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Archive pour novembre 2015

Bulletin n°89

vendredi 20 novembre 2015

bulletin 89

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« Ma maison sera une maison de prière. »

vendredi 20 novembre 2015

ardouane

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire,
de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu,
à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant,
par le Christ, notre Seigneur.

Dans cette maison que tu nous as donnée,
où tu accueilles le peuple qui marche vers toi,
tu nous offres un signe merveilleux de ton alliance :
Ici, tu construis pour ta gloire
le temple vivant que nous sommes ;
Ici, tu édifies l’Église, ton Église universelle,
pour que se constitue le Corps du Christ ;
et cette œuvre s’achèvera en vision de bonheur
dans la Jérusalem céleste.

C’est pourquoi, avec la foule immense des saints,
en ce lieu que tu as consacré,
nous te bénissons, nous te glorifions,
et nous te rendons grâce en chantant : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers. »

Le Missel romain
Préface pour la fête de la dédicace d’une église

 

Ardouane

 

 

 

Remèdes à la tristesse

jeudi 19 novembre 2015

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Chacun traverse des journées de tristesse, empreintes d’une profonde pesanteur intérieure. Existe-t-il des astuces pour surmonter la mauvaise humeur et retrouver le sourire ? Saint Thomas d’Aquin propose cinq remèdes à la tristesse d’une surprenante efficacité.
Le premier remède réside dans tout plaisir. Comme si le théologien d’il y a 700 ans avait pressenti l’idée, aujourd’hui amplement répandue, que le chocolat a des effets antidépresseurs (…). Ce matérialisme est loin d’être incompatible avec l’Évangile : le Seigneur a participé à des déjeuners et banquets, avant et après sa résurrection, et apprécié nombre de belles choses de la vie (…).
Le deuxième remède proposé par saint Thomas consiste à pleurer. Pour surmonter la mélancolie, il faut un exutoire, sinon l’amertume s’accumule, entravant toutes les actions. Pleurer est un langage, un moyen de s’exprimer et de dénouer une douleur devenue parfois suffocante. Jésus a pleuré, Lui aussi (…).
Le troisième remède est la compassion de nos amis. (…) Lorsque le moral n’est pas au beau fixe, un message, une conversation téléphonique avec un ami sont utiles pour que tout s’éclaircisse.
Le quatrième remède à la tristesse est de contempler la vérité. Contempler la splendeur des choses, la nature, une œuvre d’art, écouter de la musique, se surprendre de la beauté d’un paysage peuvent être des baumes particulièrement efficaces contre la tristesse (…).
Le cinquième remède est le plus surprenant venant d’un maître du Moyen Âge. Le théologien affirme que dormir et faire sa toilette sont d’excellents remèdes à la tristesse. Concevoir qu’un soulagement corporel est utile pour remédier à un mal spirituel est profondément chrétien. Depuis que Dieu est devenu homme, occupant un corps, la séparation entre matière et esprit n’existe plus.
Un préjugé diffus veut que la vision chrétienne de l’homme soit fondée sur l’opposition entre l’âme et le corps, le corps tel un fardeau ou obstacle à la « vie spirituelle ». L’humanisme chrétien considère que l’individu (âme et corps) est « spiritualisé » lorsqu’il cherche l’union avec Dieu. (…)
C’est la promesse humaine et divine de Jésus qui se réalise aussi à travers ces cinq remèdes : « Vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. »

Don Carlo de Marchi
vicaire de l’Opus Dei pour le centre et le sud de l’Italie
aleteia.org 22/09/2015

escapamargue.blogspot.com

 

 

 

mercredi 18 novembre 2015

 

Ô Mère céleste, Notre-Dame, vous qui avez donné à cette nation tant de gages insignes de votre prédilection, implorez pour elle votre divin Fils ; ramenez-la au berceau spirituel de son antique grandeur, aidez-la à recouvrer, sous la lumineuse et douce étoile de la foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée, aidez-la à s’abreuver aux sources où elle puisait jadis cette vigueur surnaturelle, faute de laquelle les plus généreux efforts demeurent stériles, ou tout au moins bien peu féconds, qu’elle s’unisse à tous les gens de bien des autres peuples, parvienne à s’établir ici-bas dans la justice et dans la paix, en sorte que, de l’harmonie entre la patrie de la terre et la patrie du ciel, naisse la véritable prospérité des individus et de la société tout entière. Amen.

