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Archive pour le mot-clef ‘bible’

« Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes. »

vendredi 20 septembre 2013

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Il est particulièrement émouvant de méditer sur l’attitude de Jésus envers la femme. Il a fait preuve d’une audace surprenante pour son temps : dans le paganisme, la femme était considérée comme un objet de plaisir, une marchandise, un capital de travail ; dans le judaïsme, elle était marginalisée, avilie. Jésus a toujours manifesté la plus grande estime, le plus grand respect pour la femme, pour toute femme ; et il a été particulièrement sensible à sa souffrance. Passant outre aux barrières religieuses et sociales de son temps, il a rétabli la femme dans sa pleine dignité de personne humaine, devant Dieu et devant les hommes.

Comment ne pas rappeler ses rencontres avec Marthe et Marie, avec la Samaritaine, avec la veuve de Naïm, avec la femme adultère, avec la femme qui souffrait d’hémorragies, avec la pécheresse dans la maison de Simon le Pharisien ? Le seul rappel de ces rencontres fait vibrer le cœur d’émotion. Et comment ne pas rappeler surtout que Jésus a voulu associer certaines femmes aux Douze, elles qui l’accompagnaient, qui le servaient, qui ont été pour lui un réconfort sur la route douloureuse jusqu’au pied de la croix ? Et après sa résurrection, Jésus apparaît aux saintes femmes et à Marie Madeleine, en la chargeant d’annoncer sa Résurrection aux disciples. Lorsqu’il s’est incarné et qu’il est entré dans notre histoire humaine, Jésus a voulu avoir une mère, la très sainte Vierge Marie ; il a ainsi élevé la femme à l’admirable et suprême dignité de Mère du Dieu Incarné, Reine immaculée du ciel et de la terre, montée au ciel.

C’est pourquoi vous, les femmes chrétiennes, comme Marie Madeleine et les autres femmes de l’Évangile, vous devez annoncer, témoigner que le Christ est vraiment ressuscité, qu’il est notre vraie et unique consolation. Veillez donc sur votre vie intérieure.

(Références bibliques : Lc 10,38-42; Jn 4,1-42; Lc 7,11-17; Jn 8,3-9; Mt 9,20-22; Lc 7,36-50; Lc 8,2-3; Mt 28,8)

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Discours du 29/04/1979 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

Annoncer l’Evangile

jeudi 24 janvier 2013

« Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche annoncera ta louange » (Ps 50,17)… Quand on pense que ces paroles sont répétées chaque jour pendant la prière du matin, au nom de la sainte Église qui prie pour elle-même et pour le monde entier, par les milliers et les centaines de milliers de bouches ouvertes par la grâce ainsi demandée, notre vision s’élargit et se complète. Voici l’Église qui s’annonce, non comme un monument historique du passé, mais comme une institution vivante. La sainte Église n’est pas comme un palais qui se construit en un an. C’est une ville très vaste qui doit contenir l’univers entier. « La montagne de Sion est fondée sur la joie de toute la terre ; la cité du grand Roi s’étend vers le nord » (Ps 47,3 Vulg).

La fondation est commencée depuis vingt siècles mais elle se poursuit, et elle s’étend à toute la terre jusqu’à ce que le nom du Christ soit adoré partout. A mesure qu’elle se poursuit, les nouveaux peuples à qui le Christ est annoncé exultent de joie : « Les peuples sont dans la joie à cette annonce » (Ac 13,48). Et elle est belle aussi cette pensée…, elle est édifiante pour tout prêtre qui récite son bréviaire : il faut que chacun s’applique à fonder cette Église sainte.

Que celui qui s’applique à cette belle œuvre par la prédication dise au Seigneur, en tant que messager de son Évangile : « Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange ». Et celui qui n’est pas missionnaire, qu’il désire ardemment coopérer lui aussi à la grande tâche de la mission, et lorsqu’il psalmodie en privé, tout seul dans sa cellule, qu’il dise lui aussi : « Seigneur, ouvre mes lèvres ». Car, par la communion de la charité, il doit considérer comme sienne toute langue qui est alors en train d’annoncer l’Évangile, qui est la louange divine suprême.

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l’âme, 29/11/1940 (trad. Cerf 1964, p. 398 rev.)

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Entrée en Carême

mercredi 22 février 2012

cendresLe mercredi des Cendres marque l’entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n’importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques.

Les cendres qui proviennent des rameaux de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles. Cette coutume de se couvrir la tête de cendres – et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac – est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jon 3,5-9 ; Jr 6,26 ; 25, 34 ; Mt 11,21).

Comme toute fête de l’année au calendrier chrétien, le mercredi des cendres se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours (d’où vient le mot Carême). Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer – d’ailleurs le plus discrètement possible (voir Matthieu 6, 5-18 « Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu… mais parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes ») – mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est d’ailleurs à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection – même en temps de Carême – que le début de celui-ci fut avancé au mercredi. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 « Souviens-toi que tu es poussière… »), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » (Marc 1, 15).

Source : Guide des traditions et coutumes catholiques, pp 138-140

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,49-53.

jeudi 20 octobre 2011

Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

 

Chants et louanges

lundi 3 octobre 2011

Il n’y a qu’Amour et Paix qui règne dans le monde du Seigneur Tout Puissant, et bien des imposteurs parlent en Son nom en bafouant Ses enseignements. Sa miséricorde est telle qu’Il sauvera les repentants d’une vie dissolue et dans la pratique de la tragédie envers autrui. Tout être est amené à être sauvé et pardonné, à lui de faire la démarche du pardon.

