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Archive pour le mot-clef ‘Maria Valtorta’

« Tu ne dors pas Marie ? »

vendredi 23 décembre 2011

Je vois encore l’intérieur de ce pauvre refuge pierreux où, partageant le sort des animaux, Marie et Joseph ont trouvé asile.

Le petit feu sommeille ainsi que son gardien. Marie soulève doucement la tête de sa couche, et regarde. Elle voit Joseph, la tête inclinée sur la poitrine, comme s’il réfléchissait, et elle pense que la fatigue a triomphé de sa bonne volonté de rester éveillé.

Tu ne dors pas, Marie ?

Elle sourit, d’un bon sourire. Faisant moins de bruit que ne peut en faire un papillon qui se pose sur une rose, elle s’assied, puis s’agenouille.

Elle prie avec un sourire radieux sur le visage. Elle prie, les bras étendus non pas précisément en croix, mais presque, les paumes dirigées vers le haut et en avant, et elle ne paraît pas fatiguée de cette pose pénible.

Puis, elle se prosterne, le visage contre le foin, dans une prière encore plus profonde. Une prière prolongée.

Joseph s’éveille. Il voit le feu presque mort et l’étable presque dans les ténèbres. Il jette une poignée de brindilles et la flamme se réveille. Il y ajoute des branches plus grosses, puis encore plus grosses car le froid doit être piquant, le froid de la nuit hivernale et tranquille qui pénètre partout dans ces ruines.

Le pauvre Joseph tout près comme il l’est de la porte – appelons ainsi l’ouverture que son manteau essaye d’obstruer – doit être gelé. Il approche les mains près de la flamme, défait ses sandales et approche ses pieds. Il se chauffe.

Quand le feu est bien pris, et que sa clarté est assurée, il se tourne. Il ne voit rien, pas même cette blancheur du voile de Marie qui traçait une ligne claire sur le foin obscur. Il se lève et lentement s’approche de la couchette.

Tu ne dors pas, Marie ?  demande-t-il. Il le demande trois fois, jusqu’à ce qu’elle en prenne conscience et réponde :

Je prie.

Tu n’as besoin de rien ?

Non, Joseph.

Essaie de dormir un peu, de reposer au moins.

J’essaierai, mais la prière ne me fatigue pas.

Adieu, Marie.

Adieu, Joseph.

Marie reprend sa position. Joseph pour ne plus céder au sommeil s’agenouille près du feu et il prie. Il prie avec les mains qui lui couvrent le visage. Il ne les enlève que pour alimenter le feu et puis il revient à sa brûlante prière.

A part les crépitements du bois et le bruit du sabot de l’âne, qui de temps en temps frappe le sol, on n’entend rien.

Extrait de « L’Evangile tel qu’il m’a été raconté » de Maria Valtorta

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« Oui »

mardi 20 décembre 2011

Marie : il faut toujours savoir être une marche pour que les autres montent à Dieu. S’ils nous piétinent, cela ne fait rien. Pourvu qu’ils réussissent à aller vers la Croix. C’est l’arbre nouveau qui porte le fruit de la connaissance du Bien et du Mal. En effet, il dit à l’homme ce qui est mal et ce qui est bien pour qu’il sache choisir et vivre. Et il sait, en même temps, devenir une liqueur pour guérir ceux qui se sont empoissonnés avec le mal qu’ils ont voulu goûter, Notre cœur sous les pieds des hommes pour qu’augmente le nombre des rachetés et que le Sang de mon Jésus n’ait pas été versé sans produire de fruit. Voilà la destinée des servantes de Dieu. Mais après, méritons-nous de recevoir dans notre sein, l’Hostie sainte, et au pied de la Croix, pétrie dans son Sang et dans nos larmes nous pouvons dire : « Voici, ô Père, l’Hostie immaculée que nous t’offrons pour le salut du monde. Garde-nous, ô Père, fondues en Elle et par ses mérites infinis, donne-nous ta bénédiction. »

De « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta


« Voici l’Agneau de Dieu ! »

lundi 5 décembre 2011
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Jean, après avoir fixé sur Lui son regard pénétrant, s’écrie: “Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne vers moi?” Jésus répond tranquillement: “C’est pour accomplir le rite de pénitence.” “Jamais, Seigneur. C’est moi qui dois venir à Toi pour être sanctifié, et c’est Toi qui viens vers moi?” Et Jésus, en lui mettant une main sur la tête, parce que Jean s’était incliné devant Jésus, lui répond: “Permets que tout se fasse comme je veux, pour que s’accomplisse toute justice et que ton rite achemine les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde.” Jean l’observe avec un œil dont une larme adoucit le regard, et le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau et sa tunique, gardant une sorte de caleçon court et descend dans l’eau où se trouve déjà Jean. Jean le baptise en Lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse suspendue à sa ceinture et qui semble être une coquille ou une demi-calebasse séchée et vidée. Jésus est proprement l’Agneau, l’Agneau dans la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard. Pendant que Jésus remonte sur la rive, et qu’après s’être vêtu, il se recueille en prière, Jean le montre à la foule et témoigne de l’avoir reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur. Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive.
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Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro
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Fête du Christ Roi

dimanche 20 novembre 2011

” Pilate retourne près de Jésus, qui est au milieu de l’atrium, laissé là par les soldats lié mais sans escorte tant apparaît nettement sa douceur. Et il Lui demande: “Es-tu le roi des juifs?” “Le demandes-tu de toi-même ou parce que d’autres l’insinuent?” “Et que veux que m’importe ton royaume? Suis-je juif, par hasard? Ta nation et ses chefs t’ont livré pour que je juge. Qu’as-tu fait? Je sais que tu es loyal. Parle. Est-ce vrai que tu aspires à régner?” “Mon Royaume n’est pas de ce monde. Si c’était un royaume du monde, mes ministres et mes soldats auraient combattu pour que les juifs ne s’emparent pas de Moi. Mais mon Royaume n’est pas de la Terre et tu sais que je n’aspire pas au pouvoir.” “C’est vrai. Je le sais, on me l’a dit. Mais tu ne nies pas que tu es roi?” “Tu le dis. Je suis Roi. C’est pour cela que je suis venu au monde: pour rendre témoignage à la Vérité. Qui est ami de la vérité écoute ma voix.”

Extrait de « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

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Huitième jour de la neuvaine au Christ Roi

vendredi 18 novembre 2011

Tous seront là devant le Fils de l’homme. Une multitude infinie de corps rendus par la terre et la mer et recomposés après avoir été poussière pendant si longtemps, et les esprits dans les corps. À chaque chair revenue sur les squelettes correspondra son propre esprit qui l’animait autrefois. Et ils seront debout devant le Fils de l’homme, splendide dans sa divine Majesté, assis sur le trône de sa gloire soutenu par ses anges. Et Il séparera les hommes entre eux en mettant d’un côté les bons et de l’autre les mauvais, comme un berger sépare les brebis des boucs, et Il mettra ses brebis à droite et les boucs à gauche. Et de sa douce voix et avec son aspect bienveillant Il dira à ceux qui, paisibles et beaux d’une beauté glorieuse dans la splendeur d’un corps saint, le regarderont avec tout l’amour de leurs cœurs: « Venez, ô bénis de mon Père, prenez possession du Royaume préparé pour vous depuis l’origine du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’ai été pèlerin et vous m’avez logé, j’ai été nu et vous m’avez revêtu, malade et vous êtes venus me rendre visite, prisonnier et vous êtes venus me réconforter ». Et les justes Lui demanderont: « Quand donc, Seigneur, t’avons-nous vu affamé pour te donner à manger, assoiffé pour te donner à boire? Quand donc t’avons-nous vu pèlerin pour t’accueillir, nu pour te revêtir? Quand t’avons-nous vu malade et prisonnier, pour être venus te rendre visite? » Et le Roi des rois leur dira: « En vérité, je vous le dis: quand vous avez fait une de ces choses à un des plus humbles parmi mes frères, alors c’est à Moi que vous l’avez fait ».

