choisis de la Vierge.

En entendant sonner midi au loin, ils s’agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d’un éclair, puis d’un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages. Ô merveille ! À quelques pas, sur les branches d’un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil. Éblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s’enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit « N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal. »

Après quelques minutes d’un silence extatique, Lucie ose demander : « Qui êtes-vous? “Je suis du ciel, répond la céleste vision, je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le treize de chaque mois.”» La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet. « Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri : Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. » Puis, Elle se tait et s’éloigne doucement, comme poussée par un zéphyr et disparaît dans la lumière du soleil.

À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région. Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille. Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix mille personnes accourent malgré la pluie.

Tout à coup, le ciel s’éclaircit, le soleil tremble… se secoue… et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d’énormes faisceaux lumineux et multicolores. Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées. Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph. Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.

Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l’heure et à l’endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel. À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire. « Si l’on répond à ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix » a promis la Vierge Marie. « … Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. » Mais n’oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté : « À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »

Pour un approfondissement :
>>> Notre Dame de Fatima

Source principale : viechretienne.catholique.org/ (« Rév. x gpm »).

 

 

 

 

 

 

Fête du COEUR IMMACULÉ de MARIE

lundi 22 août 2011

La propagation de la dévotion au Coeur de Marie remonte au XVIIe siècle où St Jean Eudes la propagea en l’unissant à celle du Sacré-Coeur de Jésus.

Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d’abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Coeur très pur de Marie fixée au dimanche dans l’octave de l’Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Coeur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à Son Coeur Immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire.

Le 31 octobre 1942, le jour de la clôture solennelle du Jubilé des Apparitions de Fatima, le pape Pie XII s’exprimant à la radio, consacra le monde au Coeur Immaculé de Marie pour répondre à l’appel de notre Mère du ciel. Il renouvela ce geste important le 8 décembre 1942. En 1944, en pleine guerre mondiale, le même souverain pontife consacrait encore tout le genre humain au Coeur Immaculé de Marie pour le mettre sous Sa toute-puissante protection. A l’occasion de cette même cérémonie, il décréta que l’Eglise entière célébrerait chaque année une fête en l’honneur du Coeur Immaculé de Marie afin d’obtenir par l’intercession de la Très Sainte Vierge, «la paix des nations, la liberté de l’Eglise, la conversion des pécheurs, l’amour de la pureté et la pratique des vertus.» Il fixa la date de cette fête au 22 août, jour octave de la fête de l’Assomption.

En créant la très Sainte Vierge, la Trinité Sainte a pu contempler le ravissant spectacle d’un Coeur qui dès son premier battement n’aima que son Dieu, et L’aima à lui seul plus que tous les anges et les saints ensemble ne L’aimeront jamais. «Le Père, dit saint Jean Eudes, a déployé Sa puissance pour former un Coeur de fille plein de respect et de fidélité envers son Créateur. Le Fils en fit un Coeur de Mère et l’Esprit-Saint en fit un Coeur d’épouse pour y célébrer Ses noces ineffables.» La gloire de la fille du roi, disent les Livres Saints, est toute intérieure et cachée, autrement dit, elle est toute en Son Coeur. Là se trouvent toutes les perfections des anges et des hommes, dans un tel degré d’excellence que rien n’y peut être comparé. Là se trouvent les perfections de Dieu même, aussi fidèlement retracées qu’elles peuvent l’être dans une simple créature.

La bonté et la miséricorde président parmi les vertus dont Dieu a orné le Coeur Immaculé de Sa Mère. Aussi tout pécheur trouve en Elle un refuge assuré. Ce Coeur qui nous a tant aimé n’a point été flétri dans le tombeau comme celui des autres mortels. Ses mouvements n’ont été qu’un seul instant suspendus sous le souffle de la mort. Il vit aujourd’hui palpitant d’un amour infini, inondé de célestes délices au sein de la gloire immortelle où il continue de nous aimer avec prédilection.

Comme la sainte Eglise nous le recommande aujourd’hui au moyen de la belle fête du Coeur Immaculé de Marie, vouons un culte spécial de vénération et d’amour à ce Coeur magnanime, le plus noble le plus généreux qui soit sorti des mains du Créateur. Supplions-le donc de nous apprendre à aimer Jésus, à souffrir pour Lui, à supporter avec amour et résignation les peines de la vie, les souffrances et les croix qu’il plaira à Dieu de nous envoyer. Recourons donc sans cesse à ce Coeur incomparable et nous expérimenterons infailliblement sa bénignité, sa mansuétude et sa tendresse.