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Archive pour novembre 2013

Neuvième jour de la neuvaine au Christ Roi

samedi 23 novembre 2013

« Recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde »

« Le Christ remettra le Royaume à son Père » dit saint Paul (1Co 15,28), non pas en ce sens qu’il renoncerait à sa puissance en lui remettant son Royaume, mais parce que c’est nous qui serons le Royaume de Dieu, lorsque nous aurons été rendus conformes à la gloire de son corps… C’est nous qu’il remettra à Dieu, après nous avoir constitués « Royaume de Dieu » par la glorification de son corps. C’est nous qu’il remettra au Père, en tant que Royaume, selon ce qui est dit dans l’Évangile : « Venez, les bénis de mon Père, prenez possession du Royaume qui vous a été préparé dès la création du monde ».

« Les justes brilleront alors comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13,43). Car le Fils livrera à Dieu comme étant son Royaume ceux qu’il a conviés à son Royaume, ceux à qui il a promis la béatitude propre à ce mystère par ces mots : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8)… Le Christ livre à Dieu le Royaume, et voici que ceux qu’il remet à son Père comme étant son Royaume voient Dieu. Le Seigneur lui-même a déclaré à ses apôtres en quoi consiste ce Royaume : « Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Lc 17,21).

Et si quelqu’un cherche à savoir qui est celui qui remet le Royaume, qu’il écoute : « Le Christ est ressuscité d’entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité. Car la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection » (1Co 15,20-21). Tout cela concerne le mystère du Corps, car le Christ est le premier ressuscité d’entre les morts… C’est donc pour le progrès de l’humanité assumée par le Christ que « Dieu sera tout en tous » (1Co 15,28).

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l’Église
La Trinité, 11, 38-39 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 268)

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« Le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres. »

vendredi 22 novembre 2013

Historique-de-Jerusalem

Aujourd’hui, je voudrais brièvement évoquer une autre de ces images qui nous aident à illustrer le mystère de l’Église : celle du temple (Vatican II, LG 6)… À Jérusalem, le grand Temple de Salomon était le lieu de la rencontre avec Dieu dans la prière. À l’intérieur du Temple, il y avait l’Arche de l’alliance…, un rappel que Dieu avait toujours été à l’intérieur de l’histoire de son peuple… Nous aussi quand nous allons au temple nous devons nous rappeler cette histoire, chacun de nous notre histoire, comment Jésus m’a rencontré, comment Jésus a marché avec moi, comment Jésus m’aime et me bénit.

Voilà, ce qui était préfiguré dans l’antique Temple est réalisé, par la puissance du Saint Esprit, dans l’Église : l’Église est la « maison de Dieu », le lieu de sa présence, où nous pouvons trouver et rencontrer le Seigneur ; l’Église est le Temple où habite le Saint Esprit qui l’anime, la guide et la soutient. Si nous nous demandons : où pouvons-nous rencontrer Dieu ? Où pouvons-nous entrer en communion avec lui à travers le Christ ? Où pouvons-nous trouver la lumière du Saint Esprit qui éclaire notre vie ? La réponse est : dans le peuple de Dieu, parmi nous, qui sommes Église…

Et c’est le Saint Esprit, avec ses dons, qui dessine la diversité. Cela est important : que fait le Saint Esprit parmi nous ? Il dessine la diversité qui est la richesse dans l’Église et qui unit tout et tous, de manière à constituer un temple spirituel, dans lequel nous n’offrons pas des sacrifices matériels, mais nous-mêmes, notre vie (1P 2,4-5). L’Église n’est pas un mélange de choses et d’intérêts, mais elle est le Temple du Saint Esprit, le Temple dans lequel Dieu œuvre, le Temple dont chacun de nous, à travers le don du baptême, est une pierre vivante… Nous sommes tous nécessaires pour construire ce Temple ! Personne n’a un rôle de second plan. Personne n’est le plus important dans l’Église, nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu. L’un d’entre vous pourrait dire : « Écoutez, Monsieur le Pape, vous n’êtes pas égal à nous. » Mais si, je suis comme chacun de vous, nous sommes tous égaux, nous sommes frères ! Personne n’est anonyme.

