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Archive pour le mot-clef ‘Divine Miséricorde’

Neuvaine à la Miséricorde Divine

jeudi 13 avril 2017

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La Neuvaine à la Miséricorde Divine que Jésus m’ordonna d’écrire et de réciter avant la Fête de la Miséricorde se commence le Vendredi saint :

« Je désire que, durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de Ma Miséricorde, afin qu’elles puisent force et soulagement, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort.
Chaque jour tu amèneras jusqu’à Mon Coeur un nouveau groupe d’âmes et tu les plongeras dans l’immensité de Ma Miséricorde (…)
Je ne refuserai rien à toute âme que tu amèneras à la source de Ma Miséricorde. Et chaque jour tu imploreras Mon Père, au nom de Ma douloureuse Passion, de t’accorder des grâces pour ces âmes-là. »

Sainte Faustine

 

 

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Le lundi de la 4e semaine de Carême

lundi 27 mars 2017

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« Celui qui invoquera le Nom du Seigneur,
celui-là sera sauvé » (Jl 3,5 ; Rm 10,13).
Quant à moi non seulement je l’invoque
mais avant tout je crois à sa grandeur.

Ce n’est pas pour ses présents
que je persévère dans mes supplications,
mais parce qu’il est la Vie véritable
et qu’en lui je respire ;
sans lui il n’y a ni mouvement ni progrès.

Ce n’est pas tant par les liens de l’espérance
que par les liens de l’amour que je suis attiré.
Ce n’est pas des dons,
mais du Donateur dont j’ai toujours la nostalgie.
Ce n’est pas à la gloire que j’aspire,
mais c’est le Seigneur glorifié que je veux embrasser.
Ce n’est pas la soif de la vie qui toujours je me consume,
mais le souvenir de celui qui donne la vie.

Ce n’est pas après le désir du bonheur que je soupire,
que du plus profond de mon cœur j’éclate en sanglots,
mais c’est par désir de celui qui le prépare.
Ce n’est pas le repos que je cherche,
mais c’est le visage de celui qui apaisera mon cœur suppliant.
Ce n’est pas pour le festin nuptial que je languis,
mais c’est du désir de l’Époux.

Dans l’attente certaine de sa puissance
malgré le fardeau de mes péchés,
je crois avec une espérance inébranlable
et en me confiant dans la main du Tout Puissant,
que non seulement j’obtiendrai le pardon
mais que je le verrai lui en personne,
grâce à sa miséricorde et à sa pitié
et, bien que je mérite parfaitement d’être proscrit,
que j’hériterai du ciel.

Saint Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010), moine et poète arménien
Le Livre de prières, 12,1 (trad. SC 78, p.102 rev.)

 

 

 

Ouvre, Seigneur, ouvre-moi la porte de ta miséricorde avant le temps de mon départ !

mercredi 17 février 2016

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Ouvre, Seigneur, ouvre-moi la porte de ta miséricorde avant le temps de mon départ (Mt 25,11). Car il me faut m’en aller, aller à toi et me justifier de tout ce que je dis en paroles, accomplis en actes et pense en mon cœur. « Même la rumeur des murmures n’échappe pas à ton oreille » (Sg 1,10). David te crie dans son psaume : « Mes reins sont à toi ; dans ton livre tout est écrit » (Ps 138,13.16). En y lisant les caractères de mes mauvaises actions, grave-les sur ta croix, car c’est en elle que je me glorifie (Ga 6,14) en te criant : « Ouvre-moi »…

Notre esprit s’est endurci au point que, quand nous avons entendu parler des calamités d’autrui, nous ne nous sommes corrigés en rien (Lc 13,1s). « Il n’en est pas un qui comprenne, pas un qui cherche ; nous sommes dévoyés, nous sommes pervertis » (Ps 13,2-3). Les Ninivites, autrefois, se sont repentis sur un seul appel du prophète. Mais nous autres, nous n’avons compris ni appel ni menace. Par ses larmes, Ézéchias a mis en fuite les Assyriens en suscitant contre eux la justice d’en haut (2R 19). Or voici que les Assyriens…nous ont emmenés en captivité, et nous n’avons pas pleuré ni crié : « Ouvre-nous ».

