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Archive pour le mot-clef ‘action de Grâce’

Pèlerinage à Lourdes

mardi 14 avril 2015

Du 21 au 23 avril, l’association organise son grand pèlerinage à Lourdes. Des places sont encore disponibles.

Un pèlerinage est comme une longue prière effectuée par le corps. C’est un temps que l’on se donne pour se mettre en plus grande disponibilité intérieure, prêt à la rencontre : de soi-même, des autres, en espérant de tout son être celle de Dieu.

!cid_A0ABDCD5-0E18-4B61-8C29-28DEE04F6CC2Un pèlerinage, c’est la foi par les pieds. Si souvent, nous pensons avoir la foi dans la tête ! Le pèlerinage nous rappelle qu’elle est appelée à prendre toute notre vie, à se déployer dans le temps, dans les silences, dans les rencontres, même les plus simples.
Pas étonnant, car le pèlerin est disponible. Il a quitté son lieu de vie, son rythme quotidien, ses habitudes. Le pèlerin prend Dieu seul pour boussole, sûr qu’il lui parlera au cœur, dans le silence, dans la marche, dans les rencontres, dans l’inattendu qui souvent le surprend et l’étonne, le fait renaître. (…)
Le pèlerin pose les gestes de la foi par les yeux, les oreilles et le cœur. A Lourdes, il s’attarde longuement en silence devant la Grotte, pose la main sur le rocher, sachant que le Seigneur lui-même est son rocher. [Il] se confie à la Vierge, mais elle lui indique le chemin de son Fils. Et c’est le Seigneur qu’il rencontre, comme un jour en chemin les deux disciples d’Emmaüs (Luc 24).
Le pèlerinage nourrit notre foi, en des lieux où tant d’autres sont venus puiser et faire cette indicible expérience. Quand on devient pèlerin, on le demeure peut-être pour toujours.

Source LourdesL’eau, qui s’écoule, triangle pointe en bas, est connectée à Gabriel, messager de Dieu qui apporte la parole divine ici-bas.
Au pied du rocher coule la source qui surgit lorsque Bernadette creusa la terre boueuse et en but, en ce lieu de Lourdes, « où la conscience redevient limpide », selon le mot magnifique de Jean-Paul II. Le chant discret de cette source habite peu à peu le pèlerin, qui va alors boire aux fontaines, toutes proches, où coule cette eau. Il s’en passe doucement sur le visage, sur les bras… La fraîcheur de cette eau trace en lui le chemin de la fraîcheur intérieure, et avive le chant en lui d’une autre source, celle du baptême où lui fut donné son nom. En ces gestes il accueille le ciel. Plusieurs vont se plonger dans cette eau, dans les « piscines » voisines, ces cuves de pierre dans lesquelles on se plonge simplement, le temps d’une prière. Qui sait le secret de cette eau qui touche les corps et les cœurs, au moment où avec délicatesse plusieurs autour accompagnent ces gestes de la prière ?

Cierge Lourdes(…) Auprès de la Grotte il allume un cierge, qui prolongera sa prière. (…) Le chant lui vient alors sur les lèvres. Le pèlerin chante sa foi. Sa voix est libre, comme son cœur. La lumière de milliers de cierges qui brûlent, de jour et de nuit, poursuit la prière du pèlerin. Il la contemple. Elle porte le poids souvent immense des intentions de tant de gens, traversé par la lumière du Christ.

Le chapelet est la prière du pauvre. Il a été la prière de Bernadette. Tout juste quelques mots que l’on répète à l’infini, et qui vont de la salutation de l’ange à Marie à l’évocation des pécheurs que nous sommes, et à la confiance placée en la mère de Dieu pour ce temps et pour l’heure de la mort. Le pèlerin murmure ces mots comme on égrène la vie, comme on se confie à Dieu, comme on lui confie les siens et la terre entière. A des mots partagés sur place ou ensuite, et toujours d’une extrême simplicité, on pressent l’expérience unique qui bouleverse ici, pour toujours, des existences, traçant désormais un avant et un après.
(…)Car ce qui est vécu ici, est en fait ce que chacun est appelé à vivre aussi chaque jour. Lourdes, c’est l’Evangile, dans une douce et magnifique clarté. (…) Et l’on peut aussi être pèlerin par le cœur. Et ils sont nombreux, par le monde, les pèlerins de Lourdes. La lumière des cierges dans la nuit, auprès de la Grotte, veille sur eux et porte leur prière, de jour et de nuit.

