ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘pardon’

Carême 2016 – jour 9

vendredi 19 février 2016

3089526211_1_3_cpLUWj5O

Mes enfants, il faut secourir la vie en tout être et commencer par sa propre vie. Celle-ci est à l’image de Dieu et par cet acte de sa propre responsabilité et acceptation en Dieu le Père, il vous faut secourir toutes les autres vies.
La vie est acte d’amour, et au travers de ce sentiment l’unité de deux êtres forme l’être dans son consentement mental. Il faut aider, pardonner, mais surtout soutenir la vie de Dieu le Père et celle qui est procréée sur cette terre.

Marie Mère des hommes – février 1996

 

 

 

« Va te réconcilier avec ton frère ! »

vendredi 19 février 2016

AO06

Frères, qu’il ne subsiste pas de désaccord parmi vous, vu que ce sont les saints jours [du Carême]… Peut-être qu’en pensée vous vous mettez à dire : « Je veux faire la paix, mais c’est mon frère qui m’a offensé … et il ne veut pas solliciter mon pardon ». Que faire alors ? … Il faut que s’interposent entre vous des tiers, amis de la paix… Quant à toi, sois prêt à pardonner, sois totalement prêt à lui remettre sa faute de tout ton cœur. Si tu es prêt à lui remettre sa faute, tu la lui as déjà remise.

Il te reste encore à prier : prie pour lui afin qu’il te demande pardon, car tu sais qu’il n’est pas bon pour lui de ne pas le faire. Prie donc pour lui… ; dis au Seigneur : « Tu sais que je n’ai pas offensé mon frère… et qu’il lui est nuisible de m’avoir offensé ; quant à moi, je te demande de bon cœur de lui pardonner ».

Voilà ce que vous avez à faire pour vivre en paix avec vos frères …, pour que nous fassions la Pâque sereinement et que nous puissions célébrer sereinement la Passion de celui qui ne devait rien à personne et qui a remboursé les dettes à la place des débiteurs, le Seigneur Jésus Christ, qui n’a offensé personne et que, pour ainsi dire, le monde entier a offensé. Ce ne sont pas des châtiments qu’il a exigés, mais des récompenses qu’il a promises… C’est lui-même que nous prenons à témoin dans nos cœurs : si nous avons offensé quelqu’un, nous allons demander pardon ; si quelqu’un nous a offensés, nous sommes prêts à pardonner et à prier pour nos ennemis.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 211, 5-6 (SC 116, p. 169)

 

 

 

Carême 2016 – jour 6

mardi 16 février 2016

959914wwwtvnhu99d92d64397c3af14e89c0058c36eaa0

Je suis présente chaque jour et je donne les signes de ma présence ; il faut que votre prière s’enflamme et vous toucherez ses grâces encore plus facilement. Il n’est besoin que d’une écoute attentive et d’un cœur largement ouvert pour séduire le cœur d’autrui et l’appeler à se réjouir de la connaissance Divine.
Ouvrez vos maisons, ouvrez vos cœurs pour que le monde observe et se réjouisse des grâces qui vous inondent. Dans l’union de votre famille, priez sans relâche pour que les familles désunies se rallient à l’union de compréhension et de tolérance. Ouvrez votre cœur à la foi et laissez-nous agir matériellement sans doute et sans peur.
Vous subissez un peu plus chaque jour les désagréments que le monde se crée en se séparant de son Frère et de son Père. Il est si simple de dire : « Oui Père, je t’aime et je te demande pardon » pour enfin laisser entrer la lumière de la connaissance et de la force vive d’un amour sans limites et si suave.

Marie Mère des hommes – janvier 1996

 

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 5

lundi 15 février 2016

sophrologie-765x510

Mes enfants, il faut que le monde connaisse la volonté divine et la volonté de mon Fils, il faut que le monde reconnaisse son erreur et implore le pardon. La reconnaissance en Dieu le Père est le début du pardon et l’entrée sur le chemin de la connaissance. Suivez l’exemple de mon Fils ; grandissez dans l’enseignement, relisez les messages, ils contiennent les réponses de l’avenir. Le monde peut échapper au courroux du Père Céleste par un engagement envers autrui dans l’Amour et la Paix et pour l’union totale.
Mes enfants, le chemin est long, mes prières et mes conseils vous guideront comme vous le désirerez et avec votre acceptation. Je vous ferai rencontrer mon Fils dans le tabernacle de Son temple. Je vous ferai ressentir sa chaleur intense d’Amour et de Paix et vous ferai toucher les blessures que le monde lui a infligées et lui inflige encore.