Pape François
Audience générale du 26/06/2013 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

Huitième jour de la neuvaine au Christ Roi

vendredi 22 novembre 2013

Tous seront là devant le Fils de l’homme. Une multitude infinie de corps rendus par la terre et la mer et recomposés après avoir été poussière pendant si longtemps, et les esprits dans les corps. À chaque chair revenue sur les squelettes correspondra son propre esprit qui l’animait autrefois. Et ils seront debout devant le Fils de l’homme, splendide dans sa divine Majesté, assis sur le trône de sa gloire soutenu par ses anges. Et Il séparera les hommes entre eux en mettant d’un côté les bons et de l’autre les mauvais, comme un berger sépare les brebis des boucs, et Il mettra ses brebis à droite et les boucs à gauche. Et de sa douce voix et avec son aspect bienveillant Il dira à ceux qui, paisibles et beaux d’une beauté glorieuse dans la splendeur d’un corps saint, le regarderont avec tout l’amour de leurs cœurs: « Venez, ô bénis de mon Père, prenez possession du Royaume préparé pour vous depuis l’origine du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’ai été pèlerin et vous m’avez logé, j’ai été nu et vous m’avez revêtu, malade et vous êtes venus me rendre visite, prisonnier et vous êtes venus me réconforter ». Et les justes Lui demanderont: « Quand donc, Seigneur, t’avons-nous vu affamé pour te donner à manger, assoiffé pour te donner à boire? Quand donc t’avons-nous vu pèlerin pour t’accueillir, nu pour te revêtir? Quand t’avons-nous vu malade et prisonnier, pour être venus te rendre visite? » Et le Roi des rois leur dira: « En vérité, je vous le dis: quand vous avez fait une de ces choses à un des plus humbles parmi mes frères, alors c’est à Moi que vous l’avez fait ».

De « L’Evangile tel qu’Il m’a été révélé » de Maria Valtorta

 

 

 

Présentation de la Vierge Marie – Mémoire

jeudi 21 novembre 2013

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Les parents qui aiment Dieu lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance. Parmi les Juifs, existait de plus l’usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge ; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions. Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin.

L’évangile ne nous apprend rien de l’enfance de Marie ; son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans son temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui. Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-elle préparée à sa mission ? Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’élue de Dieu.

Voici, d’après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au temple : depuis l’aurore jusqu’à 9 heures du matin, elle priait ; de 9 heures à 3 heures elle s’appliquait au travail des mains ; ensuite elle se remettait à la prière, jusqu’au moment où arrivait sa nourriture. Marie, au jour de sa présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne. Après elles, viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l’ombre des autels ; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.

 

 

 

« Faites-les fructifier ! »

mercredi 20 novembre 2013

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Je voudrais m’arrêter aujourd’hui sur la question de l’environnement, comme j’ai déjà eu l’occasion de le faire en diverses occasions… Lorsque nous parlons d’environnement, de la création, ma pensée va aux premières pages de la Bible, au livre de la Genèse, où l’on affirme que Dieu a établi l’homme et la femme sur terre afin qu’ils la cultivent et qu’ils la gardent (2,15). Cela suscite en moi les questions suivantes : Que signifie cultiver et garder la terre ? Cultivons-nous et gardons-nous vraiment la création ? Ou bien est-ce que nous l’exploitons et nous la négligeons ? Le verbe « cultiver » me rappelle à l’esprit le soin que l’agriculteur prend de sa terre afin qu’elle porte du fruit et que celui-ci soit partagé : combien d’attention, de passion et de dévouement !

Cultiver et garder la création est une indication de Dieu donnée non seulement au début de l’histoire, mais à chacun de nous ; cela fait partie de son projet ; cela signifie faire croître le monde avec responsabilité, en le transformant afin qu’il soit un jardin, un lieu vivable pour tous. Benoît XVI a rappelé à plusieurs reprises que ce devoir qui nous a été confié par Dieu Créateur exige de saisir le rythme et la logique de la création. Au contraire, nous sommes souvent guidés par l’orgueil de dominer, de posséder, de manipuler, d’exploiter ; nous ne la « gardons » pas, nous ne la respectons pas, nous ne la considérons pas comme un don gratuit dont il faut prendre soin. Nous sommes en train de perdre l’attitude de l’émerveillement, de la contemplation, de l’écoute de la création ; et ainsi, nous ne sommes plus capables d’y lire ce que Benoît XVI appelle « le rythme de l’histoire d’amour de Dieu avec l’homme ». Pourquoi est-ce le cas ? Parce que nous pensons et vivons de façon horizontale, nous nous sommes éloignés de Dieu, nous ne lisons pas ses signes.

Mais « cultiver et garder » ne comprend pas seulement le rapport entre nous et l’environnement…, cela concerne également les relations humaines… Nous vivons actuellement un moment de crise ; nous le voyons dans l’environnement, mais surtout…, la personne humaine aujourd’hui est en danger, voilà l’urgence de l’écologie humaine !