De « L’Evangile tel qu’Il m’a été révélé » de Maria Valtorta

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Sixième jour de la neuvaine du Christ Roi

mercredi 16 novembre 2011

En effet le Fils de l’homme, quand il viendra pour la seconde fois, sera semblable à l’éclair qui sort du levant et glisse jusqu’au couchant en moins de temps qu’il n’en faut pour le battement d’une paupière. Et il glissera sur le grand Corps, devenu soudainement Cadavre, suivi de ses anges resplendissants, et il jugera. Partout où sera le corps, se réuniront les aigles. Et tout de suite après la tribulation de ces derniers jours dont on vous a parlé – je parle maintenant de la fin du temps et du monde et de la résurrection des ossements dont ont parlé les prophètes -le soleil s’obscurcira, et la lune ne donnera plus de lumière, et les étoiles du ciel tomberont comme les grains d’une grappe trop mûre secouée par un vent de tempête, et les puissances des Cieux trembleront. Et alors, dans le firmament obscurci, apparaîtra fulgurant le signe du Fils de l’homme, et toutes les nations de la Terre pleureront, et les hommes verront le Fils de l’homme qui viendra sur les nuées du ciel avec une grande puissance et une grande gloire. Et Lui commandera à ses anges de moissonner et de vendanger, et de séparer l’ivraie du bon grain, et de jeter le raisin dans la cuve, car il sera venu le temps de la grande récolte des descendants d’Adam, et il n’y aura plus besoin de garder des grappillons ou de la semence, car l’espèce humaine ne se perpétuera plus jamais sur la Terre morte. Et il commandera à ses anges de réunir à grand son de trompe les élus des quatre vents, d’une extrémité à l’autre du ciel pour qu’ils soient à côté du Divin Juge pour juger avec Lui les derniers vivants et ceux qui seront ressuscités. Apprenez du figuier une ressemblance: quand vous voyez ses branches s’attendrir et mettre des feuilles, vous savez que l’été est proche. De même aussi, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Christ va venir. En vérité je vous dis: elle ne passera pas cette génération qui n’a pas voulu de Moi avant que tout cela se produise. Ma parole ne tombera pas. Ce que je dis sera. Le cœur et la pensée des hommes peuvent changer, mais ma parole ne change pas. Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront pas.

De « L’Evangile tel qu’Il m’a été révélé » de Maria Valtorta

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Tenir la lampe allumée

dimanche 6 novembre 2011

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Elles ont leurs lampes allumées. A la fois pour honorer l’Époux et pour se guider en chemin. Comme elle est brillante la foi et quelle douce amie elle est ! Elle donne une flamme qui rayonne comme une étoile, une flamme qui rit car elle est tranquille dans sa certitude, une flamme qui rend lumineux même l’instrument qui la porte. Même la chair de l’homme que nourrit la foi semble, dès cette terre, devenir plus lumineuse et plus spirituelle, exempte d’un vieillissement précoce. Car celui qui croit se laisse guider par les paroles et les commandements de Dieu pour arriver à posséder Dieu, sa fin, et par conséquent il fuit toute corruption, il n’a pas de troubles, de peurs, de remords, il n’est pas obligé de faire des efforts pour se rappeler ses mensonges ou pour cacher ses mauvaises actions, et il se conserve beau et jeune de la belle incorruptibilité des saints. Une chair et un sang, un esprit et un cœur nets de toute luxure pour conserver l’huile de la foi, pour donner une lumière sans fumée. Une volonté constante pour nourrir toujours cette lumière. La vie de chaque jour avec ses déceptions, ses constatations, ses contacts, ses tentations, ses frictions, tend à diminuer la foi. Non ! Cela ne doit pas arriver. Allez chaque jour aux sources de l’huile suave, de l’huile de la sagesse, de l’huile de Dieu.

Une lampe peu alimentée peut s’éteindre au moindre vent, peut être éteinte par la lourde rosée de la nuit. La nuit… L’heure des ténèbres, du péché, de la tentation vient pour tous. C’est la nuit de l’âme. Mais si elle se remplit, elle-même, de foi, sa flamme ne peut être éteinte par le vent du monde ni par le brouillard de la sensualité.

