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Archive pour le mot-clef ‘écoute’

« Prompt à écouter, lent à parler. » (Jc 1,19)

mardi 15 mars 2022

Soyez en tout « prompt à écouter, lent à parler » (Jc 1,19), de peur que la remarque de Salomon ne se vérifie à votre sujet : « Si tu vois un homme prompt en paroles, sache qu’il y a plus d’espérance dans l’insensé qu’en lui. » (Pr 29,20 LXX)

N’ayez point la présomption d’enseigner rien à personne, que vous ne l’ayez d’abord pratiqué vous-même. C’est l’ordre que Notre Seigneur nous apprend à suivre par son exemple : « Il faisait, puis il enseignait » (cf. Ac 1,1), est-il dit de lui. Prenez garde, en vous précipitant à enseigner avant d’avoir pratiqué, d’être mis au nombre de ceux dont le Seigneur déclare à ses disciples, dans l’Évangile : « Ils lient des fardeaux pesants et impossibles à porter, et les mettent sur les épaules des hommes ; mais ils ne veulent pas les remuer du bout du doigt. » (Mt 23,4) « Celui qui viole l’un des moindres commandements et se mêle d’enseigner les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux. » (Mt 5,19) Mais alors, que sera-t-il fait de celui qui ose enseigner les préceptes nombreux et plus graves qu’il néglige ? Ce n’est plus assez de dire qu’il est le dernier dans le royaume des cieux ; il gagne la première place au supplice de la géhenne.

Gardez-vous donc de vous laisser entraîner à donner des leçons aux autres par l’exemple de quelques-uns. Ils ont acquis de l’habileté à discourir, une parole aisée qui semble couler de source ; et parce qu’ils savent disserter élégamment et avec abondance sur tout sujet qu’il leur plaît, il passent pour posséder la science spirituelle aux yeux de ceux qui n’ont pas appris à en discerner le véritable caractère. Mais c’est tout autre chose, d’avoir quelque facilité de parole et de l’éclat dans le discours, ou d’entrer jusqu’au cœur et à la moelle des paroles célestes, et d’en contempler du regard très pur du cœur les mystères profonds et cachés. Ceci, la science humaine ne l’obtiendra pas, ni la culture du siècle, mais la seule pureté de l’âme, par l’illumination du Saint-Esprit.

Saint Jean Cassien (v. 360-435)

 

 

 

« Faites attention à la manière dont vous écoutez. »

lundi 20 septembre 2021

Écoute en silence, parce que si ton cœur est rempli d’autres choses, tu ne peux pas y entendre la voix de Dieu. Mais dès lors que tu te mets à l’écoute de la voix de Dieu dans un cœur pacifié, ton cœur se remplit de Dieu. Cela demandera beaucoup de sacrifices, mais si vraiment nous avons le désir de prier, si nous voulons prier, il faut accepter de faire ce pas maintenant. Il ne s’agit là que des premiers pas vers la prière, mais sans ce premier pas fait avec détermination, jamais nous n’atteindrons l’étape ultime, la présence de Dieu.

Voilà ce qu’il faut apprendre dès le début : écouter la voix de Dieu dans notre cœur ; alors, dans le silence du cœur, Dieu se met à parler. Puis, de la plénitude de notre cœur, monte ce que notre bouche dira. Voilà le lien. Dans le silence du cœur, Dieu parle et il faut l’écouter. Puis, de la plénitude de ton cœur, parce qu’il se retrouvera rempli de Dieu, rempli d’amour, rempli de compassion, rempli de foi, ta bouche parlera.

Souviens-toi, avant de parler, qu’il faut écouter, et alors seulement, du fond d’un cœur épanoui, tu pourras parler et Dieu écoutera.

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)

 

 

 

« Tout arbre bon donne de beaux fruits. »

mercredi 26 juin 2019

Dans une civilisation paradoxalement blessée par l’anonymat et, en même temps, obsédée par les détails de la vie des autres, malade de curiosité morbide, l’Église a besoin d’un regard de proximité pour contempler, s’émouvoir et s’arrêter devant l’autre chaque fois que cela est nécessaire. En ce monde, les ministres ordonnés et les autres agents pastoraux peuvent rendre présent le parfum de la présence proche de Jésus et son regard personnel. L’Église devra initier ses membres — prêtres, personnes consacrées et laïcs — à cet « art de l’accompagnement », pour que tous apprennent toujours à ôter leurs sandales devant la terre sacrée de l’autre (Ex 3,5). Nous devons donner à notre chemin le rythme salutaire de la proximité, avec un regard respectueux et plein de compassion mais qui en même temps guérit, libère et encourage à mûrir dans la vie chrétienne…

