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Archive pour mai 2012

Duc in altum…

jeudi 24 mai 2012

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »

Duc in altum ! « Avance en eau profonde ! » (Lc 5,4) Allons de l’avant dans l’espérance ! Un nouveau millénaire s’ouvre devant l’Église comme un vaste océan dans lequel s’aventurer, comptant sur le soutien du Christ. Le Fils de Dieu, qui s’est incarné il y a deux mille ans par amour pour les hommes, accomplit son œuvre encore aujourd’hui : nous devons avoir un regard pénétrant pour la voir, et surtout nous devons avoir le cœur large pour en devenir nous-mêmes les artisans… « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt 28,19). Ce commandement missionnaire nous introduit dans le troisième millénaire et en même temps nous appelle au même enthousiasme que celui qui a caractérisé les chrétiens de la première heure : nous pouvons compter sur la force de l’Esprit lui-même, qui a été répandu à la Pentecôte et qui nous pousse aujourd’hui à reprendre la route, soutenus par « l’espérance qui ne déçoit pas » (Rm 5,5).

Au début de ce nouveau siècle, notre marche doit être plus alerte en parcourant à nouveau les routes du monde. Les routes sur lesquelles marche chacun de nous, chacune de nos Églises, sont nombreuses, mais il n’y a pas de distance entre ceux qui sont étroitement unis dans l’unique communion, la communion qui chaque jour se nourrit à la table du Pain eucharistique et de la Parole de Vie. Chaque dimanche est un peu comme un rendez-vous au Cénacle que le Christ ressuscité nous redonne, là où, le soir du « premier jour de la semaine » (Jn 20,19), il se présenta devant les siens pour « souffler sur eux » le don vivifiant de l’Esprit et les lancer dans la grande aventure de l’évangélisation.

Jean-Paul II
Lettre apostolique « Novo millennio ineunte », § 58 ( trad. © Libreria Editrice Vaticana)

 

Cinquième jour de la neuvaine

jeudi 24 mai 2012

 

« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. »

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez-moi le don de Tolérance, afin que je puisse bien diriger toutes mes actions, en les rapportant à Dieu comme à ma fin dernière, de sorte qu’en l’aimant et en le servant comme je le dois en cette vie, j’ai le bonheur de la posséder éternellement en l’autre. Que je sache pardonner et accepter autrui.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.


Bulletin n°47

mercredi 23 mai 2012

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Message du 15 mai 2012

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L’Esprit de Dieu… comme une colombe

mercredi 23 mai 2012

L’image de la colombe pour figurer l’Esprit Saint nous est devenue tellement familière qu’elle nous semble aller de soi. L’iconographie occidentale l’a utilisée de manière à peu près exclusive et les images différentes nous surprennent: qu’on pense, par exemple, à la célèbre icône dite de la Trinité de Roublev (XIVe-XVe siècle), où les personnes divines sont représentées par trois personnages d’apparence humaine, munis d’ailes!

Le Nouveau Testament emploie plusieurs représentations différentes pour parler de l’Esprit de Dieu, de sa présence et de son action. À part l’image familière de la colombe, qui n’apparaît que dans l’épisode du baptême de Jésus (Mt 3,16Mc 1,10Lc 3,22Jn 1,32), nous trouvons également le vent: Jn 3,8Ac 2,2, et le souffle: Jn 20,22; le feu: Ac 2,3; l’eau vive: Jn 7,38-39; le paraclet (le conseiller l’avocat de la défense): Jn 14, 6-1716,7ss; le tremblement de terre: Ac 4,31. Par ailleurs les auteurs du Nouveau Testament ne disent pas – on a parfois tendance à l’oublier – que l’Esprit était dans la colombe ou dans le feu ou dans quelque autre élément; ce ne sont là que des termes de comparaison; les quatre évangélistes écrivent: comme une colombe, et, lorsqu’il parle de l’Esprit de la Pentecôte, Luc emploie l’expression: des langues comme du feu (Ac 2,3).

L’image de la colombe pour représenter l’Esprit de Dieu ne vient pas directement de l’Ancien Testament, mais on peut en retrouver les sources dans certaines expressions. Se réfugier à l’ombre des ailes de Dieu est devenu une expression littéraire courante de la confiance en Dieu. Mais, en même temps, elle évoque l’image d’un Dieu ailé, ce qui ne doit pas surprendre dans le contexte des représentations divines de l’ancien Orient. On trouve cette formule dans de nombreux psaumes: Ps 17,8; 36,8; 57,2; 61,5; 63,8; 91,4, ainsi qu’en Rt 2,12. On connaît également l’image de Dieu chevauchant les Kerubim et volant sur les ailes du vent: 2 S 22,11 = Ps 18,11; voir aussi Ps 104,3. Ce sont là des manières poétiques d’exprimer le fait que Dieu n’est pas soumis, comme les humains, aux lois de la pesanteur et qu’il peut intervenir, avec une absolue liberté, à travers toute sa création.

