ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘ancien testament’

Des origines

mardi 7 juillet 2009

codexL« Codex Sinaiticus », manuscrit vieux d’environ 1 600 ans, est désormais consultable dans son intégralité sur Internet, a annoncé, lundi 6 juillet, la British library. A cette fin, les huit cents pages de la plus ancienne des bibles ont été numérisées.

L’édition en ligne de ce trésor est le fruit de la coopération de quatre institutions internationales : la British Library, la Bibliothèque universitaire de Leipzig (Allemagne), la bibliothèque nationale de Russie à Saint-Pétersbourg et le monastère Sainte-Catherine (Egypte).

Le « Codex Sinaiticus », rédigé en grec au milieu du IVe siècle sur un parchemin en peau de bœuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, sur le Mont Sinaï est considéré comme la plus ancienne bible connue. Seul le « Codex Vaticanus », détenu par la bibliothèque du Vatican à Rome, date approximativement de la même époque.

« L’UN DES PLUS GRANDS TRÉSORS ÉCRITS DU MONDE »

Seules quatre cents feuilles sur les plus de sept cents du manuscrit original, écrites recto-verso par trois ou peut-être quatre scribes, ont été préservées. Elles comprennent la moitié de l’Ancien Testament et la version complète du Nouveau Testament et laissent apparaître les corrections apportées au fil des siècles.

« Le Codex Sinaiticus est l’un des plus grands trésors écrits du monde », a déclaré le responsable de la British Library. « Ce manuscrit vieux de 1 600 ans ouvre une fenêtre sur les débuts du christianisme et offre des indices de première main sur la manière dont la bible s’est transmise de génération en génération. » Le Codex a été conservé au monastère Sainte-Catherine jusqu’au XIXe siècle, lorsque le savant allemand Konstantin von Tischendorf, originaire de Leipzig, l’a rapporté en Europe pour le publier.

Source lemonde.fr

Le figuier

jeudi 12 mars 2009

 

figuier(hébreu theènàh, grec sukê).

L’importance du figuier dans l’économie de la Palestine ressort des nombreux passages qui en parlent dans la Bible: une cinquantaine. «Les produits de la contrée judéenne furent surtout ses arbres fruitiers, et spécialement la grande triade: olivier, vigne et figuier, les trois espèces que les arbres, dans la parabole antique, demandent tour à tour pour roi (Jug 9:8). Toute la poésie de l’A.T, les célèbre, ainsi que les proverbes parlant du confort du foyer et de la prospérité du pays. C’est eux qui donnent brillante parure à tout ce qui n’est pas en Judée paysage désertique. A toute époque c’est d’eux uniquement que les habitants tirèrent non seulement leur subsistance, mais encore, grâce à la production surabondante, le moyen de se procurer par échange les ressources dont manquait leur propre pays; aucun de ces arbres, en effet, ne se trouve en Babylonie ou en Arabie.» (G.-A. Smith.)