Pie XII (1876-1958).

 

 

 

 

 

« Faites-les fructifier ! » : travail humain et Règne de Dieu

mercredi 18 novembre 2015

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En créant l’humanité, l’homme et la femme, Dieu leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la » (Gn 1, 28). C’est là pour ainsi dire le premier commandement de Dieu, attaché à l’ordre même de la création. Ainsi le travail humain répond à la volonté de Dieu. Quand nous disons : « Que ta volonté soit faite », rapprochons aussi ces paroles du travail qui remplit toutes les journées de notre vie. Nous nous rendons compte que nous nous accordons à cette volonté du Créateur lorsque notre travail et les relations humaines qu’il entraîne sont imprégnés des valeurs d’initiative, de courage, de confiance, de solidarité, qui sont autant de reflets de la ressemblance divine en nous…

Le Créateur a investi l’homme du pouvoir de dominer la terre ; il lui demande ainsi de maîtriser par son propre travail le domaine qu’il lui confie, de mettre en œuvre toutes ses capacités afin de parvenir à l’heureux développement de sa propre personnalité et de la communauté entière. Par son travail, l’homme obéit à Dieu et répond à sa confiance. Cela n’est pas étranger à la demande du Notre Père : « Que ton Règne vienne ». L’homme agit pour que le plan de Dieu se réalise, conscient d’avoir été fait à la ressemblance de Dieu et donc d’avoir reçu de lui sa force, son intelligence, ses aptitudes à réaliser une communauté de vie par l’amour désintéressé qu’il porte à ses frères. Tout ce qui est positif et bon dans la vie de l’homme s’épanouit et rejoint son véritable but dans le Règne de Dieu. Vous avez bien choisi ce mot d’ordre : « Règne de Dieu, vie de l’homme », car la cause de Dieu et la cause de l’homme sont liées l’une à l’autre ; le monde progresse vers le Règne de Dieu grâce aux dons de Dieu qui permettent le dynamisme de l’homme. Autrement dit, prier pour que vienne le Règne de Dieu, c’est tendre de tout son être vers la réalité qui est la fin ultime du travail humain.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie devant des travailleurs luxembourgeois, mai 1985 (trad. DC 1898, p. 656)

 

 

 

Prière pour la France

mardi 17 novembre 2015

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Ô Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France. Préparez le cœur de vos enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations, pour l’Eglise tout entière.
Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir.
Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission.
Imposez-leur vous-même tout ce que vous voudrez de chacun d’eux et de tous.
Que rien ne soit l’effet de leur propre choix mais uniquement de votre unique volonté d’amour.
Vierge immaculée, ne les laissez pas s’égarer ni se tromper.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Cœur immaculé de Marie, priez pour nous.
Saints et saintes de France, intercédez pour nous. »

Marthe Robin (1902-1981), cité in « La France, textes fondateurs du roi David à Jean-Paul II », p.112 (éd. F.-X. de Guibert, Paris, 1996)

 

 

 

 

 

 

« Zachée, descends vite ! »

mardi 17 novembre 2015
© Détail de la céramique de sœur Mercédès  (abbaye Sainte-Scholastique, Dourgne, Tarn),  Abbaye Notre-Dame-des-Neiges.  Photographie de Bruno Wadoux.

© Détail de la céramique de sœur Mercédès
(abbaye Sainte-Scholastique, Dourgne, Tarn),
Abbaye
Notre-Dame-des-Neiges.
Photographie de Bruno Wadoux.