Marie Mère des hommes – janvier 1996

 

 

 

 

« Convertissez-vous … »

samedi 24 octobre 2015

conver10

Pauvre de moi, ma conscience m’accuse sans cesse et la vérité ne peut pas m’excuser en disant : il n’a pas su ce qu’il faisait. Pardonne donc, Seigneur, au prix de ton précieux sang, tous les péchés où je suis tombé, consciemment ou inconsciemment… Oui, Seigneur, j’ai vraiment péché, et volontairement, et beaucoup. Après avoir reçu la connaissance de ta vérité, j’ai offensé l’Esprit de grâce ; pourtant, lors de mon baptême, il m’avait accordé gratuitement la rémission des péchés. Mais moi, après avoir reçu la connaissance de ta vérité, je suis revenu à mes péchés, « comme le chien à son vomissement » (2P 2,22 ; Pr 26,11).

Ô Fils de Dieu, t’ai-je foulé aux pieds en te reniant ? Pourtant je ne peux pas dire que Pierre, en te reniant, t’a foulé aux pieds, lui qui t’aimait si ardemment, même s’il t’a renié une première fois, une deuxième et une troisième fois… À moi aussi Satan a parfois réclamé ma foi pour la passer au crible comme du froment ; mais ta prière est descendue jusqu’à moi, de sorte que ma foi n’a jamais failli (Lc 22,31-32), elle ne t’a pas abandonné… Tu sais combien j’ai toujours voulu adhérer à la foi en toi ; toi donc, garde-moi dans cette volonté jusqu’au bout.

Toujours j’ai cru en toi…, toujours je t’ai aimé, même quand j’ai péché contre toi. Mes péchés, je les regrette, et à en mourir. Mais de mon amour, je n’ai aucun regret, sinon de ne pas t’avoir aimé autant que je l’aurais dû.

Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
Oraisons méditatives, n° 5 (trad. cf. Pain de Cîteaux, 21 et SC 324, p. 99)

 

 

 

 

« C’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. »

mardi 5 mai 2015

prev15

La prière pour la paix n’est pas un élément qui « vient après » l’engagement en faveur de la paix. Au contraire, elle est au cœur de l’effort pour l’édification d’une paix dans l’ordre, la justice et la liberté. Prier pour la paix veut dire ouvrir le cœur humain à l’irruption de la puissance rénovatrice de Dieu. Par la force vivifiante de sa grâce, Dieu peut créer des ouvertures vers la paix là où il semble qu’il n’y ait qu’obstacles et repli sur soi… Prier pour la paix signifie prier pour la justice…

Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon : voilà ce que je veux annoncer aux croyants et aux non-croyants, aux hommes et aux femmes de bonne volonté, qui ont à cœur le bien de la famille humaine et son avenir. Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon : voilà ce que je veux rappeler à ceux qui ont entre leurs mains le sort des communautés humaines, afin qu’ils se laissent toujours guider, dans les choix graves et difficiles qu’ils doivent faire, par la lumière du bien véritable de l’homme, dans la perspective du bien commun. Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon : je ne me lasserai pas de répéter cet avertissement à ceux qui, pour un motif ou un autre, nourrissent en eux la haine, des désirs de vengeance, des instincts destructeurs.

