ACCUEIL

Archive pour juillet 2014

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,10-17.

jeudi 24 juillet 2014

parleseigneur

Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »
Il leur répondit : « A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux ce n’est pas donné.
Celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a.
Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, qu’ils écoutent sans écouter et sans comprendre.
Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n’entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu’ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris !
Mais vous, heureux vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent !
Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.

 

 

.

Sainte Brigitte, femme de prière pour l’Église de son temps

mercredi 23 juillet 2014

Santa_Brigida_di_Svezia_H

Devenue veuve, Brigitte a commencé la deuxième période de sa vie. Elle a renoncé à contracter un autre mariage pour approfondir l’union avec le Seigneur à travers la prière, la pénitence et les œuvres de charité. Les veuves chrétiennes peuvent donc trouver elles aussi chez cette sainte un modèle à suivre. En effet, à la mort de son mari, Brigitte, après avoir distribué ses biens aux pauvres, tout en ne choisissant jamais la consécration religieuse, s’est installée au monastère cistercien d’Alvastra. C’est là qu’ont commencé les révélations divines qui l’ont accompagnée pendant tout le reste de sa vie…

En lisant ces révélations, nous sommes interpellés sur des thèmes importants. Par exemple, on retrouve fréquemment la description, avec des détails très réalistes, de la Passion du Christ, pour laquelle Brigitte a toujours eu une dévotion privilégiée, contemplant dans celle-ci l’amour infini de Dieu pour les hommes. Sur les lèvres du Seigneur qui lui parle, elle place avec audace ces paroles émouvantes : « Mes amis, j’aime si tendrement mes brebis, que, s’il était possible, j’aimerais mieux mourir autant de fois pour chacune d’elles de la mort que j’ai soufferte pour la rédemption de toutes, que d’en être privé » (1, 59). La maternité douloureuse de Marie, qui a fait d’elle la Médiatrice et la Mère de miséricorde, est aussi un thème qui revient souvent dans les révélations.

En recevant ces charismes, Brigitte était consciente d’être la destinataire d’un don de grande prédilection de la part du Seigneur : « Vous, ma fille, que j’ai choisie pour moi…, aimez-moi de tout votre cœur…, mais plus que tout ce qui est au monde » (1, 1). Du reste, Brigitte savait bien, et elle en était fermement convaincue, que chaque charisme est destiné à édifier l’Église. C’est précisément pour ce motif qu’un grand nombre de ses révélations étaient adressées, sous formes d’avertissements parfois sévères, aux croyants de son temps, y compris les autorités politiques et religieuses, pour qu’elles vivent de façon cohérente leur vie chrétienne. Mais elle faisait toujours cela avec une attitude de respect et en pleine fidélité au magistère de l’Église, en particulier au successeur de l’apôtre Pierre.

Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Audience générale du 27/10/2010 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

Psaumes 127, 27

mardi 22 juillet 2014

 

Quatrième enseignement

mardi 22 juillet 2014

.

audio

 

Ecouter en MP3 le message du 15 mars 1993

 

.

Ste Marie Madeleine, disciple du Seigneur (Ier siècle)

mardi 22 juillet 2014

 

« Lève-toi, Marie, prends ces fleurs. Ce seront celles de tes noces spirituelles. Sois douce comme le fruit de l’amandier, pure comme sa fleur et lumineuse comme l’huile que l’on extrait de son fruit quand on l’allume, et parfumée comme cette huile quand saturée d’essences on la répand dans les banquets ou sur la tête des rois, parfumée par tes vertus. Alors vraiment tu répandras sur ton Seigneur le baume qui Lui sera infiniment agréable. »

De l’Evangile selon Maria Valtorta

 

Marie-Madeleine

M

arie-Marie-Madeleine, sœur de Marthe et de Lazare, était d’une famille distinguée de Béthanie. Après la mort de ses parents, Marie vivait dans les plaisirs au point qu’elle devint le scandale de toute la Galilée, et qu’on ne la connut bientôt que sous le nom de la Pécheresse. En punition de ses débordements, elle fut possédée du démon jusqu’au jour où le Sauveur, lui remettant ses péchés, la délivra de la domination de Satan. Dieu avait fait naître en ce cœur coupable le désir de voir Jésus ; ce désir devait être son salut, car le Sauveur voulait donner en Marie-Madeleine un exemple frappant de Sa miséricorde infinie en même temps que de la plus parfaite pénitence.

