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Archive pour le mot-clef ‘Ste Teresa’

« Toujours prier sans se décourager »

dimanche 16 octobre 2016

prayer-listening

Aime prier. Ressens souvent le besoin de prier tout au long de la journée. La prière dilate le cœur jusqu’à ce que celui-ci puisse recevoir le don de Dieu qui est lui-même. Demande, cherche, et ton cœur grandira au point de le recevoir, de le garder comme ton bien.

Nous désirons tellement bien prier, et puis nous échouons. Alors nous nous décourageons et renonçons. Si tu veux prier mieux, tu dois prier plus. Dieu accepte l’échec, mais il ne veut pas du découragement. Toujours plus, il nous veut tels des enfants, toujours plus humbles, toujours plus remplis de gratitude dans l’oraison. Il veut que nous nous souvenions de notre appartenance à tous au corps mystique du Christ, qui est prière perpétuelle.

Nous devons nous aider l’un l’autre dans nos prières. Libérons nos esprits. Ne prions pas longuement, que nos prières ne s’étirent pas sans fin, mais qu’elles soient brèves, pleines d’amour. Prions pour ceux qui ne prient pas. Souvenons-nous que celui qui veut pouvoir aimer, doit pouvoir prier.

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n’y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 20)

 

 

 

Porter de beaux fruits

mercredi 22 juin 2016

Mother-Teresa-baby

Si quelqu’un ressent que Dieu lui demande de s’engager dans la réforme de la société, c’est là une question entre lui et son Dieu. Nous avons tous le devoir de servir Dieu là où nous nous sentons appelés. Je me sens appelée au service des individus, à aimer chaque être humain. Jamais je ne pense en terme de masse, de groupe, mais toujours selon les personnes. Si je pensais aux foules, je n’entamerais jamais rien ; c’est la personne qui compte ; je crois aux rencontres face à face.

La plénitude de notre cœur transparaît dans nos actes : comment je me comporte avec ce lépreux, comment je me comporte avec cet agonisant, comment je me comporte avec ce SDF. Parfois, il est plus difficile de travailler avec les clochards qu’avec les mourants de nos hospices, car ces derniers sont apaisés, dans l’expectative, prêts à partir vers Dieu. On peut s’approcher du malade, du lépreux, et être convaincu que l’on touche au corps du Christ. Mais lorsqu’il s’agit d’un ivrogne qui braille, il est plus difficile de penser que l’on est face à Jésus caché en lui. Combien pures, aimantes doivent être nos mains pour manifester de la compassion à ces êtres-là !

Voir Jésus dans la personne la plus spirituellement démunie requiert un cœur pur. Plus défigurée sera l’image de Dieu dans une personne, plus grandes devront être la foi et la vénération dans notre quête du visage de Jésus et dans notre ministère d’amour auprès de lui… Faisons-le avec un sentiment de profonde reconnaissance et de piété. À la mesure du caractère répugnant de la tâche doivent être l’amour et la joie à servir.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 78)

 

 

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. »

vendredi 27 avril 2012

Comme Jésus nous parle avec tendresse lorsqu’il s’offre aux siens dans la sainte communion : « Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ». Qu’est-ce que mon Jésus pourrait me donner de plus que sa chair en nourriture ? Non, Dieu ne pourrait pas faire plus, ni me montrer un plus grand amour.

La sainte communion, comme le mot lui-même l’implique, est l’union intime de Jésus avec notre âme et notre corps. Si nous voulons avoir la vie et la posséder de façon plus abondante, nous devons vivre de la chair de notre Seigneur. Les saints l’ont tellement bien compris qu’ils pouvaient passer des heures en préparation et plus encore en action de grâce. Qui pourrait expliquer cela ? « Quelle profondeur de richesse dans la sagesse et la science de Dieu ! Comme ses jugements sont incompréhensibles, s’exclamait Paul, comme ses chemins sont impénétrables, car qui connaît l’esprit du Seigneur ? » (Rm 11,33-34).

Lorsque vous accueillez le Christ dans votre cœur après le partage du Pain Vivant, souvenez-vous de ce que Notre-Dame a dû ressentir alors que le Saint Esprit l’enveloppait de son ombre et qu’elle, qui était pleine de grâce, a reçu le corps du Christ (Lc 1,26s). L’Esprit était si fort en elle qu’immédiatement « elle se leva en hâte » (v. 39) pour aller et servir.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Jesus, the Word to be Spoken, ch. 6 (trad. Jésus, celui qu’on invoque, p. 84 rev.)

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