Pape François
Audience générale du 05/06/2013 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

Sixième jour de la neuvaine du Christ Roi

mercredi 20 novembre 2013

En effet le Fils de l’homme, quand il viendra pour la seconde fois, sera semblable à l’éclair qui sort du levant et glisse jusqu’au couchant en moins de temps qu’il n’en faut pour le battement d’une paupière. Et il glissera sur le grand Corps, devenu soudainement Cadavre, suivi de ses anges resplendissants, et il jugera. Partout où sera le corps, se réuniront les aigles. Et tout de suite après la tribulation de ces derniers jours dont on vous a parlé – je parle maintenant de la fin du temps et du monde et de la résurrection des ossements dont ont parlé les prophètes -le soleil s’obscurcira, et la lune ne donnera plus de lumière, et les étoiles du ciel tomberont comme les grains d’une grappe trop mûre secouée par un vent de tempête, et les puissances des Cieux trembleront. Et alors, dans le firmament obscurci, apparaîtra fulgurant le signe du Fils de l’homme, et toutes les nations de la Terre pleureront, et les hommes verront le Fils de l’homme qui viendra sur les nuées du ciel avec une grande puissance et une grande gloire. Et Lui commandera à ses anges de moissonner et de vendanger, et de séparer l’ivraie du bon grain, et de jeter le raisin dans la cuve, car il sera venu le temps de la grande récolte des descendants d’Adam, et il n’y aura plus besoin de garder des grappillons ou de la semence, car l’espèce humaine ne se perpétuera plus jamais sur la Terre morte. Et il commandera à ses anges de réunir à grand son de trompe les élus des quatre vents, d’une extrémité à l’autre du ciel pour qu’ils soient à côté du Divin Juge pour juger avec Lui les derniers vivants et ceux qui seront ressuscités. Apprenez du figuier une ressemblance: quand vous voyez ses branches s’attendrir et mettre des feuilles, vous savez que l’été est proche. De même aussi, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Christ va venir. En vérité je vous dis: elle ne passera pas cette génération qui n’a pas voulu de Moi avant que tout cela se produise. Ma parole ne tombera pas. Ce que je dis sera. Le cœur et la pensée des hommes peuvent changer, mais ma parole ne change pas. Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront pas.

De « L’Evangile tel qu’Il m’a été révélé » de Maria Valtorta

 

 

 

 

 

 

Saints

mardi 19 novembre 2013
Saint Paul, image-robot LKA NRW 02/08

Saint Paul, image-robot LKA NRW 02/08

L’homme est « vraiment faible et souvent, souvent, [il commet] des péchés, il a des imperfections… » mais « même les imperfections servent à quelque chose sur ce chemin de sanctification ».

« Si tu t’habitues : ‘J’ai une vie un peu comme ça; je crois en Jésus-Christ, mais je vis comme j’en ai envie’… Ah, non, cela ne te sanctifie pas ; cela ne va pas ! C’est un contresens ! Mais si tu dis : ‘Oui, je suis pécheur ; je suis faible et je me tourne sans cesse vers le Seigneur pour lui dire : ‘Mais Seigneur, toi tu as la force, donne-moi la foi ! Tu peux me guérir’… dans le sacrement de la réconciliation, Il te guérit ».
« Avant l’acte de foi, avant d’avoir accepté Jésus-Christ qui re-crée par son sang, l’homme était sur la voie de l’injustice ». Après, en revanche, il est « sur la voie de la sanctification », mais il doit le prendre « au sérieux » en faisant des œuvres de justice car s’il « accepte la foi mais ensuite ne la vit pas », il n’est que « chrétien a memoria ».
Ces oeuvres sont « simples » : « adorer Dieu : Dieu est toujours le premier ! Et puis faire ce que Jésus conseille : aider les autres ». Ce « sont les œuvres que Jésus a faites dans sa vie : les œuvres de justice, les œuvres de re-création ».
« Sans cette conscience de l’avant et de l’après, dont parle Paul, le christianisme ne sert à personne ! Et plus encore : il est sur la voie de l’hypocrisie. ‘On me dit chrétien, mais je vis comme un païen’. Ces ‘chrétiens à mi-chemin’ ne prennent pas cela au sérieux. »
Ce sont « des chrétiens tièdes : ‘Mais oui, ou ; mais non, non’. Un peu ‘des chrétiens à l’eau de rose’, non ?… Un peu de vernis de chrétien, un peu de verni de catéchèse… Mais à l’intérieur, il n’y a pas de vraie conversion, il n’y a pas cette conviction de Paul : ‘J’ai accepté de tout perdre, je considère tout comme déchets, afin de gagner le Christ et d’être trouvé en lui’. »
Le baptisé est « saint, justifié, sanctifié par le sang du Christ » mais il est appelé à « prendre cette sanctification au sérieux et la vivre » :« accepter de perdre tout ce qui éloigne de Jésus-Christ » et « faire tout neuf : tout est nouveauté dans le Christ ».
« On peut y arriver », a encouragé le pape : « Pas seulement les saints, mais aussi les saints anonymes, ceux qui vivent sérieusement le christianisme ». « Demandons à saint Paul, a-t-il conclu, la grâce de vivre sérieusement notre vie de chrétien, de croire vraiment que nous avons été sanctifiés par le sang de Jésus-Christ ».
Homélie du Pape François, Rome, 24/10/2013
in zenit.org