C’est elle qui, ayant un jour suivi le Seigneur chez Simon le Pharisien, versa sur les pieds de Jésus un vase de parfum précieux, les arrosa de ses larmes et les essuya avec ses cheveux, et qui entendit ensuite cette parole : « Beaucoup de péchés lui sont pardonnés, parce qu’elle a beaucoup aimé. »

Nous la rencontrons, depuis lors, très souvent dans l’Évangile ; elle contemple Jésus et L’écoute, dans la maison de Béthanie, pendant que sa sœur Marthe s’occupe seule du service de la maison : « Marie, dit le Sauveur, a choisi la meilleure part. »

Une autre fois, dans les derniers jours de sa vie, Jésus voit Marie-Madeleine répandre un parfum délicieux sur cette tête divine qui bientôt sera couronnée d’épines. Elle accompagne le Sauveur au sommet du Calvaire, assiste à Sa mort et à Sa sépulture, et bientôt reçoit l’une des premières visites du Christ ressuscité : « Marie ! » s’écrie le Sauveur. Et Marie, reconnaissant Jésus, Lui répond dans une effusion d’amour : « Ô mon Maître ! »

D’après une tradition française, les Juifs endurcis, fatigués de ses exhortations et de celles de Marthe et de Lazare, les exposèrent sur la mer par une tempête, dans une pauvre barque sans rames ni voiles. La nacelle voguait à la garde de Dieu, et vint aborder, après quelques jours, au rivage de Marseille. Les pieux disciples du Christ firent là de nombreuses conquêtes. Quant à Marie-Madeleine, elle s’enfonça dans les montagnes sauvages et solitaires et fut transportée par les anges dans une grotte appelée depuis la Sainte-Baume, où elle mena une vie plus angélique qu’humaine, favorisée des grâces les plus merveilleuses, ne vivant que de la Sainte Communion, soupirant et versant des larmes de pénitence et d’amour.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

 

 

 

lundi 21 juillet 2014
Colombe

Marie Mère des hommes – mars 1993

 

 

.

 

 

 

 

Livre de Michée 6,1-4.6-8.

lundi 21 juillet 2014

letter-ecoutez donc ce que le Seigneur me dit : Debout ! Engage un procès devant les montagnes, que les collines entendent ta voix.
Montagnes, écoutez le procès du Seigneur, vous aussi, fondements inébranlables de la terre. Car le Seigneur est en procès avec son peuple, il se porte partie contre Israël :
Mon peuple, que t’ai-je fait ? En quoi t’ai-je fatigué ? Réponds-moi.
Est-ce parce que je t’ai fait monter du pays d’Égypte, que je t’ai racheté de la maison d’esclavage, et que je t’ai donné comme guides Moïse, Aaron et leur sœur Myriam ?
L’homme qui entre dans le Temple pose cette question : « Comment dois-je me présenter devant le Seigneur, me prosterner devant le Très-Haut ? Dois-je me présenter avec de jeunes taureaux pour les immoler en sacrifice ?
Pour lui plaire, faut-il offrir des centaines de béliers, verser de l’huile à flots sur l’autel ? Faudra-t-il que j’offre mon fils aîné pour ma faute, le fruit de mes entrailles pour mon péché ? »
Et il reçoit cette réponse : « Homme, le Seigneur t’a fait savoir ce qui est bien, ce qu’il réclame de toi : rien d’autre que pratiquer la justice, aimer la miséricorde, et marcher humblement avec ton Dieu. »

.

« Jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

dimanche 20 juillet 2014

261902Si quelqu’un pétrit de la farine sans y mêler du levain, il aura beau s’y appliquer, la malaxer et la travailler, la pâte ne lèvera pas et ne pourra pas servir d’aliment. Mais quand on y a mélangé du levain, celui-ci tire à lui toute la pâte et la fait lever toute entière, comme dans la comparaison que le Seigneur a appliquée au Royaume… Il en est de même pour la viande : quelque soin qu’on en prenne, si on néglige d’y mettre du sel pour la conserver…, elle sentira mauvais et deviendra impropre à la consommation. D’une manière semblable, représente-toi l’humanité entière comme de la viande ou de la pâte, et pense que la nature divine du Saint Esprit est le sel et le levain qui viennent d’un autre monde. Si le levain céleste de l’Esprit et le sel bon de la nature divine…ne sont pas introduits dans la nature humaine humiliée et mêlés à elle, l’âme ne perdra jamais la mauvaise odeur du péché et elle ne lèvera pas en perdant la lourdeur et le défaut du « levain de la méchanceté » (1Co 5,7)…

Si l’âme s’appuie seulement sur sa propre force et se croit capable d’obtenir par elle-même la réussite complète sans l’aide de l’Esprit, elle se trompe grandement ; elle n’est pas faite pour les demeures du ciel, pas faite pour le Royaume… Si l’homme pécheur ne s’approche pas de Dieu, ne renonce pas au monde, n’attend pas dans l’espérance et la patience un bien étranger à sa propre nature, c’est-à-dire la force du Saint Esprit, si le Seigneur n’instille pas d’en haut sa propre vie divine en cette âme, cet homme ne goûtera jamais la vraie vie…  Par contre, s’il a reçu la grâce de l’Esprit, s’il ne s’en détourne pas, s’il ne l’offense pas par sa négligence et ses mauvaises actions, si, persévérant longtemps ainsi dans le combat, il « n’attriste pas l’Esprit » (Ep 4,30), il aura le bonheur d’obtenir la vie éternelle.

Homélie attribuée à saint Macaire d’Égypte (?-390), moine
N°24, 4 ; PG 34, 662 (trad. cf coll. Spi. Or. 40, Bellefontaine, p. 239 et Matthieu commenté, coll. Pères dans la foi, p. 95)

 

 

 

Petit traité sur la prière

samedi 19 juillet 2014
.
2599658436
.
Personne ne pourra obtenir quoi que ce soit par la prière s’il ne prie pas avec de bonnes dispositions et une foi droite…
Il ne s’agit pas de parler beaucoup… ; il s’agit de ne pas venir à la prière avec une âme troublée par des ressentiments.
On n’imagine pas que quelqu’un vienne à l’oraison sans préparer son coeur ; on n’imagine pas non plus que celui qui prie puisse obtenir le pardon de ses péchés s’il n’a pas d’abord pardonné de tout son coeur à son frère qui lui demande pardon…
En premier lieu donc, celui qui se dispose à prier aura grand avantage à adopter une attitude qui l’aide à se mettre en présence de Dieu et qui l’aide à lui parler comme à quelqu’un qui le voit et lui est présent. Certaines images ou certains souvenirs d’événements passés encombrent l’esprit qui se laisse envahir par eux ; ainsi il est utile de se souvenir que Dieu est là et qu’il connaît les mouvements les plus secrets de notre âme. Elle se dispose alors à plaire à celui qui est présent, qui la voit et prévient toutes ses pensées, à celui qui scrute les coeurs et sonde les reins (cf. Ps 7,10)…
Comme le disent les Saintes Écritures, il faut que celui qui prie élève des mains pures, qu’il pardonne à chacun de ceux qui l’ont offensé, rejette tout ce qui trouble son âme et ne s’irrite contre personne… Qui peut douter que cet état d’âme soit le plus favorable ? Paul l’enseigne lorsqu’il dit dans sa première lettre à Timothée : « Je veux que les hommes prient en tout lieu, élevant des mains pures, sans ressentiment ni contestation » ( 1 Tm 2,8).
 .
Origène (vers 185-253)
Petit traité sur la prière
ma prière 2014 world press
.

vendredi 18 juillet 2014