P. Jacques Nieuviarts, assomptionniste
« Lourdes et ses pèlerins » (extraits)
forums.pelerin.info

 

 

Samedi de Pâques

samedi 11 avril 2015

Les actions de grâces

Les fruits de cette grâce pascale (lundi) sont goûtés déjà dans les actions de grâces après la communion : vivre les réalités d’en-haut (mardi), entrer, libres de tout vieillissement, dans la nouvelle création (mercredi), prendre conscience de l’échange merveilleux où nous sommes rachetés à grands prix (jeudi), demeurer dans la joie de la résurrection (vendredi), pour parvenir avec le Christ à la gloire (samedi).
Une joie indicible, une vie de l’Église en expansion, sous la mouvance de l’Esprit Saint, tel est l’esprit dans lequel la liturgie de cette première semaine pascale entend nous immerger.

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Aujourd’hui : Samedi de Pâques

Dans le Livre des Actes des Apôtres : « mieux vaut obéir à Dieu qu’aux hommes »

Psaume 118(117) : le bras du Seigneur est fort

Évangile de Marc : les manifestations de Jésus ressuscité

 

Sources Vives n° 91

 

Pèlerinage à Lourdes

lundi 30 mars 2015

L’association organise son grand pèlerinage à Lourdes du 21 au 23 avril 2015.

Des places sont encore disponibles…

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« Le Royaume de Dieu est au milieu de vous et au dedans de vous. »

jeudi 13 novembre 2014

Tree in the shape of heart, valentines day background,

L’action de grâce, la gratitude de celui qui reçoit incite celui qui donne à donner toujours davantage. Mais celui qui ne rend pas grâce pour les plus petites choses ne peut être que menteur et injuste dans les grandes. Celui qui est malade et qui connaît sa maladie peut demander la guérison ; celui qui reconnaît sa souffrance est proche de sa guérison, et il la trouvera facilement…

Souviens-toi de la chute de ceux qui se croyaient forts, et sois humble en tes vertus… Chasse-toi toi-même, et ton ennemi sera chassé loin de toi. Apaise-toi toi-même, et le ciel et la terre te combleront de paix. Efforce-toi d’entrer dans le trésor de ton cœur, et tu verras le trésor du ciel. Car l’un et l’autre sont le même. Entrant dans l’un, tu contemples les deux. L’échelle de ce Royaume est en toi, cachée dans ton âme. Plonge en toi-même pour y découvrir ton péché : c’est là que tu trouveras les degrés par lesquels tu pourras t’élever… : « Le Royaume des cieux est en vous. »

Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul
Discours, 1ère série, n°30 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 188 rev.)

 

 

 

Je te remercie, mon Dieu

mercredi 12 novembre 2014

bandeau_verticalJe te remercie, mon Dieu, pour toutes les grâces,
Dont tu me combles sans cesse,
Et qui m’éclairent, comme la lumière du soleil,
Par elles tu me montres le chemin sûr.

Merci, mon Dieu, de m’avoir créée,
De m’avoir appelée du néant à l’existence,
D’y avoir marqué ta divine empreinte,
Et de ne l’avoir fait que par amour.

Merci, mon Dieu, pour le saint baptême,
Qui m’a incorporée à la famille divine ;
C’est un don inconcevable et grand,
Qui transforme nos âmes.

Merci, Seigneur, pour la sainte confession
Pour cette source de grande miséricorde,
Qui est intarissable,
Pour cette source inconcevable de grâces,
Qui rend la blancheur aux âmes souillées par le péché.

Je te remercie, Jésus, pour la sainte Communion,
Par laquelle toi-même tu te donnes à nous ;
Je sens comme ton cœur bat en ma poitrine,
Comme toi-même tu épanouis la vie divine en moi.

Je te remercie, Saint Esprit, pour le sacrement de la confirmation,
Qui m’a armée chevalier à ton service,
Et donne force à l’âme à chaque instant,
Et me protège du mal…

Je te remercie, Seigneur, pour le sacrement de l’extrême-onction
Qui me fortifiera pour la lutte dans mes derniers moments,
Et m’aidera à parvenir au salut,
Et donnera force à mon âme,
Afin que nous nous réjouissions éternellement.

Merci, mon Dieu, pour toutes les inspirations,
Dont ta bonté me comble,
Pour ces illuminations intérieures de l’âme,
Qu’on ne peut pas exprimer, mais que le cœur ressent.

Merci, Sainte Trinité, pour cette foule de grâces,
Dont tu me combles à chaque instant, ma vie durant.
Ma gratitude croîtra à mon entrée dans l’aube éternelle,
Lorsque j’entonnerai pour la première fois un chant à ta gloire.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, § 1286 (trad. Parole et dialogue 2002, p. 433)

 

 

 

Te Deum Laudamus – Action de Grâce

mardi 31 décembre 2013

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Chers frères et sœurs !

L’année qui se termine et celle qui s’annonce à l’horizon sont placées toutes les deux sous le regard bénissant de la Très Sainte Mère de Dieu. […]

Ce soir, tout nous invite donc à tourner le regard vers Celle qui « reçut le Verbe de Dieu à la fois dans son cœur et dans son corps, et présenta au monde la vie » et qui précisément pour cela – rappelle le Concile Vatican II – « est reconnue et honorée comme la véritable Mère de Dieu » (Const. Lumen gentium, n. 53). Le Noël du Christ, que nous commémorons en ces jours, est entièrement parcouru par la lumière de Marie et, alors que dans la crèche nous nous arrêtons pour contempler l’Enfant, le regard ne peut que se tourner avec reconnaissance également vers la Mère, qui par son oui a rendu possible le don de la Rédemption. Voilà pourquoi le temps de Noël contient en lui une profonde connotation mariale ; la naissance de Jésus, homme-Dieu et la maternité divine de Marie sont des réalités indissociables entre elles ; le mystère de Marie et le mystère du Fils unique de Dieu qui se fait homme, forment un unique mystère, l’un aidant à mieux comprendre l’autre. […]

Ce soir, nous voulons placer entre les mains de la Mère céleste de Dieu notre hymne choral d’action de grâces au Seigneur pour les bienfaits qu’au cours des douze mois écoulés il nous a largement accordés. Le premier sentiment, qui naît ce soir spontanément dans notre cœur, est précisément de louange et d’action de grâces à Celui qui nous fait don du temps, précieuse opportunité pour accomplir le bien ; nous y joignons la requête de pardon pour ne pas l’avoir peut-être toujours employé utilement. Je suis content de partager cette action de grâces avec vous, chers frères et sœurs, qui représentez notre communauté diocésaine, à laquelle j’adresse mon salut cordial, en l’étendant à tous les habitants de Rome. J’adresse un salut particulier au cardinal-vicaire et au maire, qui ont tous le deux commencé leurs missions différentes cette année – l’une spirituelle et religieuse, l’autre civile et administrative – au service de notre ville. Mon salut s’étend aux évêques auxiliaires, aux prêtres, aux personnes consacrées et aux nombreux fidèles laïcs ici rassemblés, ainsi qu’aux autorités présentes. En venant au monde, le Verbe éternel du Père nous a révélé la proximité de Dieu et la vérité ultime sur l’homme et sur son destin éternel ; il est venu demeurer avec nous pour être notre soutien irremplaçable, en particulier dans les inévitables difficultés de chaque jour. Et ce soir la Vierge elle-même nous rappelle quel grand don Jésus nous a fait avec sa naissance, quel trésor précieux constitue pour nous son Incarnation. Dans son Noël, Jésus vient offrir sa Parole comme une lampe qui guide nos pas ; il vient s’offrir lui-même et nous devons savoir rendre raison de Lui, notre espérance certaine, dans notre existence quotidienne, conscients que « le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné » (Gaudium et spes, n. 22).

Chers frères et sœurs, […]

Même si apparaissent à l’horizon de nombreuses ombres sur notre avenir, nous ne devons pas avoir peur. Notre grande espérance de croyants est la vie éternelle dans la communion du Christ et de toute la famille de Dieu. Cette grande espérance nous donne la force d’affronter et de surmonter les difficultés de la vie dans ce monde. La présence maternelle de Marie nous assure ce soir que Dieu ne nous abandonne jamais, si nous nous confions à Lui et si nous suivons ses enseignements. Nous présentons donc à Marie, avec une affection et une confiance filiales, les attentes et les espérances, ainsi que les peurs et les difficultés qui habitent notre cœur, tandis que nous prenons congé de cette année et que nous nous apprêtons à accueillir la nouvelle année. Que la Vierge Marie nous offre l’enfant couché dans la crèche comme notre espérance certaine. Emplis de confiance, nous pourrons alors chanter en conclusion du >>> Te Deum : « In te, Domine, speravi : non confundar in aeternum – Tu es Seigneur mon espérance, jamais je ne serai déçu ! ». Oui Seigneur, en Toi nous plaçons notre espérance, aujourd’hui et à jamais ; Tu es notre espérance. Amen !

Extraits de l’homélie de Benoît XVI – 31 décembre

© Copyright 2008 – Libreria Editrice Vaticana

Pour approfondir lire l’Homélie complète

>>> Vêpres et Te Deum

Te Deum Laudamus – Action de Grâce

lundi 31 décembre 2012

Célébration du « Te Deum » d’action de Grâce
Pour la fin de l’année

Extraits de l’homélie de Benoît XVI- 31 décembre

 

Chers frères et sœurs !

L’année qui se termine et celle qui s’annonce à l’horizon sont placées toutes les deux sous le regard bénissant de la Très Sainte Mère de Dieu. […]

Ce soir, tout nous invite donc à tourner le regard vers Celle qui « reçut le Verbe de Dieu à la fois dans son cœur et dans son corps, et présenta au monde la vie » et qui précisément pour cela – rappelle le Concile Vatican II – « est reconnue et honorée comme la véritable Mère de Dieu » (Const. Lumen gentium, n. 53). Le Noël du Christ, que nous commémorons en ces jours, est entièrement parcouru par la lumière de Marie et, alors que dans la crèche nous nous arrêtons pour contempler l’Enfant, le regard ne peut que se tourner avec reconnaissance également vers la Mère, qui par son oui a rendu possible le don de la Rédemption. Voilà pourquoi le temps de Noël contient en lui une profonde connotation mariale ; la naissance de Jésus, homme-Dieu et la maternité divine de Marie sont des réalités indissociables entre elles ; le mystère de Marie et le mystère du Fils unique de Dieu qui se fait homme, forment un unique mystère, l’un aidant à mieux comprendre l’autre. […]

Ce soir, nous voulons placer entre les mains de la Mère céleste de Dieu notre hymne choral d’action de grâces au Seigneur pour les bienfaits qu’au cours des douze mois écoulés il nous a largement accordés. Le premier sentiment, qui naît ce soir spontanément dans notre cœur, est précisément de louange et d’action de grâces à Celui qui nous fait don du temps, précieuse opportunité pour accomplir le bien ; nous y joignons la requête de pardon pour ne pas l’avoir peut-être toujours employé utilement. Je suis content de partager cette action de grâces avec vous, chers frères et sœurs, qui représentez notre communauté diocésaine, à laquelle j’adresse mon salut cordial, en l’étendant à tous les habitants de Rome. J’adresse un salut particulier au cardinal-vicaire et au maire, qui ont tous le deux commencé leurs missions différentes cette année – l’une spirituelle et religieuse, l’autre civile et administrative – au service de notre ville. Mon salut s’étend aux évêques auxiliaires, aux prêtres, aux personnes consacrées et aux nombreux fidèles laïcs ici rassemblés, ainsi qu’aux autorités présentes. En venant au monde, le Verbe éternel du Père nous a révélé la proximité de Dieu et la vérité ultime sur l’homme et sur son destin éternel ; il est venu demeurer avec nous pour être notre soutien irremplaçable, en particulier dans les inévitables difficultés de chaque jour. Et ce soir la Vierge elle-même nous rappelle quel grand don Jésus nous a fait avec sa naissance, quel trésor précieux constitue pour nous son Incarnation. Dans son Noël, Jésus vient offrir sa Parole comme une lampe qui guide nos pas ; il vient s’offrir lui-même et nous devons savoir rendre raison de Lui, notre espérance certaine, dans notre existence quotidienne, conscients que « le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné » (Gaudium et spes, n. 22).

 

Chers frères et sœurs, […]

Même si apparaissent à l’horizon de nombreuses ombres sur notre avenir, nous ne devons pas avoir peur. Notre grande espérance de croyants est la vie éternelle dans la communion du Christ et de toute la famille de Dieu. Cette grande espérance nous donne la force d’affronter et de surmonter les difficultés de la vie dans ce monde. La présence maternelle de Marie nous assure ce soir que Dieu ne nous abandonne jamais, si nous nous confions à Lui et si nous suivons ses enseignements. Nous présentons donc à Marie, avec une affection et une confiance filiales, les attentes et les espérances, ainsi que les peurs et les difficultés qui habitent notre cœur, tandis que nous prenons congé de cette année et que nous nous apprêtons à accueillir la nouvelle année. Que la Vierge Marie nous offre l’enfant couché dans la crèche comme notre espérance certaine. Emplis de confiance, nous pourrons alors chanter en conclusion du >>> Te Deum : « In te, Domine, speravi : non confundar in aeternum – Tu es Seigneur mon espérance, jamais je ne serai déçu ! ». Oui Seigneur, en Toi nous plaçons notre espérance, aujourd’hui et à jamais ; Tu es notre espérance. Amen !

© Copyright 2008 – Libreria Editrice Vaticana

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