Très haut Seigneur, juge de tous, n’attends pas de nous que nous changions de conduite ; tu n’as pas besoin de nos bonnes actions, car chacun de nous se voue aux actions mauvaises par la pensée et par la volonté. Puisqu’il en est ainsi, Sauveur, gouverne nos jours selon ta volonté, sans attendre notre conversion, car elle ne viendra peut-être pas. Et même si elle vient pour un peu de temps, elle ne persiste pas jusqu’au bout. Comme la semence tombée parmi les pierres, comme l’herbe sur les toits, avant de lever elle se dessèche (Mc 4,5 ;Ps 128,6). Déploie donc tes miséricordes sur nous et sur tous ceux qui crient : « Ouvre-nous ».

Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d’hymnes
Hymne 51 (trad. cf. SC 283, p. 319s)

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 4

samedi 13 février 2016

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Mes enfants, le chemin s’effectue en allant de l’avant et non en tournant le dos au soleil et à la Lumière éternelle.
Mes enfants, venez me prier et arborez avec confiance le sourire de la délivrance, il n’est pas homme qui puisse vous détourner de la vérité céleste. Venez et priez, venez et contemplez. Que le carême suffise à éveiller le véritable sens du sacrifice du Fils de Dieu le Père. Vous aussi, vous donnerez votre chair et votre sang, pour que Dieu le Père continue à pardonner les fautes des hommes.
Mes enfants, unissez-vous et priez, priez, priez et ceci toujours plus, pour avancer sereinement et dans l’Esprit Divin.

Marie Mère des hommes – mars 1995

 

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 2

jeudi 11 février 2016

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Mes enfants, diversifiez vos prières, les moments, que votre vie soit un recueil de prières, un écrin d’amour et un voile de Paix. Venez sous ma protection, et demandez-moi toute l’aide que vous désirez pour le monde en crise. Faites que cette terre ne devienne un second calvaire, et une deuxième crucifixion pour le Père Eternel. Il faut crier sa joie à autrui et montrer que tout en Dieu est merveilleux et doux. L’homme doit savoir que le pardon Divin est un renouveau en chaque erreur, pour une évolution spirituelle en la connaissance Divine.
Des peuples crient et vous ne les entendez pas, d’autres vont se joindre à eux, et leurs cris ne seront toujours pas entendus. Il faudra les cris de toutes les nations pour que change la terre.
Mes enfants, je vous quitte en ce message, mais je reste en chacun de vos cœurs, pour poursuivre votre évolution et votre connaissance. Le monde a besoin de vous, répondez-lui du fond de vos prières.

Je suis L’Eternelle Immaculée pour ramener l’homme à son Dieu.
Marie, Mère des hommes. Amour et Paix.

Du message d’avril 1993

 

 

 

 

Intentions de prière du Pape – décembre 2015

mardi 1 décembre 2015

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Universelle – Expérimenter la miséricorde de Dieu

Pour que nous puissions tous faire l’expérience de la miséricorde de Dieu, qui ne se lasse jamais de pardonner.

Pour l’évangélisation – La famille

Pour que les familles, en particulier celles qui souffrent, trouvent dans la naissance de Jésus un signe de profonde espérance.

 

 

Ste Marie-Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine

lundi 5 octobre 2015

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Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd’hui parmi les Saints les plus célèbres de l’Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanis?aw Kowalski, agriculteurs dans le village de G?ogowiec. Au baptême, dans l’église paroissiale de ?winice Warckie, elle reçoit le prénom d’Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l’amour de la prière, l’assiduité, l’obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes.

À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu’elle a profondément vécue, consciente de la présence de l’Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l’école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, ?ód? et Ostrówek.

Elle a senti la vocation dans son âme dès l’âge de sept ans, mais ses parents n’étant pas d’accord pour qu’elle entre dans les ordres, elle a essayé d’étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde.

Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à P?ock, Wilno et Cracovie.