Vous devez vous recueillir devant le St Sacrement et demander pardon de vos fautes. Il faut que les églises se remplissent à nouveau avec des chants d’allégresse et de louanges. Les portes de la maison de mon Fils ouvertes, le son mélodieux de vos chants feront frissonner les oreilles des incroyants, ils viendront et comprendront. Alors, ils se joindront à vous dans la prière et la louange. Dieu seul peut si vous lui demandez en union, rétablir la balance de la justice Divine car le fléau est bien bas et la tristesse emplit Son Cœur et ceux de tous les saints.

Soyez forts et tenaces dans l’adversité uniquement avec la bible, votre chapelet et la lumière du cierge béni.

Marie Mère des hommes – septembre 2011

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Mem

vendredi 5 août 2011

Ô ! combien j’aime ta loi ! Tout le jour je la médite.
Tu me rends plus sage que mes ennemis Par tes commandements, Car pour toujours ils sont mon partage.
Je suis plus éclairé que tous ceux qui m’enseignent, Car tes témoignages sont l’objet de ma méditation.
Je suis plus intelligent que les anciens, Parce que j’ai gardé tes commandements.
J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.
Je ne me suis point écarté de tes lois, Car c’est toi qui m’enseignes.
Que tes paroles sont douces à mon palais ! Plus douces que le miel à ma bouche.
Par tes commandements je deviens intelligent, C’est pourquoi je hais toute voie de mensonge.

Psaume 119

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Le mem symbolise le retour vers l’intérieur. Le nom mem vient de maïm, l’eau, mot composé de mi qui regarde son reflet inverse im pour nous enseigner que dans chaque question se trouve le reflet d’une autre question. Cette lettre est celle de l’introspection qui nous pousse à descendre en nous et à nous interroger sur notre existence. Le mem est la lettre de l’eau, symbole de l’écoulement de la vie et de la sagesse divine. La lettre mem suggère simultanément le révélé et le caché, c’est pour cela que cette lettre est l’initiale de Moïse, qui révèle la loi et de Messie, qui demeure caché. Ainsi, le mem ouvert représente la thora révélé et le mem fermé représente la thora cachée.

Sa valeur numérique 40 apparaît systématiquement dans la Bible pour signaler un isolement et une transformation (la traversée du désert).
Cette valeur désigne le temps nécessaire pour accomplir un processus de maturation menant à la fructification par la purification. Le nombre 40 revient souvent dans la Bible pour exprimer la durée correspondant approximativement à une génération humaine, s’il s’agit d’années.
40 correspond à une période de mutation et de transformation pour accéder à un changement radical, on peut citer :
– les 40 jours du Déluge (Gen. 7:4)
– les 40 jours de Moïse sur la Montagne (Ex. 24:18)
– les 40 ans dans le désert (Nomb. 14:33)
– 40 jours d’exploration de Canaan (Nomb. 13:25)
– Elie marche 40 jours à Horeb (Rois 19:8).
L’eau de la vie, Mem, se symbolise également par le lait, dont le nom hébreu « h’alav », possède une valeur numérique..

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Le câprier

mardi 17 mai 2011

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En Israël, entre Tel-Aviv et Jérusalem, il existe un parc de paysages bibliques qui présente tout le cadre écologique de la flore et de la faune de la Bible un  jardin :  Neot Kedumim –  JARDINS D’ISRAEL.

En Israël, entre Tel-Aviv et Jérusalem, il existe un parc de paysages bibliques qui présente tout le cadre écologique de la flore et de la faune de la Bible un  jardin :  Neot Kedumim –  JARDINS D’ISRAEL.

L’emblème de NEOT KEDUMIM est le caprier, arbrisseau très robuste qui se développe dans les climats les plus arides et les plus rudes. Il pousse sur les murettes, s’enfonce entre les roches. Il pousse même entre les immenses blocs de pierre du Mur occidental à Jérusalem, mur de soutènement du Temple que les romains pensaient avoir détruit entièrement.Par ses racines profondes et son tronc résistant il peut continuer à pousser même après avoir été coupé un certain nombre de fois. Aussi cet arbrisseau symbolise la survie et la continuité du Peuple d’Israël.

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Une vie

lundi 14 mars 2011

De tous côtés…

samedi 12 mars 2011

Séisme au Japon - mars 2011

Mes enfants, soyez attentifs à tous les actes de la vie qui vont se présenter dans les temps prochains. Sachez que certaines ténèbres qui sont prévues ne sont peut-être pas celles que vous pensez mais elles sont et elles seront réelles. Vous entrez dans une période où les attaques vont se multiplier de tous les côtés, où la terre va bouger de tous les côtés où les gouvernements vont tomber de tous les côtés, où l’hypocrisie va tomber, il y aura un malaise partout, partout. Je préserverai la France car c’est le pays de prédilections que j’ai choisi. Mais beaucoup souffriront. Soyez vigilants, ne vous laissez pas aller, soyez priants. Je vous rappelle encore une fois la Bible, le Chapelet et le Cierge car le moment est venu. Soyez aimants, pardonnez à vos ennemis. Soyez aimants.

Marie Mère des hommes – juillet 2010

Cherchez d’abord son Royaume et sa justice

dimanche 27 février 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,24-34.
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
C’est pourquoi je vous dis : Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
D’ailleurs, qui d’entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’eux.
Si Dieu habille ainsi l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : ‘Qu’allons-nous manger ? ‘ ou bien : ‘Qu’allons-nous boire ? ‘ ou encore : ‘Avec quoi nous habiller ? ‘
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché.
Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris