Archive pour la catégorie ‘Carême 2012’
Mercredi Saint
mercredi 4 avril 2012Psaume 69(68),8-10.21bcd-22.31.33-34.
C‘est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.
L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
A mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.
Mais je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
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Jésus se livre le premier
mardi 3 avril 2012Le Verbe du ciel, descendu
Sans abdiquer sa gloire immense,
Accomplit son labeur ardu,
Puis vient au soir de l’existence.
Un disciple va le livrer
A ceux que mord la jalousie ;
Mais lui se livre le premier
A ses disciples, Pain de vie (Jn 6,35).
Pour nourriture et pour boisson,
Son Corps, son Sang il leur présente ;
Il veut apaiser par ce don
La faim, la soif qui les tourmentent.
En naissant, notre compagnon,
Notre nourriture à sa table,
En croix, il est notre rançon,
Dans le ciel, vision délectable.
Ô notre Sauveur immolé,
Qui du ciel nous ouvres les portes,
L’ennemi nous tient accablés :
Que ton aide nous réconforte.
A l’unique et trine Seigneur
Appartient la gloire éternelle ;
Qu’un jour il ouvre dans nos cœurs
Les sources de joie immortelle.
Liturgie latine des heures
« Verbum supernum prodiens », hymne pour la fête du Très Saint Sacrement
samedi 31 mars 2012
“C’est en mourant que je donne la vie. En mourant, j’édifie. En mourant, je crée le Peuple nouveau. C’est dans le sacrifice que l’on a la victoire. En vérité je vous dis que si le grain de froment tombé sur la terre ne meurt pas, il reste infécond, mais si au contraire il meurt, voilà qu’il produit beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra. Celui qui hait sa vie en ce monde, la sauvera pour la vie éternelle. Moi, ensuite, j’ai le devoir de mourir pour donner cette vie éternelle à tous ceux qui me suivent pour servir la Vérité. Que celui qui veut me servir vienne: la place n’est pas limitée dans mon Royaume à tel ou tel peuple. Quiconque veut me servir qu’il vienne à Moi et me suive, et où je serai, sera aussi mon serviteur. Et celui qui me sert, sera honoré par mon Père, Unique, Vrai Dieu, Seigneur du Ciel et de la Terre, Créateur de tout ce qui existe, Pensée, Parole, Amour, Vie, Chemin, Vérité; Père, Fils, Esprit Saint, Un en étant Trin, Trin tout en étant Unique, Seul, Vrai Dieu. Mais maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je? Je dirai peut-être: « Père sauve-moi de cette heure »? Non, parce que je suis venu pour cela: pour arriver à cette heure. Et alors je dirai: « Père glorifie ton Nom! »“ Jésus ouvre les bras en croix, une croix pourpre contre la blancheur des marbres du portique, il lève son visage en s’offrant, en priant, en montant avec son âme vers le Père. Et une voix, plus forte que le tonnerre, immatérielle en ce sens qu’elle ne ressemble à aucune voix d’homme, mais très sensible à toutes les oreilles, emplit le ciel serein de la magnifique journée d’avril et elle vibre, plus puissante que l’accord d’un orgue géant, d’une très belle tonalité et elle proclame: “Et Moi, Je l’ai glorifié et Je le glorifierai encore.”
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie.
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jeûnez et priez
vendredi 30 mars 2012Oui, mais le jour où vous jeûnez, vous savez bien trouver votre intérêt, et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous.
Votre jeûne se passe en disputes et querelles, en coups de poings sauvages. Ce n’est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd’hui que vous ferez entendre là-haut votre voix.
Est-ce là le jeûne qui me plaît ? Est-ce là votre jour de pénitence ? Courber la tête comme un roseau, coucher sur le sac et la cendre, appelles-tu cela un jeûne, un jour bien accueilli par le Seigneur ?
Quel est donc le jeûne qui me plaît ? N’est-ce pas faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ?
N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ?
Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t’accompagnera.
Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : «Me voici.»
(Isaïe 58, 3-9a)
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