Rien ne trahissait à l’extérieur sa vie mystique d’une extrême richesse. C’est avec zèle qu’elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d’un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l’union à Dieu.

Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu’elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l’aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d’enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres.

« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l’une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l’autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l’Église qu’elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l’Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l’œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l’exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l’Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.

Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d’épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu’elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l’essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l’union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).

Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l’ancien Testament, lui dit-Il, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).

Jean Paul 2-Jesus-divine-MisericordeLa mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :

1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l’amour miséricordieux de Dieu envers tout homme ;

2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :

Ø le tableau du Christ avec l’inscription Jésus, j’ai confiance en Toi !,

Ø la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques,

Ø le Chapelet à la Miséricorde Divine et la prière à l’heure de la Miséricorde Divine (15 heures).

Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu’à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain,

3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d’obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d’une confiance d’enfant en Dieu, laquelle s’exprime dans l’accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l’heure actuelle, ce mouvement au sein de l’Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d’apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l’intermédiaire de sœur Marie-Faustine.

Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal qu’elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu’elle a décrit l’union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s’approcher de moi(P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d’une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu’elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s’est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992.

Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).

Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-?agiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

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« Voyant les foules, il eut pitié d’elles parce qu’elles étaient fatiguées et abattues. »

samedi 6 décembre 2014

Padre Pio

L’espérance en la miséricorde inépuisable de Dieu nous soutient dans le tumulte des émotions et le flot des contrariétés ; c’est avec confiance que nous accourons au sacrement de pénitence où le Seigneur nous attend à tout moment comme un Père de miséricorde. Certes, devant lui nous sommes bien conscients de ne pas mériter son pardon ; mais nous ne doutons pas de sa miséricorde infinie. Oublions donc nos péchés, comme Dieu l’a fait avant nous.

Il ne faut plus revenir, ni par la pensée ni en confession, sur les fautes déjà accusées lors de confessions précédentes. Grâce à notre repentir sincère, le Seigneur les a pardonnées une fois pour toutes. Vouloir revenir sur des fautes déjà pardonnées seulement pour en être encore une fois absous, ou seulement parce que nous doutons qu’elles aient été réellement et pleinement pardonnées, cela ne doit-il pas être vu comme un manque de confiance envers la bonté de Dieu ?

Si cela peut t’apporter quelque réconfort, tu peux repenser aux offenses que tu as faites à la justice de Dieu, à sa sagesse, à sa miséricorde, mais uniquement pour pleurer des larmes salutaires de repentir et d’amour.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
GF 171,169 (trad. Une pensée, Médiaspaul 1991, p. 46)

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,1-4.

lundi 24 novembre 2014

C-4omme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor.
Il vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes.
Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde.
Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre. » 

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Dieu n’a pas attaché le salut à la science, à l’intelligence, à la richesse, à une longue expérience, à des dons rares et que tous n’ont pas reçus, non. Il l’a attaché à ce qui est entre dans les mains de tous, d’absolument tous, des jeunes et des vieux, des humains de tout âge et de toute classe, de toute intelligence et de toute fortune. Il l’a attaché à ce que tous, tous absolument, peuvent lui donner, ce que chaque humain quel qu’il soit peut lui donner, moyennant un peu de bonne volonté : un peu de bonne volonté, c’est tout ce qu’il faut pour gagner ce ciel que Jésus attache à l’humilité, au fait de se faire petit, de prendre la dernière place, d’obéir, qu’il attache ailleurs encore à la pauvreté d’esprit, à la pureté de cœur, à l’amour de la justice, à l’esprit de paix, etc. (Mt 5,3s) Espérons, puisque par la miséricorde de Dieu le salut est si près de nous, entre nos mains, et qu’il nous suffit d’un peu de bonne volonté pour l’obtenir.

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur les passages des saints évangiles relatifs à quinze vertus, n°69, Nazareth 1897-98 (in Œuvres spirituelles, Seuil 1958, p. 183)

 

 

Bulletin n°70

samedi 19 avril 2014

bulletin 70

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message d’avril 2014