Pour conclure, vigilance, vigilance, vigilance. L’imprudent qui ose dire : « Oh ! Dieu viendra à un moment où j’aurai encore la lumière en moi », qui se met à dormir au lieu de veiller, à dormir dépourvu de ce qu’il faut pour se lever promptement au premier appel, qui attend le dernier moment pour se procurer l’huile de la foi ou la mèche résistante de la bonne volonté, court le risque de rester dehors à l’arrivée de l’Époux. Veillez donc avec prudence, avec constance, avec pureté, avec confiance pour être toujours prêts à l’appel de Dieu car en réalité vous ne savez pas quand Il viendra.

Mes chers disciples, je ne veux pas vous amener à avoir peur de Dieu, mais plutôt à avoir foi en sa bonté. Aussi bien vous qui restez que vous qui partez, pensez que, si vous faites ce que firent les vierges sages, vous serez appelés non seulement à escorter l’Époux mais, comme pour la jeune Esther, devenue épouse à la place de Vasti, vous serez choisis et élus comme épouses car l’Époux aura « trouvé en vous toute grâce et toute faveur, au-dessus de tout autre ». Je vous bénis, vous qui partez. Portez en vous et apportez à vos compagnons ces paroles que je vous ai adressées. La paix du Seigneur soit toujours avec vous. »

De « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé. » de Maria Valtorta (398)

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Pauvres

dimanche 23 octobre 2011

En vérité, je vous dis que, comme Moi je suis dans le Père, ainsi les pauvres sont en Dieu. C’est pour cela que Moi, Verbe du Père, j’ai voulu naître pauvre et demeurer pauvre. Parce que parmi les pauvres, je me sens plus proche du Père qui aime les petits et qu’eux aiment de toutes leurs forces. Les riches ont tant de choses. Les pauvres n’ont que Dieu. Les riches ont des amis. Les pauvres sont seuls. Les riches ont beaucoup de consolations. Les pauvres n’en ont pas. Les riches ont des distractions. Les pauvres n’ont que leur travail. Pour les riches, l’argent leur rend tout facile. Les pauvres ont encore la croix de devoir craindre les maladies, les disettes car ce serait pour eux la faim et la mort. Mais les pauvres ont Dieu. C’est leur Ami. C’est leur Consolateur. Celui qui les distrait de leur pénible présent par les espérances célestes. Celui à qui l’on peut dire – et eux savent le dire et le disent parce que précisément ils sont pauvres, humbles et seuls -: « Père, accorde-nous ta miséricorde ».

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro

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De Marie

samedi 10 septembre 2011


“Tous nous voyons en Marie ce qu’il y a de plus doux dans la femme. À la fois l’enfant pure et la mère très douce. Et on ne sait pas si on l’aime plus pour l’une ou l’autre de ces grâces…” dit Philippe. “On l’aime parce que c’est « Marie ». Voilà!” dit Pierre sentencieusement. Jésus les a entendus parler et il dit: “Vous avez tous bien parlé. Simon Pierre a très bien parlé. On aime Marie parce que c’est « Marie ». Je vous ai dit, en allant à Césarée, que seuls ceux qui uniront une foi parfaite à un amour parfait arriveront à connaître le vrai sens des mots: « Jésus, le Christ, le Verbe, le Fils de Dieu et le Fils de l’homme ». Mais maintenant aussi je vous dis qu’il y a un autre nom lourd de sens. Et c’est celui de ma Mère. Seulement ceux qui uniront une foi parfaite à un amour parfait arriveront à connaître le vrai sens du nom « Marie », de la Mère du Fils de Dieu. Et le vrai sens commencera à apparaître clairement aux vrais croyants et aux vrais aimants dans une heure redoutable de déchirement, quand celle qui a enfanté sera suppliciée avec celui qui est né d’elle, quand la Rédemptrice rachètera avec le Rédempteur, aux yeux de tout le monde et pour tous les siècles des siècles.”