(…) Que s’élève du cœur de tout croyant une prière plus intense pour toutes les victimes du terrorisme, pour leurs familles tragiquement frappées, et pour tous les peuples qui continuent à être meurtris et bouleversés par le terrorisme et la guerre. Que ne soient pas exclus du rayon de lumière de notre prière ceux-là mêmes qui offensent gravement Dieu et l’homme par ces actes impitoyables : qu’il leur soit accordé de rentrer en eux-mêmes et de se rendre compte du mal qu’ils accomplissent ; qu’ils soient ainsi poussés à renoncer à toute volonté de violence et à demander pardon. En ces temps tumultueux, que la famille humaine puisse trouver la paix véritable et durable, cette paix qui peut naître seulement de la rencontre entre la justice et la miséricorde.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Message pour la Journée mondiale de la Paix 2002, § 14-15 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

Le Christ appelle tous les hommes à s’ouvrir au pardon de Dieu

mercredi 27 août 2014

kajP9s5582qk1qPbwR7nbuRIN1U

Vous pourriez me dire : l’Église est formée de pécheurs, nous le voyons chaque jour. Et cela est vrai, nous sommes une Église de pécheurs ; et nous, pécheurs, sommes appelés à nous laisser transformer, renouveler, sanctifier par Dieu. Certains au cours de l’histoire ont été tentés d’affirmer : l’Église est seulement l’Église des purs, de ceux qui vivent de façon totalement cohérente, et les autres en sont exclus. Ce n’est pas vrai ! C’est une hérésie ! L’Église, qui est sainte, ne rejette pas les pécheurs ; elle ne nous rejette pas. Elle ne rejette pas parce qu’elle appelle chacun de nous, elle nous accueille, elle est ouverte aussi à ceux qui sont le plus éloignés. Elle nous appelle tous à nous laisser envelopper par la miséricorde, par la tendresse et par le pardon du Père, qui offre à tous la possibilité de le rencontrer, de marcher vers la sainteté…

Dans l’Église, le Dieu que nous rencontrons n’est pas un juge impitoyable, mais il est comme le père de la parabole de l’Évangile (Lc 15,11s). Tu peux être comme le fils qui a quitté la maison, qui a touché le fond de l’éloignement de Dieu. Lorsque tu as la force de dire : je veux rentrer à la maison, tu trouveras la porte ouverte. Dieu vient à ta rencontre parce qu’il t’attend toujours. Dieu t’attend toujours, Dieu te prend dans ses bras, il t’embrasse, et se réjouit. Ainsi est le Seigneur, ainsi est la tendresse de notre Père qui est aux cieux.

Le Seigneur veut que nous fassions partie d’une Église qui sait ouvrir ses bras pour accueillir tout le monde, qui n’est pas la maison d’un petit nombre, mais la maison de tous, où tous puissent être renouvelés, transformés, sanctifiés par son amour, les plus forts et les plus faibles, les pécheurs, les indifférents, ceux qui se sentent découragés et perdus.

Pape François
Audience générale du 02/10/2013 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

« Prends patience envers moi. »

jeudi 14 août 2014

confession-260x300

Le Christ nous demande deux choses : condamner nos péchés et pardonner ceux des autres ; faire la première à cause de la seconde, qui sera alors plus facile, car celui qui pense à ses péchés sera moins sévère pour son compagnon de misère. Et pardonner non seulement de bouche, mais du fond du cœur, pour ne pas tourner contre nous-mêmes le fer dont nous croyons percer les autres. Quel mal ton ennemi peut-il te faire qui soit comparable à celui que tu te fais toi-même par ton aigreur ?…

Considère donc combien d’avantages tu retires d’une offense accueillie humblement et avec douceur. Tu mérites ainsi premièrement — et c’est le plus important — le pardon de tes péchés. Tu t’exerces ensuite à la patience et au courage. En troisième lieu, tu acquiers la douceur et la charité, car celui qui est incapable de se fâcher contre ceux qui lui ont causé du tort sera beaucoup plus charitable envers ceux qui l’aiment. En quatrième lieu, tu déracines entièrement la colère de ton cœur, ce qui est un bien incomparable. Celui qui délivre son âme de la colère la débarrasse évidemment aussi de la tristesse : il n’usera pas sa vie en chagrins et en vaines inquiétudes. Ainsi, nous nous punissons nous-mêmes en haïssant les autres ; nous nous faisons du bien à nous-mêmes en les aimant. D’ailleurs, tous t’honoreront, même tes ennemis, même si ce sont des démons. Bien mieux, en te conduisant ainsi, tu n’auras même plus d’ennemi.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°61 (trad. Véricel, L’Évangile commenté, p. 214 rev.)

 

 

 

 

« Tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

jeudi 7 août 2014

haarlem

Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de la communion avec lui. Il porte en même temps atteinte à la communion avec l’Église. C’est pourquoi la conversion apporte à la fois le pardon de Dieu et la réconciliation avec l’Église, ce qu’exprime et réalise liturgiquement le sacrement de la pénitence et de la réconciliation.

Dieu seul pardonne les péchés (Mc 2,7). Parce que Jésus est le Fils de Dieu, il dit de lui-même : « Le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre » (Mc 2,10), et il exerce ce pouvoir divin : « Tes péchés sont pardonnés » (v. 5; Lc 7,48). Plus encore : par son autorité divine, il donne ce pouvoir aux hommes pour qu’ils l’exercent en son nom (Jn 20,21s). Le Christ a voulu que son Église soit tout entière, dans sa prière, sa vie et son agir, le signe et l’instrument du pardon et de la réconciliation qu’il nous a acquis au prix de son sang. Il a cependant confié l’exercice du pouvoir d’absolution au ministère apostolique. Celui-ci est chargé du « ministère de la réconciliation » (2Co 5,18). L’apôtre est envoyé « au nom du Christ », et « c’est Dieu lui-même » qui, à travers lui, exhorte et supplie : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (v. 20).

Durant sa vie publique, Jésus n’a pas seulement pardonné les péchés, il a aussi manifesté l’effet de ce pardon : il a réintégré les pécheurs pardonnés dans la communauté du peuple de Dieu d’où le péché les avait éloignés ou même exclus. Un signe éclatant en est le fait que Jésus admet les pécheurs à sa table, plus encore, qu’il se met lui-même à leur table (Mc 2,16), geste qui exprime de façon bouleversante à la fois le pardon de Dieu et le retour au sein du peuple de Dieu (cf Lc 15; Lc 19,9).

Catéchisme de l’Église catholique
§ 1440-1443

 

 

 

« Partir à la recherche de la brebis égarée »

mardi 13 août 2013

AdamAprès son péché, Adam éprouve de la honte, il se sent nu, il ressent le poids de ce qu’il a fait, et pourtant Dieu ne l’abandonne pas. Si à ce moment-là, avec le péché, commence l’exil de chez Dieu, il y a déjà la promesse du retour, la possibilité de retourner à Dieu. Dieu demande immédiatement : « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9) ; il le cherche. Jésus est devenu nu pour nous, il a pris sur lui la honte d’Adam, la nudité de son péché pour laver notre péché : « par ses plaies nous avons été guéris » (Is 53,5; 1P 2,24). Rappelez-vous ce que dit saint Paul : « De quoi est-ce que je me vanterai, sinon de ma faiblesse, de ma pauvreté ? » (cf 2Co 11,30s) C’est vraiment dans le fait de ressentir mon péché, dans le fait de regarder mon péché, que je peux voir et rencontrer la miséricorde de Dieu, son amour, et aller à lui pour en recevoir le pardon.

Dans ma vie personnelle, j’ai vu bien des fois le visage miséricordieux de Dieu, sa patience. J’ai vu aussi en de nombreuses personnes le courage d’entrer dans les plaies de Jésus en lui disant : « Seigneur, me voici, accepte ma pauvreté, cache dans tes plaies mon péché, lave-le avec ton sang » (Ap 1,5). Et j’ai toujours vu que Dieu l’a fait, a accueilli, consolé, lavé, aimé.

Chers frères et sœurs, laissons-nous envelopper par la miséricorde de Dieu. Comptons sur sa patience qui nous donne toujours du temps. Ayons le courage de retourner dans sa maison, de demeurer dans les blessures de son amour, en nous laissant aimer par lui, de rencontrer sa miséricorde dans les sacrements. Nous éprouverons sa tendresse, si belle ; nous sentirons qu’il nous embrasse et nous serons nous aussi plus capables de miséricorde, de patience, de pardon, d’amour.

Pape François
Homélie du 07/04/2013, Prise de possession de la chaire de l’évêque de Rome (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)