Cinquième jour de la neuvaine pour le Christ Roi

mardi 19 novembre 2013

Mes enfants, par Son Sacrifice, mon Fils est devenu Roi parmi les hommes et pour les hommes. Ce n’est pas un roi créé par l’homme, il est sans faste et représente la Justice dans la Divinité. Il a été simple homme pour vous enseigner la grandeur miséricordieuse de Son Père envers tous Ses enfants. Son cheminement a été celui d’un fils envers ses parents, sa famille, ses amis et le reste des gens qu’il côtoyait. Ce titre de roi représente la loyauté envers Son Créateur et ce nom « Roi » n’est que la représentation de Son exercice envers tous Ses frères. Il n’est ni plus grand ni plus petit et vous n’avez de définition à ce terme de « Roi ». Ce mot représente son engagement à réunir tout le peuple de Dieu le Père et faire que cette multitude représente «  Paix et Amour ». Vous êtes, par là même, tous des rois quand vous accompagnez mon Fils dans Son ardente démarche à l’Union dans la Paix et l’Amour. Ce n’est pas un titre de noblesse mais un terme usuel qui doit être porté par tous dans l’avènement de la Nouvelle Jérusalem.

Marie Mère des hommes – mars 2007

 

 

 

« Fils de David, aie pitié de moi ! »

lundi 18 novembre 2013

aveugle-de-Jéricho-1Tu as appris, mon ami, que le Royaume des cieux est au-dedans de toi, si tu le veux, et que tous les biens éternels sont dans tes mains. Hâte-toi donc de voir, de saisir et d’obtenir en toi ces biens tenus en réserve pour toi… Crie vers Dieu ; prosterne-toi.

Comme l’aveugle autrefois, dis maintenant toi aussi : « Aie pitié de moi, Fils de Dieu, et ouvre les yeux de mon âme, afin que je voie la Lumière du monde que tu es, toi mon Dieu, et que je devienne moi aussi enfant de cette lumière divine. Toi qui es bon et généreux, envoie l’Esprit Saint, le Consolateur, sur moi aussi afin qu’il m’enseigne tout ce qui te concerne, tout ce qui est à toi, Dieu de l’univers. Demeure en moi aussi, comme tu l’as dit, afin que je devienne à mon tour digne de demeurer en toi. Donne-moi de savoir entrer en toi et de savoir que je te possède en moi. Toi qui es invisible, daigne prendre forme en moi, afin qu’en voyant ta beauté inaccessible, je porte ton image, toi qui es aux cieux, et que j’oublie toutes les choses visibles. Donne-moi la gloire que le Père t’a donnée, toi le miséricordieux, afin que, semblable à toi comme tous tes serviteurs, je partage ta vie divine selon la grâce et que je sois avec toi continuellement, maintenant et toujours et pour les siècles sans fin ».

(Références bibliques : Lc 17,21; Jn 8,12; Jn 12,36; Jn 14,26; Jn 15,4; Jn 17,22)

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Éthique 5 (trad. Cerf 1979, p. 95 rev.)

 

 

 

 

Quatrième jour de la neuvaine

lundi 18 novembre 2013

De David. Psaume 110.

arole de l’Éternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. L’Éternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance : Domine au milieu de tes ennemis ! Ton peuple est plein d’ardeur, quand tu rassembles ton armée ; Avec des ornements sacrés, du sein de l’aurore Ta jeunesse vient à toi comme une rosée. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek. Le Seigneur, à ta droite, Brise des rois au jour de sa colère.Il exerce la justice parmi les nations: tout est plein de cadavres; Il brise des têtes sur toute l’étendue du pays. Il boit au torrent pendant la marche : C’est pourquoi il relève la tête.