“Oui. Parce qu’être ma Mère selon la chair, se serait déjà une grande chose. Pensez que l’on se rappelle Anne d’Elcana parce que mère du prophète Samuel. Mais lui n’était qu’un prophète, et pourtant on se souvient de sa mère parce qu’elle l’a engendré. Par conséquent le souvenir de Marie serait accompagné des plus grands éloges parce qu’elle a donné au monde Jésus le Sauveur. Mais ce serait peu par rapport à ce que Dieu exige d’elle pour compléter la mesure requise pour la rédemption du monde. Marie ne décevra pas le désir de Dieu. Elle ne l’a jamais déçu. Depuis la requête d’un amour total a celle d’un sacrifice total, elle s’est donnée et elle se donnera. Et quand elle aura consommé le plus grand sacrifice, avec Moi, pour Moi, et pour le monde, alors les vrais fidèles et les vrais aimants comprendront le vrai sens de son Nom. Et dans les siècles des siècles, il sera accordé de le savoir à tout véritable fidèle, à tout véritable aimant. Le Nom de la Grande Mère, de la sainte Nourrice qui allaitera dans les siècles des siècles les enfants du Christ par ses pleurs, pour les faire croître à la Vie des Cieux.” “Pleurer, Seigneur? Elle doit pleurer ta Mère?” demande l’Iscariote. “Toute mère pleure, et la mienne pleurera plus que toute autre.” “Mais pourquoi? J’ai fait quelquefois pleurer ma mère parce que je ne suis pas toujours un bon fils. Mais Toi! Tu ne donneras jamais de douleur à ta Mère.” “Non. En effet je ne lui donne pas de douleur en tant que Fils, mais je lui en donnerai en tant que Rédempteur. Il y en aura deux qui feront verser à ma Mère des pleurs qui n’auront pas de fin: Moi pour sauver l’Humanité, et l’Humanité par son continuel péché. Tout homme qui a vécu, vit ou vivra coûte des larmes à Marie.” “Mais pourquoi?” demande Jacques de Zébédée, étonné. “Parce que tout homme me coûte des tortures à Moi, pour le racheter.”

“Le Fils de l’homme sera livré aux mains des hommes parce qu’il est le Fils de Dieu, mais parce qu’Il est aussi le Rédempteur de l’homme. Et il n’y a pas de rédemption sans souffrance. Ma souffrance atteindra le corps, la chair et le sang, pour réparer les péchés de la chair et du sang. Elle sera morale pour réparer les péchés de l’âme et des passions. Elle sera spirituelle pour réparer les fautes de l’esprit. Elle sera complète. Aussi, à l’heure fixée, je serai pris dans Jérusalem, et après avoir beaucoup souffert, de la part des Anciens et des Grands Prêtres, des scribes et des pharisiens, je serai condamné à une mort infamante. Et Dieu laissera faire parce qu’il doit en être ainsi, car je suis l’Agneau qui expie pour les péchés du monde entier. Et dans une mer d’angoisse, que partagera ma Mère et quelques autres personnes, je mourrai sur le gibet. Trois jours après, par ma seule volonté divine, je ressusciterai pour une vie éternelle et glorieuse comme Homme et je serai de nouveau Dieu au Ciel avec le Père et l’Esprit. Mais auparavant je devrai souffrir toutes sortes d’opprobres et avoir le cœur transpercé par le Mensonge et la Haine. ”

“Je suis venu pour être le Chemin, la Vérité et la Vie. Je vous donne la Vérité par ce que j’enseigne. Je vous aplanis le Chemin par mon sacrifice, je vous le trace, je vous l’indique. Mais la Vie, je vous la donne par ma mort. Et souvenez-vous que quiconque répond à mon appel et se met dans mes rangs pour coopérer à la rédemption du monde doit être prêt à mourir pour donner aux autres la Vie.”

Extraits de l’Evangile selon Maria Valtorta

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 16,21-27
Correspondance dans « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta : Tome 5, Ch 34, p 222

« Je suis doux et humble de coeur. »

dimanche 3 juillet 2011
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11, 25-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté.Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

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