D’un autre côté, Gn 1, nous dit qu’au commencement du monde l’Esprit de Dieu planait sur les eaux. Cette expression suggéra aux penseurs juifs postérieurs que l’Esprit de Dieu pouvait être figuré par un oiseau (voir Dt 32,11). Dans cette même ligne de réflexion, certains auteurs de la période talmudique parleront des « ailes de la Shekina » pour désigner la Providence, et « se réfugier sous les ailes de la Shekina » signifiera: se convertir au judaïsme.

À ma connaissance, nous ne possédons aucun témoignage attestant l’idée de la colombe comme image de l’Esprit de Dieu, en dehors des évangiles et des textes qui en dépendent. Nous voyons cependant que cette idée s’inscrit dans un courant de pensée très vivant à l’intérieur du judaïsme, déjà au temps de Jésus et encore longtemps après lui. Il est possible que le choix de la colombe de préférence à un autre oiseau, dépende de Gn 8,8-12: à la fin du déluge, la colombe est le signe que la terre est prête à recevoir la nouvelle création; au baptême de Jésus, l’Esprit, comme une colombe, vient marquer le début des temps nouveaux .

Jérôme Longtin, ptre

Source: Feuillet biblique 1214 (1987).

 

Quatrième jour de la neuvaine

mercredi 23 mai 2012

Car la grâce (Charis) de Dieu source de salut pour tous les hommes nous a été manifestée. Le salut nous est donné par Jésus, donc la grâce de Dieu nous a été manifestée par Jésus.

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez-moi la Grâce, afin qu’elle me serve de frein pour ne jamais retomber dans mes fautes passées, dont je demande mille fois pardon et que je puisse surmonter courageusement toutes les attaques du démon et tous les dangers du monde, qui s’opposent au salut de mon âme. Que ceux qui viennent à Ardouane trouvent repos et réconfort.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.

 

Vent

mardi 22 mai 2012

pentecoteLa venue de l’Esprit Saint est raconté dans le livre des actes des Apôtres : c’est la seconde partie de l’Évangile de Luc.

Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient.

Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.. (Actes, II)

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« Mes enfants, le trou de l’ignorance des hommes s’approfondit en avançant dans le temps, car l’homme croit pouvoir vivre sans son Père Eternel. Il n’en est rien et le Dieu Céleste vous le confirmera dans les prochains temps, car sans Dieu vous ne pouvez être vie et résolution dans l’espace temps. Votre attachement en Dieu et en Son Esprit n’est que l’éternité d’une vie d’Amour et de Paix. »

Marie Mère des hommes – avril 2005

 

Troisième jour de la neuvaine

mardi 22 mai 2012

« Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront de la terre!»

Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Lumière des cœurs, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence ; je vous adore avec la plus profonde soumission et je répète mille fois, avec les Séraphins qui se tiennent devant votre trône : « Saint ! Saint ! Saint ! ». Je crois fermement que vous êtes éternel, procédant du Père et du Fils. J’espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d’amour ! je vous aime plus que tout ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tout amour ; et puisque, insensible à vos sainte inspirations, j’ai eu l’ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir attristé, ô Amour infini.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.

 

Deuxième jour de la neuvaine

lundi 21 mai 2012

«Tu aimeras ton prochain comme toi même.»

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez le don de charité, afin que je puisse à l’avenir vous servir avec plus de ferveur, suivre avec plus de promptitude les saintes inspirations du Père, et observer plus exactement les divins préceptes du Ciel. Que la demeure de Marie soit un havre d’Amour.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.

 

Pentecôte juive

lundi 21 mai 2012

A l’origine, la Pentecôte est une fête juive, comme Pâques. Une fête agricole devenue aussi une fête religieuse, exactement comme la Paque juive. Elle porte le nom de Shavouôte ou fête des semaines car elle a lieu 7 semaines après Pâque. On l’appelle aussi la fête des prémices, Pâque étant la fête des semences.
Puis, dans un second temps, les Hébreux ont donné un sens religieux à cette fête agricole. Pentecôte célèbre le don de la Torah. Au sens strict, la Torah désigne les cinq premiers livres de la Bible: le Pentateuque ; au sens large, il désigne l’Ancien Testament. La Torah est un livre sacré que Dieu a donné à son peuple. Le judaïsme est une religion du livre. L’islam qui apparaîtra plusieurs siècles plus tard est aussi une religion du livre : le Coran.

 

Premier jour de la neuvaine

dimanche 20 mai 2012

 

«Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit votre Fils, Je suis le chemin, la Vérité et la Vie.»

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez-moi le don de Science, afin que je puisse bien connaître les choses de Dieu, et qu’éclairé par vos saintes instructions, je marche, sans jamais dévier, dans la voie de mon salut éternel, le chemin tracé par Jésus entraînant avec moi les brebis égarées.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.