Plus que jamais, nous avons besoin d’hommes et de femmes qui, à partir de leur expérience d’accompagnement, connaissent la manière de procéder, où ressortent la prudence, la capacité de compréhension, l’art d’attendre, la docilité à l’Esprit, pour protéger tous ensemble les brebis qui se confient à nous des loups qui tentent de disperser le troupeau. Nous avons besoin de nous exercer à l’art de l’écoute, qui est plus que le fait d’entendre. Dans la communication avec l’autre, la première chose est la capacité du cœur qui rend possible la proximité, sans laquelle il n’existe pas une véritable rencontre spirituelle. L’écoute nous aide à découvrir le geste et la parole opportune qui nous secouent de la tranquille condition de spectateurs. C’est seulement à partir de cette écoute respectueuse et capable de compatir qu’on peut trouver les chemins pour une croissance authentique, qu’on peut réveiller le désir de l’idéal chrétien, l’impatience de répondre pleinement à l’amour de Dieu et la soif de développer le meilleur de ce que Dieu a semé dans sa propre vie.

Pape François

 

 

 

Écouter dans le château construit sur le roc

jeudi 28 juin 2018

Quand Dieu nous en accorde la grâce, elle nous aide singulièrement à le chercher en nous-mêmes. En effet, on le trouve mieux et de manière plus profitable en soi que dans les choses créées ; c’est là que saint Augustin l’a trouvé, comme il nous le raconte, après l’avoir cherché en beaucoup d’endroits. N’allez pas croire cependant que vous l’obtiendrez par la simple réflexion, en considérant que Dieu est au-dedans de vous, ou à l’aide de l’imagination, en vous le représentant en vous. Cette méthode est bonne, c’est là une excellente méthode de méditer, elle est fondée sur la vérité, puisque de fait Dieu est au-dedans de nous ; mais il ne s’agit pas de cette façon de faire qui est au pouvoir de chacun, avec le secours de Dieu, bien entendu ! Ce dont je parle est différent : quelquefois on n’a même pas encore commencé à penser à Dieu que déjà on se trouve à l’intérieur de notre « château intérieur » sans savoir comment on y est entré…

Ce recueillement surnaturel n’a pas lieu quand nous le voulons, mais seulement quand il plaît à Dieu de le donner. Je suis persuadée que si le Seigneur l’accorde, c’est à des personnes qui ont renoncé aux choses de ce monde…, du moins dans leurs désirs. Ces gens-là, Dieu les appelle d’une manière toute particulière à la vie intérieure ; s’ils savent correspondre à ses avances, il ne se bornera pas à leur accorder cette grâce, dès lors qu’il commence à les faire monter.

Qu’ils louent le Seigneur grandement, car il n’est que trop juste de reconnaître cette grâce, et leur reconnaissance les dispose à recevoir encore mieux. Car ce recueillement est une disposition à écouter Dieu : l’âme doit donc éviter de discourir pour être attentive à ce que le Seigneur opère en elle… À ce qu’il me semble, dans cette œuvre spirituelle, celui-là fait plus qui est moins porté à penser et à vouloir agir. Ce que nous avons à faire, c’est de nous tenir comme des pauvres très nécessiteux en présence d’un Roi qui est riche et puissant : ils élèvent la voix pour demander, puis ils baissent les yeux et attendent humblement. Quand il nous semble que Dieu, secrètement, nous fait comprendre qu’il nous écoute, il est bon alors de nous taire, dès lors qu’il nous a permis de nous approcher de lui.

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l’Église
Le Château intérieur, 4èmes demeures, ch. 3

 

 

Unification

lundi 13 août 2012

 

 

 

Mes enfants, je vous remercie d’être à l’écoute de votre Seigneur et de prendre part à l’évolution du peuple de Dieu le Père.

Mes enfants, les temps sont à la reconstruction et à l’unification des peuples et, en ce point, votre Seigneur va pourvoir et stigmatiser l’immobilisme des hommes. Mon Fils désire et agit à l’embrasement par l’Amour et la Paix à l’universalisation de l’entente des hommes. Par cet acte vous êtes tous choisis pour œuvrer dans cette direction et apporter votre obole en la réussite finale. Mes enfants, la prière est votre lien étroit avec la Trinité et vous permet de demander les grâces pour que cette union mondiale se réalise et jaillisse aux yeux de tous. Il n’est point de doute, ni de recul à avoir dans l’immensité de l’Amour Divin, seuls votre confiance et le don de vous-même ouvriront les portes de la connaissance du chemin à suivre.

Marie Mère des hommes – août 2006

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Ecoute

lundi 20 décembre 2010

Mes enfants, il faut de l’avant persévérer dans la foi et l’écoute. En chaque jour la messe devrait être un temps de rapprochement avec votre Père ; mais bien peu suivent ce chemin d’adoration et d’amour.

Il faut que vous viviez en chaque instant de vos journées l’appel de votre Père, il faut que vous réalisiez dans votre cœur les paroles d’amour en votre Père et vous ne pourrez les vivre qu’à travers la prière, à travers l’aide apportée à autrui.

Marie Mère des hommes – avril 2008

Bulletin n°16

mercredi 28 octobre 2009

Message du 18 oct 09

Télécharger le bulletin n°16

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