 

On lit dans l’évangile que Zachée aurait voulu voir Notre Seigneur, mais il était trop petit. Que fit-il alors ? Il grimpa sur un figuier desséché. Ainsi fait encore l’homme. Il désire voir celui qui opère des merveilles et cause tout un tumulte en lui ; mais il n’est pas de taille suffisante pour cela, il est trop petit. Que faire alors ? Il doit grimper sur le figuier desséché. Le figuier mort symbolise la mort des sens et de la nature, et la vie de l’homme intérieur sur lequel Dieu est porté.

Que dit Notre Seigneur à Zachée ? « Descends vite. » Tu dois descendre, tu ne dois pas retenir une seule goutte de consolation de toutes tes impressions dans la prière, mais descendre dans ton pur néant, dans ta pauvreté, dans ton impuissance… S’il te reste encore quelque attache de la nature, dès que la vérité t’a donné quelque lumière, tu ne la possèdes pas encore, elle n’est pas devenue ton bien propre ; nature et grâce travaillent encore ensemble, et tu n’en es pas arrivé à l’abandon parfait… ; ce n’est pas encore la pleine pureté. C’est pourquoi Dieu invite un tel homme à descendre, c’est-à-dire qu’il l’appelle à un plein renoncement, à un plein détachement de la nature, en tout ce en quoi elle possède encore quelque chose en propre. « Car aujourd’hui il me faut demeurer chez toi ; aujourd’hui le salut est arrivé pour cette maison. » Que nous advienne cet aujourd’hui d’éternité !

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 68 (trad. Cerf 1980, p.84)

 

 

 

 

Prière pour la France

lundi 16 novembre 2015

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« C’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’homme viendra. »

dimanche 15 novembre 2015

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Pour empêcher toute question indiscrète sur le moment de son avènement, Jésus déclare : « Cette heure-là, nul ne la connaît, même pas le Fils » (Mt 24,36), et ailleurs : « Ce n’est pas votre affaire de connaître les jours et les temps » (Ac 1,7). Il nous a caché cela pour que nous veillions et que chacun de nous puisse penser que cet avènement se produira durant sa vie. Si le temps de sa venue avait été révélé, vain serait son avènement : les nations et les siècles où il se produira ne l’auraient pas désiré. Il a bien dit qu’il vient, mais il n’a pas précisé à quel moment ; de la sorte toutes les générations et tous les siècles ont soif de lui.

Certes, il a fait connaître les signes de son avènement ; mais on ne voit pas leur terme. Dans le changement constant où nous vivons, ces signes ont déjà eu lieu et ils sont passés et même ils durent toujours. Son ultime avènement est en effet semblable au premier : les justes et les prophètes le désiraient ; ils pensaient qu’il paraîtrait en leur temps. De même aujourd’hui, chacun des fidèles du Christ désire l’accueillir en son propre temps, d’autant plus que Jésus n’a pas dit clairement le jour où il paraîtrait. Ainsi personne ne pourra imaginer que le Christ soit soumis à une loi du temps, à une heure quelconque, lui qui domine les nombres et le temps.

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Commentaire de l’Évangile concordant, 18,15 ; SC 121 (trad. SC, p. 325s ; cf bréviaire 1er jeu. Avent)

 

 

 

 

samedi 14 novembre 2015

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Que pouvons-nous faire ?

PRIER, pour les personnes qui ont trouvé la mort durant ces évènements,
PRIER, pour les familles des victimes,
PRIER, pour les personnes blessées et pour leur rétablissement,

RENDRE GRÂCE, pour la réaction des forces de l’ordre,
RENDRE GRÂCE, car les kamikazes au stade de France auraient pu faire plus de dégâts,
RENDRE GRÂCE, pour les rescapés, et notamment ceux du Bataclan,

PRIER, POUR LA PAIX DES HOMMES

Prions pour Paris, pour la France, pour les hommes, pour la Paix.

Marie Mère des hommes, veillez sur nous !