Padre Pio agit pour le soulagement des souffrances humaines en construisant avec l’aide de ses fidèles, un hôpital auquel il donna le nom de CASA SOLLIEVO DELLA SOFFERENZA (Maison du Soulagement des Souffrances) et qui devint peu à peu une véritable cité hospitalière, entraînant dans son sillon le développement croissant de toute la région, autrefois déserte. Elle fut inaugurée en mai 1956.

Il règne dans cet hôpital une charité surnaturelle, celle qui vient du cœur, celle qui prend en charge toute la souffrance de l’homme. Les équipes soignantes sont formées par leurs études bien-sûr, mais aussi spirituellement de façon à prodiguer l’amour aux malades : « Faites tout par amour et cela par-delà les traitements, ce sera bien plus efficace », disait Padre Pio.
L’être humain est considéré ici dans son intégralité et pour sa singularité. Le corps physique connaît la douleur, mais la souffrance de l’être va bien plus loin, au-delà de son psychisme, sa dimension spirituelle entre en jeu. La douleur est l’affaire des traitements, la souffrance celle d’une équipe de soins, attentive, attentionnée, qui accompagne le malade dans son aventure hospitalière : elle s’occupe de l’affectivité, du mental et de l’âme de la personne humaine, toujours considérée dans son inaltérable dignité.
Le respect de la dignité du malade exige que l’on ne fasse pas grand cas de sa condition sociale et aucune discrimination n’est évidemment permise ; en conséquence tous les malades sont pris en charge de la même façon, qu’ils croient ou non, qu’ils soient chrétiens ou d’une autre confession.
Les saints sont des hommes comme nous, qui ont suivi Jésus sur le chemin de la perfection quotidienne. Ils ont été, comme chacun de nous est appelé à l’être, temples de l’Esprit Saint, dociles à l’action de la grâce de Dieu. Le christianisme, fondé sur l’évènement de l’incarnation, de la mort et de la résurrection du fils de Dieu sur notre terre à un moment précis de l’histoire de l’humanité, a toujours porté beaucoup d’attention et de respect pour les corps. Même les membres mortels de saints ont été porteurs de la grâce. C’est pourquoi nous vénérons les reliques des saints.
La basilique, une des quatre basiliques majeures, fut élevée, sous Constantin, à environ 2 km de la muraille aurélienne qui ceinturait Rome. Elle se trouvait en rase campagne et était la plus vaste basilique de Rome, avant la construction de la basilique Saint-Pierre. Fresques, mosaïques, peintures au 13 et 14e siècle. Malheureusement, un incendie ravagea le bâtiment en 1823, ne laissant que le cloitre, le transpet, la façade et heureusement, quelques vestiges artistiques de la plus haute valeur. La basilique fut recontruite, à l’identique. On y ajouta le portique aux cent colonnes, par Gugliemo Calderini, 1928.
C’est en ce lieu que Paul, le persécuteur des chrétiens sous le nom de Saul, devenu l’apôtre des nations après l’apparition du Christ, fut martyrisé sous Néron. Sa tête tranchée par l’épée et tombée à terre, fit trois rebonds et fit sourdre miraculeusement trois sources d’eau.
Arenzano, étape de notre premier jour, est une commune de la province de Gênes dans la région de Ligurie en Italie.
Orvieto se trouve sur la province de Terni en Ombrie.
Départ des pélerins :
Pèlerinage août 2009
« Dans les livres, on cherche Dieu. Dans la prière, on Le trouve. »